La compagnie Air Méditerranée va devoir attendre jusqu'au 1er février la décision du tribunal de Tarbes. DR
Nouveau report dans l’affaire Air Méditerranée.
Le tribunal de commerce de Tarbes, qui devait choisir un repreneur pour la compagnie lundi 18 janvier 2016, a prolongé la période d’observation jusqu’au 1er février prochain.
Les juges ont apparemment estimé qu’il manquait des éléments au dossier du seul repreneur restant, après le retrait de l’homme d’affaires algérien Ali Haddad.
Ce repreneur, qui souhaite pour l’instant rester anonyme, est un ancien de la compagnie AOM. Il est accompagné d’un financier.
Il a déposé une offre de reprise des actifs de la compagnie pour un montant de 2,3 millions d’euros.
Ce n'est pas sa première expérience en la matière. Cet ancien commandant de bord avait déjà tenté sa chance avec la compagnie Aeris en 2003. Mais le dossier, qualifié par certains observateurs d'un peu "léger" n'avait pas été retenu par le tribunal.
Dans le cas d'Air Méditerranée, le dossier manque également d'éléments et le tribunal n'a pas été en mesure de l'accepter en l'état.
Les deux repreneurs doivent notamment déposer une caution auprès de Iata pour le transfert des codes. Certains loueurs demandent aussi des garanties.
Rappelons que selon certaines estimations, Air Méditerranée accuserait une perte de 60 millions d’euros.
Le tribunal de commerce de Tarbes, qui devait choisir un repreneur pour la compagnie lundi 18 janvier 2016, a prolongé la période d’observation jusqu’au 1er février prochain.
Les juges ont apparemment estimé qu’il manquait des éléments au dossier du seul repreneur restant, après le retrait de l’homme d’affaires algérien Ali Haddad.
Ce repreneur, qui souhaite pour l’instant rester anonyme, est un ancien de la compagnie AOM. Il est accompagné d’un financier.
Il a déposé une offre de reprise des actifs de la compagnie pour un montant de 2,3 millions d’euros.
Ce n'est pas sa première expérience en la matière. Cet ancien commandant de bord avait déjà tenté sa chance avec la compagnie Aeris en 2003. Mais le dossier, qualifié par certains observateurs d'un peu "léger" n'avait pas été retenu par le tribunal.
Dans le cas d'Air Méditerranée, le dossier manque également d'éléments et le tribunal n'a pas été en mesure de l'accepter en l'état.
Les deux repreneurs doivent notamment déposer une caution auprès de Iata pour le transfert des codes. Certains loueurs demandent aussi des garanties.
Rappelons que selon certaines estimations, Air Méditerranée accuserait une perte de 60 millions d’euros.
Les TO confiants dans la reprise en main d'Air Méditerranée
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Hermès, sa filiale grecque, n’est pas incluse dans cette offre de rachat.
Les deux investisseurs refusent en effet de reprendre le passif financier de cette entité, qui serait endettée à hauteur de 18 millions d'euros auprès de sa maison mère. Air Méditerranée devrait également 12 millions d’euros à Hermès.
Ils préfèrent attendre la liquidation d'Hermès avant de faire une proposition de rachat au liquidateur judiciaire.
Antoine Ferretti, le PDG d'Air Méditerranée, refuse pour l'instant de s'exprimer sur l'avenir de sa compagnie.
Du coté des salariés, le comité d’entreprise semble favorable à cette offre de reprise, qui propose de conserver l’ensemble des emplois et de retrouver la rentabilité.
La confiance est également de mise chez les tour-opérateurs partenaires.
Folco Aloisi, cofondateur et directeur associé de Karavel Promovacances en charge de la reprise de Fram, estime que la poursuite de la collaboration est cohérente.
Ses deux tour-opérateurs s’engageront auprès d’Air Méditerranée en 2016, mais il n’a pas été en mesure de nous en préciser le volume.
Les équipes de Voyamar s’affichent également confiantes. Elles ont déjà signé les contrats pour 2016-2017. « La haute saison va débuter. Avec les acomptes qui vont tomber et le prix très bas du kérosène nous ne sommes pas inquiets pour la santé financière de la compagnie ».
Reste désormais à connaître le dénouement. Le prochain rendez-vous est fixé au 1er février...
Les deux investisseurs refusent en effet de reprendre le passif financier de cette entité, qui serait endettée à hauteur de 18 millions d'euros auprès de sa maison mère. Air Méditerranée devrait également 12 millions d’euros à Hermès.
Ils préfèrent attendre la liquidation d'Hermès avant de faire une proposition de rachat au liquidateur judiciaire.
Antoine Ferretti, le PDG d'Air Méditerranée, refuse pour l'instant de s'exprimer sur l'avenir de sa compagnie.
Du coté des salariés, le comité d’entreprise semble favorable à cette offre de reprise, qui propose de conserver l’ensemble des emplois et de retrouver la rentabilité.
La confiance est également de mise chez les tour-opérateurs partenaires.
Folco Aloisi, cofondateur et directeur associé de Karavel Promovacances en charge de la reprise de Fram, estime que la poursuite de la collaboration est cohérente.
Ses deux tour-opérateurs s’engageront auprès d’Air Méditerranée en 2016, mais il n’a pas été en mesure de nous en préciser le volume.
Les équipes de Voyamar s’affichent également confiantes. Elles ont déjà signé les contrats pour 2016-2017. « La haute saison va débuter. Avec les acomptes qui vont tomber et le prix très bas du kérosène nous ne sommes pas inquiets pour la santé financière de la compagnie ».
Reste désormais à connaître le dénouement. Le prochain rendez-vous est fixé au 1er février...