Alitalia : surenchère... qui dit mieux ?

Invariablement, dès que les hommes politiques se mêlent d'économie, ça part en vrille... Le dernier exemple en date est celui d'Alitalia. Sylvio Berlusconi, alors en quête d'un mandat politique avait bombé le torse et fait vibrer la corde nationaliste avec, au passage,une caresse syndicale dans le sens du poil...
Accidenti ! Pas question de laisser Air France-KLM mettre le grappin sur la compagnie nationale italienne ! Il se faisait fort de trouver un bien meilleur partenaire pour combler le déficit abyssal du transporteur et lui éviter les 2 100 licenciements (1 600 Alitalia et 500 pour Az Servizi) requis par la compagnie tricolore.
Patatras ! Au cours des dernières semaines, les uns après les autres, les candidats potentiels se sont défaussés face à l"intransigeance des syndicats. Bilan final : le liquidateur italien va lancer un appel d'offres de rachat de la compagnie dès ce lundi, faute de repreneur. Ce sont près de 19 000 salariés qui pourraient se retrouver sur le pavé.
Alors, on dit merci qui ?