Jean-Pierre Mas sur l'arrêt des vols Air Belgium : "Nous allons voir si l'association est capable de traiter le problème du remboursement des agences dans une situation qui est quand même très particulière, c'est-à-dire une situation où la compagnie continue son activité, la société belge continue à exister" © Eric-Magnan Air Belgium
Air Belgium a annoncé l'arrêt de son activité passagers à partir du 3 octobre 2023. La compagnie ne dépose pas le bilan mais poursuit son activité de fret (cargo) et ACMI (l'affrètement d'avions pour d'autres compagnies aériennes).
Contacté par nos soins, Jean-Pierre Mas, Président des Entreprises souligne la singularité de cette situation : "Le cas d'Air Belgium a quand même une particularité, c'est que la société n'a pas déposé le bilan. C'est uniquement l'activité transport de voyageurs qui a été stoppée."
Les agences et tour-opérateurs qui auraient des clients en possession de billets payés et non volés après le 3 octobre n'ont plus accès aux demandes de remboursements automatiques (DAR), la procédure ayant été coupée par le transporteur sur les GDS.
Contacté par nos soins, Jean-Pierre Mas, Président des Entreprises souligne la singularité de cette situation : "Le cas d'Air Belgium a quand même une particularité, c'est que la société n'a pas déposé le bilan. C'est uniquement l'activité transport de voyageurs qui a été stoppée."
Les agences et tour-opérateurs qui auraient des clients en possession de billets payés et non volés après le 3 octobre n'ont plus accès aux demandes de remboursements automatiques (DAR), la procédure ayant été coupée par le transporteur sur les GDS.
Pour la 1ère fois IATA nous a dit "On va avoir des solutions"
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Les Entreprises du Voyage ont ainsi sollicité IATA afin de prendre toute mesure conservatoire. "Et IATA, pour la première fois, nous a dit 'on va avoir des solutions' " ajoute Jean-Pierre Mas.
"On doit pouvoir aller chercher l'argent dans la compagnie, dans le groupe. Pour une fois, j'ai envie de dire, attendons de voir si IATA tient ses promesses. Nous allons voir si l'association est capable de traiter le problème du remboursement des agences dans une situation qui est quand même très particulière, c'est-à-dire une situation où la compagnie continue son activité, la société belge continue à exister. Cela va être intéressant à suivre.
Il y a des actifs, il y a une activité, et j'espère que l'IATA saura utiliser ces actifs pour rembourser les billets émis et non volés. "
"On doit pouvoir aller chercher l'argent dans la compagnie, dans le groupe. Pour une fois, j'ai envie de dire, attendons de voir si IATA tient ses promesses. Nous allons voir si l'association est capable de traiter le problème du remboursement des agences dans une situation qui est quand même très particulière, c'est-à-dire une situation où la compagnie continue son activité, la société belge continue à exister. Cela va être intéressant à suivre.
Il y a des actifs, il y a une activité, et j'espère que l'IATA saura utiliser ces actifs pour rembourser les billets émis et non volés. "
Procédure en réorganisation judiciaire
Selon lesoir.be une procédure en réorganisation judiciaire a été demandée pour éponger les dettes.
Le plan de remboursement doit être validé par les autorités judiciaire, le quotidien belge précisant qu'en cas de feu vert : "la compagnie remboursera les gros créanciers avec qui elle aura pu négocier un abattement de dette et assurer le remboursement des clients d’ici un an environ".
Toujours selon LeSoir.be, la dette s'élèverait à 20 % du chiffre d’affaires qui s'établit à 258 millions € (chiffre de l’exercice 2022 qui affichait une perte d’exploitation de 44 millions), à rembourser en 5 ans.
Le plan de remboursement doit être validé par les autorités judiciaire, le quotidien belge précisant qu'en cas de feu vert : "la compagnie remboursera les gros créanciers avec qui elle aura pu négocier un abattement de dette et assurer le remboursement des clients d’ici un an environ".
Toujours selon LeSoir.be, la dette s'élèverait à 20 % du chiffre d’affaires qui s'établit à 258 millions € (chiffre de l’exercice 2022 qui affichait une perte d’exploitation de 44 millions), à rembourser en 5 ans.