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Beachcomber : 300 M € investis en 10 ans pour la construction et la rénovation de ses hôtels

Focus sur le Trou aux Biches


A l'origine du premier "all inclusive" haut de gamme de l’île Maurice, Beachcomber reste un des pionniers de l’hôtellerie balnéaire de luxe et propose désormais l’une des offres hôtelières les plus prestigieuses de l’Océan Indien. Le dernier des investissements est allé au Trou aux Biches, situé sur l’une des plus belles plages de l’île. Visite des lieux...


Rédigé par le Mardi 30 Octobre 2012

Le nouveau Trou aux Biches Resort & Spa est désormais un 5 étoiles - DR : Beachcomber
Le nouveau Trou aux Biches Resort & Spa est désormais un 5 étoiles - DR : Beachcomber
Beachcomber, l’un des pionniers de l’hôtellerie balnéaire de luxe, a créé le premier "all inclusive" haut de gamme de l’île Maurice.

Le Shandrani Resort & Spa reste l’unique hôtel 5 étoiles "all inclusive" du groupe avec cette particularité : ses prestations vont bien au-delà du cahier des charges prescrit par le MTBA ! Dans ce luxueux resort, pas d’extras, pas de factures à signer.

Pour se démarquer d’une formule en effet banalisée, le Shandrani propose un concept unique, "Serenity Plus".

Aucune charge supplémentaire pour les dîners "à la carte" dans ses 5 restaurants dont un gastronomique, le champagne au verre, les alcools de marque, l’accès à une cave d’exception. A cela s’ajoute une large panoplie de loisirs et de sports gratuits.

Hôtelier pionnier, le groupe mauricien ouvrait en 1952 le tout premier hôtel de l’île. Aujourd’hui il conserve l’avantage du premier arrivé, à savoir de magnifiques emplacements pour ses resorts.

302,2 millions investis en 10 ans dans la construction et la rénovation

Avec huit établissements à Maurice et un aux Seychelles, Beachcomber représente l’une des offres hôtelières les plus prestigieuses de l’Océan Indien.

Ouvert en 1985, le Royal Palm de Maurice en est un bel exemple. Cet hôtel aux 84 suites (affilié Leading Hotels of the World) est le seul hôtel mauricien à avoir le statut de « Palace ».

Son taux de fidélité flirte régulièrement avec les 60%. Les séjours festifs de fin d’année se réservent d’une année sur l’autre. Ils sont toujours complets.

Toujours remis en question par ses actionnaires, ce groupe ne se repose jamais sur ses lauriers. Depuis 2000, près de 302,2 millions d’euros ont été investis dans la construction et la rénovation de ses hôtels.

Le dernier des investissements est allé au Trou aux Biches situé sur l’une des plus belles plages de l’île. Rasé puis reconstruit plus beau qu’avant, il rouvrait voici un an après deux ans de travaux.

Le nouveau Trou aux Biches Resort & Spa est désormais un 5 étoiles.

106 piscines et un staff de 750 personnes

Le Trou aux Biches recrée l’atmosphère d’un village tropical version chic - DR : Beachcomber
Le Trou aux Biches recrée l’atmosphère d’un village tropical version chic - DR : Beachcomber
Pour reconstruire le nouveau Trou aux Biches, une route a été déviée.

L’ancien golf de 9 trous a été rattaché au domaine. Abondamment fleuri et verdoyant, cet espace accueille désormais 27 villas de 2 ou 3 chambres somptueusement équipées avec piscines privées et majordome au service de leurs occupants. Un Spa affilié Clarins, un centre sportif ont été ajoutés. Beachcomber a même construit un dispensaire et un poste de police.

Cet hôtel avait ses aficionados. Ils retrouvaient régulièrement leur longue plage, la plus belle de l’île, leurs jardins, leurs bungalows. Beaucoup avaient vue sur le lagon et la barrière de corail. Le Trou aux Biches n’était pas le plus luxueux des hôtels Beachcomber mais on le considérait comme le plus sympathique.

Seulement voilà, les aficionados sont déstabilisés. Leur hôtel a été rasé, reconstruit. Les travaux ont duré deux ans pour une spectaculaire montée en gamme.

La plage aux magnifiques couchers de soleil est toujours là. Les jardins n’ont jamais été aussi fleuris et le service est irréprochable, sous la poigne souriante du même directeur, Michel Daruty de Grandpré et de sa collaboratrice Fatima Chuttoo. Tous deux font équipe ici depuis 26 ans.

Le prix a changé

Ce qui a changé c’est l’architecture. Le Trou aux Biches recrée l’atmosphère d’un village tropical version chic.

Quelques chiffres font la différence : 306 suites réparties en bordure de plage et dans les jardins. S’ajoutent aux villas, 106 piscines privées rattachées à certaines catégories, situées au cœur des jardins ou en prolongement de la réception.

6 restaurants invitent à un véritable tour du monde des saveurs. Plus de 750 personnes dont 63 jardiniers travaillent au service de la clientèle.

Ce qui a changé se vit. Une attention de tous les instants. Rien de spectaculaire ou d’ostentatoire dans le décor et l’environnement mais une succession de petits détails qui enchantent.

Ce qui a changé, c’est le prix. « Nos clients fidèles renâclent aujourd’hui à payer un supplément vue mer» observe Michel Daruty de Grandpré.

Le groupe mauricien a des projets de développement. A Maurice, la surcapacité hôtelière du moment met les projets en sommeil.

Un autre projet immobilier, marocain celui-là, devrait être opérationnel fin 2013. A Marrakech le "Domaine du Royal Palm" sera composé d’une soixante de villas, d’un hôtel et d’un golf de 18 trous.

Maurice : le "all inclusive" sous surveillance ?

Robert Desvaux, président de l’Office de Tourisme de Maurice (MTPA) veut conforter le modèle d’une hôtellerie balnéaire haut de gamme réussie.

"Nous demandons aux hôtels 5 étoiles d’abandonner la formule all inclusive" annonçait-il le 11 octobre 2012, à l’ouverture des Rencontres des Vendeurs Tourisme AS Voyages. A qui s’adressait-il ?

"Ce concept correspond à une véritable demande de notre clientèle. Il a contribué à tirer l’image de l’île vers le haut", s’est étonné Robert de Spéville directeur commercial du groupe Beachcomber, en donnant le Shandrani Resort & Spa en exemple.

Il faut bien dire qu'il y a bien des façons d'aborder le "tout compris". A travers le monde, il est bien mal défini. Sur certaines destinations, il est même largement galvaudé.

A Maurice, le "all inclusive" entrée de gamme ne fait pas recette. Les clubs labellisés français (Lookéa, Marmara, Framissima, Jet tours...) ferment les uns après les autres.

Faut-il pour autant faire de cette île de l’Océan Indien une destination exclusivement haute contribution ? A terme, les 3 étoiles seront-ils bannis ?

Toutefois, l’interdit un peu sèchement dit par Robert Desvaux a, semble-t-il, été "repensé". Dès le 15 octobre 2012, un communiqué annonçait que les hôtels 5 étoiles de l’île auraient désormais un cahier des charges à respecter.

Inspiré du Club Med, il visait "à tirer le concept vers le haut". A qui cette feuille de route s’adresse-t-elle vraiment ? La question reste posée.

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