A Bordeaux, le pont Chaban Delmas se soulève pour laisser passer les bateaux de croisières ©Teddy Verneuil - @lezbroz
Si un maire « n'a pas le droit d'interdire à un paquebot d'accoster s'il respecte le Code de la navigation », selon Pierre Hurnic, l'édile de Bordeaux, il peut influencer.
Ainsi, l’élu écologiste a expliqué vendredi 7 juin dans une vidéo postée sur les réseaux travailler avec le grand port maritime pour « déplacer la zone d'accostage en aval du pont Chaban Delmas ».
Autrement dit, loin du centre-ville et de la place des Quinconces. Et ainsi, pouvoir les « alimenter en électricité lorsqu’ils sont arrêtés et d'éviter qu'ils utilisent leurs moteurs polluants ».
Il entend aussi limiter le nombre d'escales à Bordeaux code à environ 40 par an, au lieu d'une soixantaine aujourd'hui , « un plafond auquel nous devons nous tenir » afin de concilier écologie et économie du fleuve.
Ainsi, l’élu écologiste a expliqué vendredi 7 juin dans une vidéo postée sur les réseaux travailler avec le grand port maritime pour « déplacer la zone d'accostage en aval du pont Chaban Delmas ».
Autrement dit, loin du centre-ville et de la place des Quinconces. Et ainsi, pouvoir les « alimenter en électricité lorsqu’ils sont arrêtés et d'éviter qu'ils utilisent leurs moteurs polluants ».
Il entend aussi limiter le nombre d'escales à Bordeaux code à environ 40 par an, au lieu d'une soixantaine aujourd'hui , « un plafond auquel nous devons nous tenir » afin de concilier écologie et économie du fleuve.
Bordeaux : début juin la saison des croisières bat son plein
La saison bat son plein à Bordeaux. Entre le 4 et le 9 juin, le pont Chaban Delmas s’est levé pour laisser passer le Seven Seas Splendor, le World Voyager, le Silver Spirit et l’Azamara Quest, ce navire qui avait été accueilli à Marseille fin mai par des militants de SOS Croisières avec des banderoles hostiles.
Sur la Côte d'Azur, les élus écologistes entendent peser pour restreindre le ballet des bateaux de croisières. Juliette Chesnel-Le Roux, présidente du groupe écologiste au conseil municipal de Nice, a ainsi exigé ainsi un moratoire sur les bateaux de croisière qui amarrent sur le littoral, en particulier à Villefranche-sur-Mer.
Patrick Pourbaix, DG France de MSC et président de la commission « croisières » des Entreprises du Voyage, dans une interview accordée début mai à TourMaG, plaidait pour la concertation avec les pouvoirs publics afin de mieux réguler.
Sur la Côte d'Azur, les élus écologistes entendent peser pour restreindre le ballet des bateaux de croisières. Juliette Chesnel-Le Roux, présidente du groupe écologiste au conseil municipal de Nice, a ainsi exigé ainsi un moratoire sur les bateaux de croisière qui amarrent sur le littoral, en particulier à Villefranche-sur-Mer.
Patrick Pourbaix, DG France de MSC et président de la commission « croisières » des Entreprises du Voyage, dans une interview accordée début mai à TourMaG, plaidait pour la concertation avec les pouvoirs publics afin de mieux réguler.
« S'auto-critiquer avant de critiquer le premier venu et le premier venu, c’est souvent nous » (Patrick Pourbaix, MSC)
« J’attends toujours l’invitation du maire de Marseille pour comprendre comment on peut gérer ensemble tout cela. Mettons-nous autour de la table et il y aura toujours de belles solutions. Nous, par exemple, outre le Vieux Port, nous proposons des excursions vers Aix, la Camargue, dans les calanques, des départs à vélo pour l’arrière-pays. A la ville de réglementer ».
Et le patron de MSC France de pointer aussi les Antilles françaises qui ne récoltent qu’une petite partie des retombées économiques qu’elles pourraient engendrer en fermant leurs commerces le dimanche, ce que ne font pas les îles anglo-saxonnes « pour le plus grand des bénéfices des populations locales ».
Il enfonce le clou : « Il faut savoir s'auto-critiquer avant de critiquer le premier venu et le premier venu, c’est souvent nous ».
L’exemple à suivre : dans le but de réduire l'impact du trafic croissant des navires de croisière, Juneau, en Alaska, a conclu un accord 4 mai avec la CLIA pour établir une limite quotidienne de passagers. L'accord, déjà effectif, limite le nombre de passagers des navires de croisière à 16.000 par jour, avec une limite réduite à 12. 000 le samedi.
Une réponse à l'afflux record de 1,6 million de visiteurs en 2023, une augmentation de 23 % par rapport aux niveaux élevés enregistrés avant la pandémie en 2019.
Et le patron de MSC France de pointer aussi les Antilles françaises qui ne récoltent qu’une petite partie des retombées économiques qu’elles pourraient engendrer en fermant leurs commerces le dimanche, ce que ne font pas les îles anglo-saxonnes « pour le plus grand des bénéfices des populations locales ».
Il enfonce le clou : « Il faut savoir s'auto-critiquer avant de critiquer le premier venu et le premier venu, c’est souvent nous ».
L’exemple à suivre : dans le but de réduire l'impact du trafic croissant des navires de croisière, Juneau, en Alaska, a conclu un accord 4 mai avec la CLIA pour établir une limite quotidienne de passagers. L'accord, déjà effectif, limite le nombre de passagers des navires de croisière à 16.000 par jour, avec une limite réduite à 12. 000 le samedi.
Une réponse à l'afflux record de 1,6 million de visiteurs en 2023, une augmentation de 23 % par rapport aux niveaux élevés enregistrés avant la pandémie en 2019.