La mission NS-24 réussie constitue un soulagement majeur dans le projet de Blue Origin - Depositphotos.com Auteur imagepressagency
New Shepard devait initialement décoller le lundi 18 décembre, mais le lancement a été abandonné « en raison d'un problème de système au sol », avaient déclaré les ingénieurs de Blue Origin.
Partie remise le lendemain, mardi 19 décembre.
La mission NS-24 a atteint une altitude de 351 247 pieds soit 107 kilomètres, environ quatre minutes après le décollage avant de commencer sa descente vers la Terre.
Lire aussi : Tourisme Spatial en 2023 : les 20 dates clés à retenir !
La fusée a atterri sept minutes et 28 secondes après le lancement. Le New Shepard a été lancé depuis son pas de tir de Van Horn l’ouest du Texas à 10 h 43 HNE, sans pilote et sans passagers, mais transportant 33 charges utiles scientifiques et de recherches (une technologie qui collecte des données et mène des expériences dans l'espace), ainsi que 38 000 cartes postales du "Club for the Future" (fondation créée par Blue Origin en 2019, dont la mission est d'inspirer les générations futures à poursuivre des carrières dans les STEM et d'aider à inventer l'avenir de la vie dans l'espace).
Partie remise le lendemain, mardi 19 décembre.
La mission NS-24 a atteint une altitude de 351 247 pieds soit 107 kilomètres, environ quatre minutes après le décollage avant de commencer sa descente vers la Terre.
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La fusée a atterri sept minutes et 28 secondes après le lancement. Le New Shepard a été lancé depuis son pas de tir de Van Horn l’ouest du Texas à 10 h 43 HNE, sans pilote et sans passagers, mais transportant 33 charges utiles scientifiques et de recherches (une technologie qui collecte des données et mène des expériences dans l'espace), ainsi que 38 000 cartes postales du "Club for the Future" (fondation créée par Blue Origin en 2019, dont la mission est d'inspirer les générations futures à poursuivre des carrières dans les STEM et d'aider à inventer l'avenir de la vie dans l'espace).
Un soulagement majeur dans le projet de Blue Origin
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Cette mission réussie constitue un soulagement majeur dans le projet de Blue Origin, puisque et comme l’a déclaré il y a quelques jours encore Bob Smith, PDG de Blue Origin : « la demande est telle que la société spatiale peut facilement doubler le nombre de missions habitées par rapport à celles réalisées en 2021. » Rappelons en effet qu’entre juillet 2021 et avril 2022, le New Shepard avait décollé quatre fois avec des touristes à bord.
Deux remarques suite à ce vol :
- Blue Origin reprend ses vols après 15 mois d’arrêt, tout comme Virgin a repris les siens en mai après deux ans de paralysie, elle aussi liée à un grave incident.
- Ce vol intervient quelques jours après la déclaration de Virgin Group selon laquelle : « après cinq vols commerciaux réussis, dont le dernier le 2 novembre 2023, Virgin Galactic poursuivra les vols du "VSS Unity" jusqu'à l'été 2024 avec un total de 2 ou 3 vols à venir, avant de mettre l'avion plus ou moins à la retraite, pour se concentrer sur le développement de ses futurs appareils "Delta Class". »
Pour justifier cette décision, Virgin Galactic expliquait que ce futur véhicule pourra voler deux fois par semaine, emporter six passagers au lieu de quatre et permettra de générer 12 fois plus de revenus par mois que son prédécesseur.
Ces vols et ces déclarations montrent bien que les deux concurrents du vol touristique suborbital se marquent à la culotte et qu’en ce 19 décembre 2023 la course au leadership est bien relancée.
Deux remarques suite à ce vol :
- Blue Origin reprend ses vols après 15 mois d’arrêt, tout comme Virgin a repris les siens en mai après deux ans de paralysie, elle aussi liée à un grave incident.
- Ce vol intervient quelques jours après la déclaration de Virgin Group selon laquelle : « après cinq vols commerciaux réussis, dont le dernier le 2 novembre 2023, Virgin Galactic poursuivra les vols du "VSS Unity" jusqu'à l'été 2024 avec un total de 2 ou 3 vols à venir, avant de mettre l'avion plus ou moins à la retraite, pour se concentrer sur le développement de ses futurs appareils "Delta Class". »
Pour justifier cette décision, Virgin Galactic expliquait que ce futur véhicule pourra voler deux fois par semaine, emporter six passagers au lieu de quatre et permettra de générer 12 fois plus de revenus par mois que son prédécesseur.
Ces vols et ces déclarations montrent bien que les deux concurrents du vol touristique suborbital se marquent à la culotte et qu’en ce 19 décembre 2023 la course au leadership est bien relancée.
3 milliards de dollars de revenus pour le tourisme spatial
Que ce soit Virgin Glactic ou Blue Origin les deux entreprises ont bien conscience que, et selon une étude de la société d’analyse de marché Euroconsult : « le secteur du tourisme spatial devrait générer des revenus de 3 milliards de dollars d’ici 2030. »
Si certains en doute encore, rappelons les mots de Jacques Arnould, éthicien du Centre national d'études spatiales (CNES) : « Le tourisme spatial peut se démocratiser. Si on revient un siècle en arrière, les premiers vols aériens semblaient aussi réservés à quelques privilégiés.
Lire aussi : VSS Imagine, un nouveau vaisseau spatial pour Virgin Galactic dès 2026 !
Ce sont ceux qui avaient les moyens et le courage de s'embarquer dans ces avions qui ont ouvert la voie à ce que nous connaissons aujourd'hui. Donc qu'en sera-t-il dans l’avenir ? Difficile d'en dire plus. Mais laissons la possibilité à ces gens fortunés d'ouvrir une nouvelle porte vers l'espace. »
Si certains en doute encore, rappelons les mots de Jacques Arnould, éthicien du Centre national d'études spatiales (CNES) : « Le tourisme spatial peut se démocratiser. Si on revient un siècle en arrière, les premiers vols aériens semblaient aussi réservés à quelques privilégiés.
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Ce sont ceux qui avaient les moyens et le courage de s'embarquer dans ces avions qui ont ouvert la voie à ce que nous connaissons aujourd'hui. Donc qu'en sera-t-il dans l’avenir ? Difficile d'en dire plus. Mais laissons la possibilité à ces gens fortunés d'ouvrir une nouvelle porte vers l'espace. »
Michel Messager - DR
Michel MESSAGER est directeur associé de Consul Tours, société de conseil travaillant pour une clientèle privée et institutionnelle dans les secteurs du tourisme.
Il est Membre Fondateur de l’Institut Européen du Tourisme Spatial et de l’AFST (Association Française des Seniors du Tourisme). Il est l’auteur de nombreux articles sur le sujet ainsi que de plusieurs livres : le "Tourisme Spatial" publié en 2009 à la documentation française, "Histoire du Tourisme Spatial de 1950 à 2020" sorti en 2021, "Tourisme Spatial et Ecologie" en 2022 et "Tourisme Spatial de 1950 à 2022" chez Amazon. Il est considéré actuellement comme l’un des spécialistes en la matière.
Il intervient fréquemment sur ce sujet à la radio et à la télévision, ainsi qu’au travers de conférences dans de nombreux pays, notamment au Canada où il réside quelques mois par an. Il conseille notamment des entreprises du "new space" et des fonds d’investissements sur les projets financiers en matière de Tourisme Spatial.
Il est Membre Fondateur de l’Institut Européen du Tourisme Spatial et de l’AFST (Association Française des Seniors du Tourisme). Il est l’auteur de nombreux articles sur le sujet ainsi que de plusieurs livres : le "Tourisme Spatial" publié en 2009 à la documentation française, "Histoire du Tourisme Spatial de 1950 à 2020" sorti en 2021, "Tourisme Spatial et Ecologie" en 2022 et "Tourisme Spatial de 1950 à 2022" chez Amazon. Il est considéré actuellement comme l’un des spécialistes en la matière.
Il intervient fréquemment sur ce sujet à la radio et à la télévision, ainsi qu’au travers de conférences dans de nombreux pays, notamment au Canada où il réside quelques mois par an. Il conseille notamment des entreprises du "new space" et des fonds d’investissements sur les projets financiers en matière de Tourisme Spatial.