CWT France : ''Le PSE pourra désormais être mis en place...''

La dernière réunion d’information-consultation du CCE sur le projet de PSE s’est déroulée le 8 juillet au siège de CWT France, annonce l'entreprise dans un communiqué.

Aux termes de 4 mois de dialogue avec la direction, les partenaires sociaux ont transmis leur avis.

Le PSE pourra désormais être mis en place, après l’ultime consultation des CE prévue ce jour.

L’objectif commun de la direction et les représentants du personnel est de limiter le nombre de licenciements contraints.

Pour ce faire, de nombreuses mesures ont d’ores et déjà été mises en place. Le PSE va pouvoir ainsi être mis en vigueur sur la base d’un nombre restreint de départs contraints.

« Notre priorité est avant tout de réduire les départs contraints. C’est pourquoi nous avons favorisé les départs volontaires, les reclassements internes et proposé aux collaborateurs, notamment, de prendre des congés supplémentaires avant la fin de l’année.

Cette mesure de solidarité va permettre de sauver 26 postes supplémentaires,» précise Mylène Collin, Directrice des Ressources Humaines de CWT France

« La phase d’information-consultation arrive à son terme mais cela ne signifie pas la fin du dialogue social dans l’entreprise, bien au contraire ! » déclare Bertrand Mabille, Directeur Général de CWT France.

« La préparation de ce PSE a été un grand moment de dialogue social, tendu parfois, mais qui doit se prolonger. En effet, CWT France doit poursuivre sa mutation pour s’adapter aux nouvelles attentes des clients et faire face aux enjeux technologiques.

Les partenaires sociaux continueront à être associés à une réflexion sur les impacts sociaux de l’évolution de nos métiers, notamment dans le cadre de groupes de travail,» ajoute-t-il.

A la suite de l’accord signé en mai dernier avec les partenaires sociaux, la direction a enregistré 440 demandes de départs volontaires.

Ces demandes vont être étudiées par la direction et la commission de suivi mise en place à cet effet. Celles qui concernent un poste menacé seront naturellement acceptées.

Pour les autres, la direction devra s’assurer que le poste libéré pourrait être repris par un collaborateur dont le poste est supprimé. C’est seulement à l’issue de cette phase que le nombre de départs contraints pourra être estimé.

Aujourd’hui le groupe cherche à favoriser les reclassements internes par une aide conséquente à la mobilité interne, plus de 250 postes sont disponibles dans l’ensemble du groupe dont plus de 110 en France.

Pour sauver 35 emplois déjà répertoriés, les groupes de travail avec les représentants du personnel ont permis d’inscrire des mesures alternatives, congés longue durée, temps partagé, prise anticipée de congés payés… Ces mesures devraient permettre d’aller bien au-delà de ce chiffre d’emplois en fonction des choix des collaborateurs.