Turkish Airlines a-t-elle voulu ''couler'' Capadocce Voyages ou ne s'agit-il que d'une bavure administrative ?
"Madame, Monsieur,
Je voudrais par la présente vous exposer les faits qui ont entraîné certaines difficultés pour notre agence.
Depuis le début de l’année, nous étions soumis à une pression de la part de la compagnie Turkish Airlines afin d’adhérer à leur système de réservation TROYA.
Nous sommes une agence agrée IATA depuis 2001, adhérente à l’APS depuis sa création en juin 1997 et nous travaillons sur les GDS Galileo et Amadeus avec lesquels nous avons signé des contrats de production et il ne nous semblait pas intéressant d’adhérer à ce système propre à la compagnie TK.
Suite aux pressions exercées par la compagnie depuis le mois de mai ; celle-ci nous menaçant de nous couper l’autorisation d’émission sur le GDS, nous avons dû accepter de verser la somme de 88.800€ à titre de caution pour assurer l’émission des billets pour nos clients pendant la haute saison.
Malgré le versement de cette caution , nous avons reçu le 21 juillet dernier le contrat rédigé en turc de l’adhésion au système TROYA que nous étions obligé de signer au plus vite si nous voulions continuer à travailler avec la Turkish Airlines.
Devant cet ultimatum et puisque notre activité intense de l’été ne nous permettait pas de prendre le recul nécessaire pour agir, nous avons signé ce protocole le 25 juillet. J’insiste sur le fait que nous n’avons pas eu ce protocole en langue française.
Je voudrais par la présente vous exposer les faits qui ont entraîné certaines difficultés pour notre agence.
Depuis le début de l’année, nous étions soumis à une pression de la part de la compagnie Turkish Airlines afin d’adhérer à leur système de réservation TROYA.
Nous sommes une agence agrée IATA depuis 2001, adhérente à l’APS depuis sa création en juin 1997 et nous travaillons sur les GDS Galileo et Amadeus avec lesquels nous avons signé des contrats de production et il ne nous semblait pas intéressant d’adhérer à ce système propre à la compagnie TK.
Suite aux pressions exercées par la compagnie depuis le mois de mai ; celle-ci nous menaçant de nous couper l’autorisation d’émission sur le GDS, nous avons dû accepter de verser la somme de 88.800€ à titre de caution pour assurer l’émission des billets pour nos clients pendant la haute saison.
Malgré le versement de cette caution , nous avons reçu le 21 juillet dernier le contrat rédigé en turc de l’adhésion au système TROYA que nous étions obligé de signer au plus vite si nous voulions continuer à travailler avec la Turkish Airlines.
Devant cet ultimatum et puisque notre activité intense de l’été ne nous permettait pas de prendre le recul nécessaire pour agir, nous avons signé ce protocole le 25 juillet. J’insiste sur le fait que nous n’avons pas eu ce protocole en langue française.
''Pour le BSP nous faisions donc figure de mauvais payeur...''
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Puisque nous avions signé, il nous était légitime de redemander notre caution laissée chez TK à titre de garantie pour couvrir nos émissions au BSP.
Non seulement la compagnie ne nous a pas restituée cette caution mais en plus sans nous en informer au préalable, elle nous a enlevé l’autorisation d’émission auprès de notre GDS le 29 juillet : nous sommes restés sans possibilité de vendre la TK malgré les demandes de nos clients.
Comme nous ne pouvions plus vendre la TK et que celle-ci possédait toujours nos 88.800€, il nous a semblé normal de lui demander de nous restituer cette somme afin de payer le BSP du mois de juillet .
La compagnie TK a alors envoyé un courrier au BSP en l’informant de nos difficultés de paiement en précisant qu’elle disposait d’une caution de notre agence et qui couvrirait le montant dû.
Pour le BSP nous faisions donc figure de mauvais payeur ce qui n’était pas le cas ; simplement nous étions bloqué par la décision de la Turkish Airlines.
Puis, grâce à l’intervention de M. Jérôme BONNIN directeur de IATA France, le montant de la facture due à TK a été annulée auprès du BSP.Ainsi nous n’avons pas dû payer deux fois la compagnie TK.
Maintenant, la compagnie TK possède toujours la somme restante de 3374€ qu’elle ne nous a toujours pas restituée.
Nous pensons qu’il était important de porter connaissance de ces faits qui ont entravés la bonne marche de notre entreprise dans un contexte toujours plus difficile pour les distributeurs et nous nous interrogeons sur la légitimité des pratiques de la compagnie TK.
Nous attendons vos réflexions sur cette affaire et nous réservons le droit de réclamer des dommages et intérêts pour les préjudices financiers et moraux que la compagnie TK nous a occasionnés.
Veuillez agréer, madame, monsieur , l’expression de nos salutations distinguées.
Sylvie KOLTUK
Gérante
PS : copies à APS, IATA France, M. le procureur de la république, presse professionnelle et avocat
Non seulement la compagnie ne nous a pas restituée cette caution mais en plus sans nous en informer au préalable, elle nous a enlevé l’autorisation d’émission auprès de notre GDS le 29 juillet : nous sommes restés sans possibilité de vendre la TK malgré les demandes de nos clients.
Comme nous ne pouvions plus vendre la TK et que celle-ci possédait toujours nos 88.800€, il nous a semblé normal de lui demander de nous restituer cette somme afin de payer le BSP du mois de juillet .
La compagnie TK a alors envoyé un courrier au BSP en l’informant de nos difficultés de paiement en précisant qu’elle disposait d’une caution de notre agence et qui couvrirait le montant dû.
Pour le BSP nous faisions donc figure de mauvais payeur ce qui n’était pas le cas ; simplement nous étions bloqué par la décision de la Turkish Airlines.
Puis, grâce à l’intervention de M. Jérôme BONNIN directeur de IATA France, le montant de la facture due à TK a été annulée auprès du BSP.Ainsi nous n’avons pas dû payer deux fois la compagnie TK.
Maintenant, la compagnie TK possède toujours la somme restante de 3374€ qu’elle ne nous a toujours pas restituée.
Nous pensons qu’il était important de porter connaissance de ces faits qui ont entravés la bonne marche de notre entreprise dans un contexte toujours plus difficile pour les distributeurs et nous nous interrogeons sur la légitimité des pratiques de la compagnie TK.
Nous attendons vos réflexions sur cette affaire et nous réservons le droit de réclamer des dommages et intérêts pour les préjudices financiers et moraux que la compagnie TK nous a occasionnés.
Veuillez agréer, madame, monsieur , l’expression de nos salutations distinguées.
Sylvie KOLTUK
Gérante
PS : copies à APS, IATA France, M. le procureur de la république, presse professionnelle et avocat
NDLR : N'ayant pu avoir la version de Turkish Airlines ce dimanche, nous lui réservons bien entendu, un droit de réponse sur cette grave accusation.