Les membres des Entreprises du Voyage ont approuvé de nouveaux "aménagements statutaires". Le nouveau ou la nouvelle Président(e) sera élu(e) le 4 octobre durant l'IFTM - DR : AB
Annoncés depuis quelques mois, les « aménagements statutaires » prévus par les Entreprises du Voyage (EDV) ont été adoptés avec 97% de voix favorables (sur 275 suffrages exprimés), lors de l'assemblée générale extraordinaire du syndicat, mardi 20 juin 2023.
Une modification des statuts « et non pas une réforme » et qui n’entraîne « aucune modification structurelle » a précisé Jean-Pierre Mas, le président des EDV.
Alors quoi de neuf ? Tout d'abord, le syndicat a décidé d'intégrer les membres affiliés aux membres actifs. « Aujourd’hui, il n'y a plus que 2 catégories : membres actifs et membres associés », a résumé Jean-Pierre Mas.
Le syndicat a également introduit la possibilité de tenir des assemblées générales soit physiquement, soit en visioconférence, soit de façon mixte.
Une modification des statuts « et non pas une réforme » et qui n’entraîne « aucune modification structurelle » a précisé Jean-Pierre Mas, le président des EDV.
Alors quoi de neuf ? Tout d'abord, le syndicat a décidé d'intégrer les membres affiliés aux membres actifs. « Aujourd’hui, il n'y a plus que 2 catégories : membres actifs et membres associés », a résumé Jean-Pierre Mas.
Le syndicat a également introduit la possibilité de tenir des assemblées générales soit physiquement, soit en visioconférence, soit de façon mixte.
Un Conseil d'administration élargi
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Autre changement concernant la représentation des régions : désormais, seul le président de chaque région peut siéger au conseil d'administration (CA). Il ne peut plus déléguer cette tâche à un autre représentant.
Mais la modification la plus importante reste que le conseil d'administration est élargi, et inclut désormais de façon officielle et formelle, le président du SETO au sein de ses membres.
« Il y a tout de même un garde-fou pour éviter la concentration : ni le président du SETO, ni celui de l'APST qui est aussi membre du CA, ne peuvent être candidats à la fonction de président des EDV », a mentionné Jean-Pierre Mas.
« On changera les statuts », lui a alors rétorqué Mumtaz Teker sur le ton de la rigolade. « Plus tard, plus tard » a renchéri le président des EDV.
Pour « rééquilibrer » l'arrivée officielle d'un représentant des producteurs supplémentaire au sein du CA, le conseil des distributeurs passera de 3 à 4 représentants.
Mais la modification la plus importante reste que le conseil d'administration est élargi, et inclut désormais de façon officielle et formelle, le président du SETO au sein de ses membres.
« Il y a tout de même un garde-fou pour éviter la concentration : ni le président du SETO, ni celui de l'APST qui est aussi membre du CA, ne peuvent être candidats à la fonction de président des EDV », a mentionné Jean-Pierre Mas.
« On changera les statuts », lui a alors rétorqué Mumtaz Teker sur le ton de la rigolade. « Plus tard, plus tard » a renchéri le président des EDV.
Pour « rééquilibrer » l'arrivée officielle d'un représentant des producteurs supplémentaire au sein du CA, le conseil des distributeurs passera de 3 à 4 représentants.
Le nouveau Président(e) des EDV sera élu le 4 octobre
Le nouveau conseil d'administration, qui sera renouvelé durant l'été (juillet ou août) se composera :
- du président, du vice-président et du trésorier,
- 2 représentants du conseil du voyage en France,
- 3 représentants du conseil des TO et opérateurs de croisière,
- 4 représentants du conseil des distributeurs et assembleurs de voyages,
- 1 représentant du conseil du voyage d'affaires,
- 1 représentant du conseil des organisateurs de voyages de groupes (en la personne du président du CEAG),
- 1 représentant du conseil des organisateurs de congrès, séminaires et incentives, foires et salons,
1 représentant du conseil des organisateurs de voyages de jeunes,
-3 représentants du comité des régions,
- le président de l'APST et celui du SETO.
Ce nouveau CA se réunira le 4 octobre prochain dès 10h, dans le cadre du salon IFTM Top Resa pour élire le nouveau ou la nouvelle président(e) des EDV. « En matière de conditions d'éligibilité, rien n'est modifié dans les statuts », a rappelé Jean-Pierre Mas.
Lire aussi : Elections EDV : Conseil d'administration, président... comment ça marche ?
Répondant à une question de Laurent Abitbol, président de Marietton Developpement et de Selectour, mais aussi vice-président de l'APST, qui s'intéressait aux modalités d'élection du président, Jean-Pierre Mas a aussi rappelé la particularité des statuts des EDV : seuls les membres du CA peuvent élire le président, mais tout membre du syndicat - qu'il siège au CA ou non - peut se présenter pour briguer la présidence.
« Quand j'ai été élu il y a 9 ans, je n'étais pas membre du CA », a rappelé Jean-Pierre Mas.
Pour l'heure, une seule candidate s'est déclarée officiellement : il s'agit de Valérie Boned, l'actuelle secrétaire générale des EDV, qui occupe également depuis quelques mois le poste de directrice générale non opérationnelle et mandataire sociale de Pacha Tours, société appartenant à Mumtaz Teker, l'actuel président de l'APST, également vice-président du SETO et membre du CA des EDV.
Vous suivez toujours ?
Pour certains observateurs du secteur, deux camps se dessinent clairement désormais : l'un mené par les producteurs - le SETO prenant toujours plus de place dans les instances de la profession depuis l'arrivée de Mumtaz Teker à la présidence de l'APST et l'intégration officielle du président du SETO au board des EDV.
L'autre qui représente les distributeurs, dirigé par Laurent Abitbol et dont on se demande qui se portera candidat en octobre...
- du président, du vice-président et du trésorier,
- 2 représentants du conseil du voyage en France,
- 3 représentants du conseil des TO et opérateurs de croisière,
- 4 représentants du conseil des distributeurs et assembleurs de voyages,
- 1 représentant du conseil du voyage d'affaires,
- 1 représentant du conseil des organisateurs de voyages de groupes (en la personne du président du CEAG),
- 1 représentant du conseil des organisateurs de congrès, séminaires et incentives, foires et salons,
1 représentant du conseil des organisateurs de voyages de jeunes,
-3 représentants du comité des régions,
- le président de l'APST et celui du SETO.
Ce nouveau CA se réunira le 4 octobre prochain dès 10h, dans le cadre du salon IFTM Top Resa pour élire le nouveau ou la nouvelle président(e) des EDV. « En matière de conditions d'éligibilité, rien n'est modifié dans les statuts », a rappelé Jean-Pierre Mas.
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Répondant à une question de Laurent Abitbol, président de Marietton Developpement et de Selectour, mais aussi vice-président de l'APST, qui s'intéressait aux modalités d'élection du président, Jean-Pierre Mas a aussi rappelé la particularité des statuts des EDV : seuls les membres du CA peuvent élire le président, mais tout membre du syndicat - qu'il siège au CA ou non - peut se présenter pour briguer la présidence.
« Quand j'ai été élu il y a 9 ans, je n'étais pas membre du CA », a rappelé Jean-Pierre Mas.
Pour l'heure, une seule candidate s'est déclarée officiellement : il s'agit de Valérie Boned, l'actuelle secrétaire générale des EDV, qui occupe également depuis quelques mois le poste de directrice générale non opérationnelle et mandataire sociale de Pacha Tours, société appartenant à Mumtaz Teker, l'actuel président de l'APST, également vice-président du SETO et membre du CA des EDV.
Vous suivez toujours ?
Pour certains observateurs du secteur, deux camps se dessinent clairement désormais : l'un mené par les producteurs - le SETO prenant toujours plus de place dans les instances de la profession depuis l'arrivée de Mumtaz Teker à la présidence de l'APST et l'intégration officielle du président du SETO au board des EDV.
L'autre qui représente les distributeurs, dirigé par Laurent Abitbol et dont on se demande qui se portera candidat en octobre...
« Je pense que nous sommes sortis de la crise »
Une fois les modifications statutaires validées, Jean-Pierre Mas a brossé un bref panorama des tendances de réservations pour l'été 2023.
Au 1er juin 2023, le niveau des réservations pour l'été est en progression de +7% par rapport à ce qu'il était à la même date en 2019, a indiqué le président des EDV.
« Une tendance plutôt optimiste, avec une progression sensible du nombre des dossiers, tandis que le chiffre d'affaires de ces réservations grimpe lui de 35% et que le panier moyen est en hausse de +27% Nous constatons donc une petite hausse des réservations, mais cela veut-il dire qu'il y aura un peu plus de vacanciers cet été ? Ce n'est pas certain.
Je crois qu'il y a un phénomène d'anticipation des réservations des vacances d'été, de crainte de les payer plus cher en attendant », a analysé le président du syndicat patronal, rappelant la diminution de -8% du nombre de dossiers sur l'hiver dernier et l'augmentation de +27% du volume d'affaires.
« Les Français qui partaient en vacances l'hiver en 2019 n'ont plus eu les moyens de partir ; c'est ce que j'appelle l'élargissement de la fracture sociale. En revanche, ceux qui avaient les moyens et n'ont pas dû faire d'arbitrages entre leurs vacances, le plein d'essence et remplir le caddie au supermarché, ont consommé un peu plus, sont montés en catégorie et ont allongé la durée de leurs vacances », a commenté Jean-Pierre Mas.
Quant au voyage d'affaires, l'activité se situe autour de 80 à 85% de celle de 2019, à périmètre constant.
De leur côté, les voyages pour les jeunes ont retrouvé les niveaux d'activité de 2019, « avec encore quelques difficultés pour la Grande-Bretagne », tandis que les croisiéristes opèrent un retour à la croissance.
« Je pense que nous sommes sortis de la crise, ce qui n'empêche pas de rester très vigilants. C'est le rôle des EDV, d'anticiper, de rester debout et en marche pour ses membres, d'aider à prévoir l'avenir, face aux problèmes d'attractivité notamment », a conclu Jean-Pierre Mas, rappelant aux adhérents intéressés qu'ils ont jusqu'au 30 juin prochain pour signer l'accord d'intéressement négocié par le syndicat, notamment pour les entreprises de moins de 50 salariés, afin de pouvoir l'intégrer dès 2023.
Au 1er juin 2023, le niveau des réservations pour l'été est en progression de +7% par rapport à ce qu'il était à la même date en 2019, a indiqué le président des EDV.
« Une tendance plutôt optimiste, avec une progression sensible du nombre des dossiers, tandis que le chiffre d'affaires de ces réservations grimpe lui de 35% et que le panier moyen est en hausse de +27% Nous constatons donc une petite hausse des réservations, mais cela veut-il dire qu'il y aura un peu plus de vacanciers cet été ? Ce n'est pas certain.
Je crois qu'il y a un phénomène d'anticipation des réservations des vacances d'été, de crainte de les payer plus cher en attendant », a analysé le président du syndicat patronal, rappelant la diminution de -8% du nombre de dossiers sur l'hiver dernier et l'augmentation de +27% du volume d'affaires.
« Les Français qui partaient en vacances l'hiver en 2019 n'ont plus eu les moyens de partir ; c'est ce que j'appelle l'élargissement de la fracture sociale. En revanche, ceux qui avaient les moyens et n'ont pas dû faire d'arbitrages entre leurs vacances, le plein d'essence et remplir le caddie au supermarché, ont consommé un peu plus, sont montés en catégorie et ont allongé la durée de leurs vacances », a commenté Jean-Pierre Mas.
Quant au voyage d'affaires, l'activité se situe autour de 80 à 85% de celle de 2019, à périmètre constant.
De leur côté, les voyages pour les jeunes ont retrouvé les niveaux d'activité de 2019, « avec encore quelques difficultés pour la Grande-Bretagne », tandis que les croisiéristes opèrent un retour à la croissance.
« Je pense que nous sommes sortis de la crise, ce qui n'empêche pas de rester très vigilants. C'est le rôle des EDV, d'anticiper, de rester debout et en marche pour ses membres, d'aider à prévoir l'avenir, face aux problèmes d'attractivité notamment », a conclu Jean-Pierre Mas, rappelant aux adhérents intéressés qu'ils ont jusqu'au 30 juin prochain pour signer l'accord d'intéressement négocié par le syndicat, notamment pour les entreprises de moins de 50 salariés, afin de pouvoir l'intégrer dès 2023.