Les difficultés de recrutement dans l’industrie du tourisme sont connues : pénurie de candidats, manque d’attractivité, sans compter sur un turn over important. Le constat est posé.
Huit entreprises sur dix déclarent avoir des difficultés structurelles de recrutement et quatre sur dix des difficultés à fidéliser leurs talents, selon les résultats d’une étude publiée en 2018 par bpifrance Le Lab.
C’est dans ce contexte, que Bpifrance a organisé, fin février 2020, une table-ronde et interrogé des professionnels du tourisme sur les bonnes pratiques RH et initiatives à mettre en place pour lutter contre ces difficultés.
Huit entreprises sur dix déclarent avoir des difficultés structurelles de recrutement et quatre sur dix des difficultés à fidéliser leurs talents, selon les résultats d’une étude publiée en 2018 par bpifrance Le Lab.
C’est dans ce contexte, que Bpifrance a organisé, fin février 2020, une table-ronde et interrogé des professionnels du tourisme sur les bonnes pratiques RH et initiatives à mettre en place pour lutter contre ces difficultés.
Redorer l'image de la profession
Horaires décalés, amplitude horaire, voie de garage… les métiers du tourisme et de l’hôtellerie-restauration souffrent d’une image négative. Un frein à l’orientation vers ces filières.
« Il faut parler de nos métiers de manière positive. Peut-être supprimer les carcans et laisser place à la créativité », préconise Karim Soleilhavoup, directeur général de Logis Hôtels, pour modifier l’image du secteur.
Autre levier : l'évolution de carrière. « On peut évoluer très vite. Ce qui n’est pas le cas dans beaucoup de secteur. Il faut le faire savoir », affirme Léa Lassarat, co-fondatrice d’hôtels, restaurants et spa en Normandie et dans les Alpes, présidente de la CCI Seine estuaire & femme et challenges.
« D’ici 5 ans, les entreprises vont être renversées, prédit Guillaume Légaut, directeur général de l'UCPA. Nous arrivons vers une logique de plein emploi.
Dance ce contexte favorable aux candidats, il faut remettre les RH au cœur de l’entreprise et accepter un autre partage de la valeur. D’ailleurs, le DRH est devenu le directeur de la transformation de l’entreprise. », complète Guillaume Légaut.
« Il faut parler de nos métiers de manière positive. Peut-être supprimer les carcans et laisser place à la créativité », préconise Karim Soleilhavoup, directeur général de Logis Hôtels, pour modifier l’image du secteur.
Autre levier : l'évolution de carrière. « On peut évoluer très vite. Ce qui n’est pas le cas dans beaucoup de secteur. Il faut le faire savoir », affirme Léa Lassarat, co-fondatrice d’hôtels, restaurants et spa en Normandie et dans les Alpes, présidente de la CCI Seine estuaire & femme et challenges.
« D’ici 5 ans, les entreprises vont être renversées, prédit Guillaume Légaut, directeur général de l'UCPA. Nous arrivons vers une logique de plein emploi.
Dance ce contexte favorable aux candidats, il faut remettre les RH au cœur de l’entreprise et accepter un autre partage de la valeur. D’ailleurs, le DRH est devenu le directeur de la transformation de l’entreprise. », complète Guillaume Légaut.
Impliquer les salariés
La participation des salariés à la vie de l’entreprise reste une bonne manière de mettre en place une ambiance chaleureuse et par ricochet d’avoir des collaborateurs motivés et in fine d’améliorer le service.
« A travers l’étude, il apparaît qu’assez peu de leviers soient utilisés, par exemple, dans le cadre de la fidélisation, 45% des entreprises versent des primes individuelles de performance, 46% ont recours à l’actionnariat salarié. Ce sont de bons moyens de capter des candidats et de les fidéliser », souligne Elise Tissier, directrice de bpifrance Le Lab.
« Encore plus étonnant, seules 39% des entreprises interrogées organisent des réunions d’équipes ou des moments de convivialité, alors que ce sont des actions peu coûteuses », poursuit-elle.
Dans cette optique, Léa Lassarat a mis en place dans ses hôtels et restaurants des primes de parrainages. Chaque employé est parrainé par une personne d’un autre service.
Autre piste : Le management reste un outil privilégié pour motiver et fidéliser les collaborateurs. « La notion de contrôle va disparaître. Le manager reste central dans sa fonction de donner du sens, de créer le lien entre la stratégie et les actions du quotidien », affirme directrice de bpifrance Le Lab.
« A travers l’étude, il apparaît qu’assez peu de leviers soient utilisés, par exemple, dans le cadre de la fidélisation, 45% des entreprises versent des primes individuelles de performance, 46% ont recours à l’actionnariat salarié. Ce sont de bons moyens de capter des candidats et de les fidéliser », souligne Elise Tissier, directrice de bpifrance Le Lab.
« Encore plus étonnant, seules 39% des entreprises interrogées organisent des réunions d’équipes ou des moments de convivialité, alors que ce sont des actions peu coûteuses », poursuit-elle.
Dans cette optique, Léa Lassarat a mis en place dans ses hôtels et restaurants des primes de parrainages. Chaque employé est parrainé par une personne d’un autre service.
Autre piste : Le management reste un outil privilégié pour motiver et fidéliser les collaborateurs. « La notion de contrôle va disparaître. Le manager reste central dans sa fonction de donner du sens, de créer le lien entre la stratégie et les actions du quotidien », affirme directrice de bpifrance Le Lab.
Former ses collaborateurs
« Recruter et fidéliser n’est pas notre préoccupation principale, mais de s’adapter aux jeunes d’aujourd’hui. Ils sont nomades, adeptes du digital et cherchent dans l’entreprise la confiance et du sens. La solution est la formation », affirme Guillaume Légaut, directeur de l’UCPA qui embauche 13 000 collaborateurs, soit 3 000 emplois équivalent temps plein à l’année.
L’association investit dans la formation. 1 500 jeunes sont formés par an sur des parcours de formation initiales et 400 000 heures de formation continue délivrées.
La formation et le développement des compétences semblent être une moyen de développer le vivier des candidats.
« Il y a un besoin de formations courtes, pragmatiques, pour permettre à des gens qui en ont envie et ne sont pas forcément du métier de se former. », selon Karim Soleilhavoup, DG de Logis Hôtels.
La loi pour la Liberté de choisir son avenir professionnel va dans cette direction en développant et facilitant l’accès à la formation.
Lire aussi : Apprentissage et formation professionnelle : ce qui change pour les salariés
L’association investit dans la formation. 1 500 jeunes sont formés par an sur des parcours de formation initiales et 400 000 heures de formation continue délivrées.
La formation et le développement des compétences semblent être une moyen de développer le vivier des candidats.
« Il y a un besoin de formations courtes, pragmatiques, pour permettre à des gens qui en ont envie et ne sont pas forcément du métier de se former. », selon Karim Soleilhavoup, DG de Logis Hôtels.
La loi pour la Liberté de choisir son avenir professionnel va dans cette direction en développant et facilitant l’accès à la formation.
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Publié par Caroline Lelievre
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