Missions
Le conservateur, ou le directeur, d’un musée de France a pour mission de promouvoir et d’entretenir les collections d’œuvres d’art qui appartiennent au musée, ici le Mucem à Marseille - DR : JDL
Le conservateur, ou le directeur, d’un « musée de France » (appellation délivrée par le ministère de la Culture ; ils sont actuellement plus de 1200) a pour mission de promouvoir et d’entretenir les collections d’œuvres d’art qui appartiennent au musée, et en règle générale la valorisation du patrimoine culturel dont il a la charge.
Ce métier (statut de « conservateur du patrimoine ») relève de la Fonction publique (de l’Etat ou des collectivités territoriales).
Il s’exerce soit dans des musées nationaux (il est alors nommé par le ministère) soit dans des musées territoriaux (il est recruté directement par la collectivité après publication d’un poste).
Enfin, il peut exercer auprès d’un musée privé (le plus souvent associatif) en position de disponibilité de la fonction publique.
Les tâches sont diverses et variées telles que :
- La tenue des inventaires des collections
- La politique d’acquisition d’œuvres
- Les recherches scientifiques sur les œuvres
- Le suivi de la restauration des œuvres
- La présentation des collections permanentes et l’organisation d’expositions temporaires
- L’aménagement de l’espace et la scénographie des expositions
- La gestion des animations du musée (visites guidées, visites scolaires, événementiel...)
- La gestion administrative et budgétaire du musée
- Le management de l’équipe (archéologues, agents d’accueil, restaurateurs...)
- La collaboration avec d’autres musées, la mise en place de partenariats
- Les relations avec la collectivité propriétaire des collections (élaboration et défense du budget, rapports d’activités, etc.)
C’est un métier sédentaire mais qui peut impliquer des déplacements pour des partenariats avec d’autres musées et institutions.
Ce métier (statut de « conservateur du patrimoine ») relève de la Fonction publique (de l’Etat ou des collectivités territoriales).
Il s’exerce soit dans des musées nationaux (il est alors nommé par le ministère) soit dans des musées territoriaux (il est recruté directement par la collectivité après publication d’un poste).
Enfin, il peut exercer auprès d’un musée privé (le plus souvent associatif) en position de disponibilité de la fonction publique.
Les tâches sont diverses et variées telles que :
- La tenue des inventaires des collections
- La politique d’acquisition d’œuvres
- Les recherches scientifiques sur les œuvres
- Le suivi de la restauration des œuvres
- La présentation des collections permanentes et l’organisation d’expositions temporaires
- L’aménagement de l’espace et la scénographie des expositions
- La gestion des animations du musée (visites guidées, visites scolaires, événementiel...)
- La gestion administrative et budgétaire du musée
- Le management de l’équipe (archéologues, agents d’accueil, restaurateurs...)
- La collaboration avec d’autres musées, la mise en place de partenariats
- Les relations avec la collectivité propriétaire des collections (élaboration et défense du budget, rapports d’activités, etc.)
C’est un métier sédentaire mais qui peut impliquer des déplacements pour des partenariats avec d’autres musées et institutions.
Points forts
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- L’accomplissement d’une mission de service public
- Le travail dans le monde de la culture et des arts, la rencontre des artistes, le contact avec des collections variées
- Le challenge créatif pour réussir les expositions
- L’expérience de la direction d’établissement et de l’encadrement d’un personnel
- Le travail dans le monde de la culture et des arts, la rencontre des artistes, le contact avec des collections variées
- Le challenge créatif pour réussir les expositions
- L’expérience de la direction d’établissement et de l’encadrement d’un personnel
Formation
Bac +3 au minimum (histoire de l’art, histoire, ethnologie...), pour pouvoir présenter le concours d’accès au corps des conservateurs organisé par l’Institut national du patrimoine.
A l’issue du concours, l’INP offre une formation de 18 mois en alternance et rémunérée.
A l’issue du concours, l’INP offre une formation de 18 mois en alternance et rémunérée.
Rémunération
Environ 20K€ pour un premier poste. Et une moyenne de 48K€ en fin de carrière.
Compétences
- Avant tout la polyvalence
- Connaissance de l’histoire de l’art et des métiers du patrimoine
- Aptitude à assimiler de nouvelles disciplines et les mettre en pratique (gestion administrative et budgétaire, connaissance des institutions publiques, législation française et internationale en matière de commerce de l’art et de protection du patrimoine)
- Aptitude à diriger une équipe
- Connaissances techniques sur les matériaux de l’œuvre d’art (conservation préventive, restauration)
- Expérience en animation et événementiel bienvenue
- Connaissance de l’histoire de l’art et des métiers du patrimoine
- Aptitude à assimiler de nouvelles disciplines et les mettre en pratique (gestion administrative et budgétaire, connaissance des institutions publiques, législation française et internationale en matière de commerce de l’art et de protection du patrimoine)
- Aptitude à diriger une équipe
- Connaissances techniques sur les matériaux de l’œuvre d’art (conservation préventive, restauration)
- Expérience en animation et événementiel bienvenue
Qualités bienvenues
Vous êtes passionné par l’histoire de l’art et tout ce qui touche au patrimoine culturel.
Très créatif, vous êtes à l’aise avec l’histoire du patrimoine et les artistes, et excellent communicant pour les mettre en valeur.
Vous êtes en outre doté de :
- Curiosité intellectuelle et ouverture d’esprit afin de renouveler l’offre auprès du grand public
- Sens aigu de la communication
- Goût pour le travail en équipe
- Esprit de synthèse
- Sens de l’initiative
Très créatif, vous êtes à l’aise avec l’histoire du patrimoine et les artistes, et excellent communicant pour les mettre en valeur.
Vous êtes en outre doté de :
- Curiosité intellectuelle et ouverture d’esprit afin de renouveler l’offre auprès du grand public
- Sens aigu de la communication
- Goût pour le travail en équipe
- Esprit de synthèse
- Sens de l’initiative
Débouchés et évolution professionnelle
Un conservateur de musée peut se spécialiser dans des domaines particuliers, comme l’archéologie, les monuments historiques, les archives, ou le patrimoine scientifique, technique et naturel.
À terme, il peut accéder à un poste de conservateur général.
Ou se mettre en disponibilité pendant quelques années pour exercer dans le privé auprès de grandes collections, fondations et mécénat d’entreprises.
À terme, il peut accéder à un poste de conservateur général.
Ou se mettre en disponibilité pendant quelques années pour exercer dans le privé auprès de grandes collections, fondations et mécénat d’entreprises.
Témoignage de pro
Nicolas Bel, Conseiller pour les musées, DRAC du Limousin
C’est une vraie mission de service public et un métier de passion.
« On vient généralement à ce métier par passion pour un pan de l’histoire ou de l’histoire de l’art.
Depuis quelques années, on voit également arriver des candidats venus d’autres horizons, par des filières un peu différentes comme l’ethnologie ou le patrimoine naturel et technique.
Ces derniers profils permettent de mettre en valeur des éléments souvent peu mis en valeur dans les réserves des musées, des herbiers, des collections scientifiques, des séries d’histoire naturelle ou d'ethnographie.
Quelle que soit la filière, il faut avoir le niveau minimum de la licence, et de préférence un master ou un doctorat, pour pouvoir se présenter au concours de l'Institut national du patrimoine.
Les lauréats sont ensuite pris en charge pour une formation d’un an et demi, moitié théorique, moitié professionnelle, avec des stages dans plusieurs établissements, dont un dans une autre spécialité que la sienne, - pour moi par exemple, j’avais été pris en histoire de l’art et archéologie du Proche-Orient, et j’ai fait un stage au Museum national d’histoire naturelle - et un stage dans une institution culturelle à l’étranger.
Au sortir de la formation, ceux qui ont été recrutés par l’Etat sont nommés d’office à un poste vacant, dans un musée national ou une administration culturelle.
Ceux qui viennent par la fonction publique territoriale postulent directement aux offres d'emploi, au sein des 1200 musées en France (dont la grande majorité sont gérés par des municipalités) ce qui permet souvent de trouver des postes conformes à ses goûts.
Le candidat garde le bénéfice du concours pendant deux ans, parfois trois, mais il est très rare de n’avoir pas trouvé de poste avant ce terme. Selon les années, le concours détermine une trentaine de conservateurs, répartis entre les archives, les musées, l’archéologie et le patrimoine scientifique.
La motivation principale pour exercer ce métier reste l’intérêt pour le sens de l’histoire, la sensibilité aux rapports avec les hommes, de différentes périodes et cultures, qui ont produit des œuvres qui provoquent l’admiration de nos contemporains. Puis selon les rencontres et les orientations, on choisit un domaine d’excellence.
Mais il faut savoir que le poste demande avant tout d’être polyvalent. La mission principale est de préserver les collections, donc de développer des relations de proximité avec les œuvres, un lien étroit qu’on doit enrichir de recherches, de lectures, de curiosité intellectuelle, sans distinction du type de collections, qui peuvent être hétéroclites.
Il faut également avoir des aptitudes au management, de la rigueur budgétaire, et de la souplesse pour s’adapter à l’environnement d’employeurs institutionnels, pour qui la culture n’est pas forcément la priorité numéro 1.
Ainsi dans la même matinée, on peut être amené à mettre en forme le budget prévisionnel de la structure, recevoir un groupe d’enfants, s’entretenir avec les délégués du personnel et rédiger la notice d’un catalogue d’exposition avant le déjeuner.
C’est un métier qu’on ne peut faire que par passion. Il ne mène pas à l’enrichissement financier, mais il donne en permanence le sentiment d’être utile. C’est une vraie mission de service public, et si vous n’avez pas cette vocation au départ, vous l’acquérez au fil du temps. »
« On vient généralement à ce métier par passion pour un pan de l’histoire ou de l’histoire de l’art.
Depuis quelques années, on voit également arriver des candidats venus d’autres horizons, par des filières un peu différentes comme l’ethnologie ou le patrimoine naturel et technique.
Ces derniers profils permettent de mettre en valeur des éléments souvent peu mis en valeur dans les réserves des musées, des herbiers, des collections scientifiques, des séries d’histoire naturelle ou d'ethnographie.
Quelle que soit la filière, il faut avoir le niveau minimum de la licence, et de préférence un master ou un doctorat, pour pouvoir se présenter au concours de l'Institut national du patrimoine.
Les lauréats sont ensuite pris en charge pour une formation d’un an et demi, moitié théorique, moitié professionnelle, avec des stages dans plusieurs établissements, dont un dans une autre spécialité que la sienne, - pour moi par exemple, j’avais été pris en histoire de l’art et archéologie du Proche-Orient, et j’ai fait un stage au Museum national d’histoire naturelle - et un stage dans une institution culturelle à l’étranger.
Au sortir de la formation, ceux qui ont été recrutés par l’Etat sont nommés d’office à un poste vacant, dans un musée national ou une administration culturelle.
Ceux qui viennent par la fonction publique territoriale postulent directement aux offres d'emploi, au sein des 1200 musées en France (dont la grande majorité sont gérés par des municipalités) ce qui permet souvent de trouver des postes conformes à ses goûts.
Le candidat garde le bénéfice du concours pendant deux ans, parfois trois, mais il est très rare de n’avoir pas trouvé de poste avant ce terme. Selon les années, le concours détermine une trentaine de conservateurs, répartis entre les archives, les musées, l’archéologie et le patrimoine scientifique.
La motivation principale pour exercer ce métier reste l’intérêt pour le sens de l’histoire, la sensibilité aux rapports avec les hommes, de différentes périodes et cultures, qui ont produit des œuvres qui provoquent l’admiration de nos contemporains. Puis selon les rencontres et les orientations, on choisit un domaine d’excellence.
Mais il faut savoir que le poste demande avant tout d’être polyvalent. La mission principale est de préserver les collections, donc de développer des relations de proximité avec les œuvres, un lien étroit qu’on doit enrichir de recherches, de lectures, de curiosité intellectuelle, sans distinction du type de collections, qui peuvent être hétéroclites.
Il faut également avoir des aptitudes au management, de la rigueur budgétaire, et de la souplesse pour s’adapter à l’environnement d’employeurs institutionnels, pour qui la culture n’est pas forcément la priorité numéro 1.
Ainsi dans la même matinée, on peut être amené à mettre en forme le budget prévisionnel de la structure, recevoir un groupe d’enfants, s’entretenir avec les délégués du personnel et rédiger la notice d’un catalogue d’exposition avant le déjeuner.
C’est un métier qu’on ne peut faire que par passion. Il ne mène pas à l’enrichissement financier, mais il donne en permanence le sentiment d’être utile. C’est une vraie mission de service public, et si vous n’avez pas cette vocation au départ, vous l’acquérez au fil du temps. »