La pagaille à l'aéroport de Paris Orly, en juillet 2017 © DR MS
Face aux retards dans les aéroports européens, les compagnies aériennes s'alarment auprès de Bruxelles.
Dans une lettre ouverte, adressée le lundi 28 août 2017 au Conseil des ministres de la justice et de l'intérieur de l'Union européenne, l'Association internationale du transport aérien (Iata), rejoint par Airlines for Europe (A4E), Airports council international Europe (ACI), European regional airlines (Era) et la Représentation internationale des compagnies aériennes en Europe (Aire), dressent le constat d'une "situation inacceptable" cet été.
En cause, le nouveau règlement 458/2017, mis en place en avril dernier, imposant d'examiner les pièces d'identité, ainsi que la présence des voyageurs sur les listes d'Interpol, à l'entrée comme à la sortie de l'espace Schengen. 319 millions de passagers par an sont ainsi concernés.
Et depuis sa mise en place, cette mesure de protection contre le terrorisme n'a eu pour unique effet que "le chaos et des retards considérables de vols", explique la lettre.
Les compagnies aériennes résument : "les contrôles supplémentaires signifient en moyenne un temps de traitement supplémentaire de 20 secondes par passager, ce qui signifie qu'il peut prendre une heure supplémentaire pour traiter les passagers sur un vol".
Dans une lettre ouverte, adressée le lundi 28 août 2017 au Conseil des ministres de la justice et de l'intérieur de l'Union européenne, l'Association internationale du transport aérien (Iata), rejoint par Airlines for Europe (A4E), Airports council international Europe (ACI), European regional airlines (Era) et la Représentation internationale des compagnies aériennes en Europe (Aire), dressent le constat d'une "situation inacceptable" cet été.
En cause, le nouveau règlement 458/2017, mis en place en avril dernier, imposant d'examiner les pièces d'identité, ainsi que la présence des voyageurs sur les listes d'Interpol, à l'entrée comme à la sortie de l'espace Schengen. 319 millions de passagers par an sont ainsi concernés.
Et depuis sa mise en place, cette mesure de protection contre le terrorisme n'a eu pour unique effet que "le chaos et des retards considérables de vols", explique la lettre.
Les compagnies aériennes résument : "les contrôles supplémentaires signifient en moyenne un temps de traitement supplémentaire de 20 secondes par passager, ce qui signifie qu'il peut prendre une heure supplémentaire pour traiter les passagers sur un vol".
Plus de moyens et moins de contrôles
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"Nous soutenons des contrôles aux frontières supplémentaires si les gouvernements pensent que cela améliore la sécurité des citoyens européens. Mais nous avions prévenu que cela nécessitait plus de ressources pour éviter les retards", sans que cela soit pris en compte, poursuivent les leaders de l'aviation européenne.
"Le nombre de vols retardés en raison des problèmes de contrôle aux frontières augmente de 97%, ce qui est totalement inacceptable".
Deux solutions sont proposées à Bruxelles. D'abord, la mise en place par les gouvernements de davantage d'agents, de moyens dans les aéroports et de systèmes automatisés.
Ensuite, la suppression des contrôles aux frontières depuis la France métropolitaine vers les Antilles et La Réunion.
Faute de quoi, il faudra "s'attendre à de sérieux blocages", conclut la lettre.
"Le nombre de vols retardés en raison des problèmes de contrôle aux frontières augmente de 97%, ce qui est totalement inacceptable".
Deux solutions sont proposées à Bruxelles. D'abord, la mise en place par les gouvernements de davantage d'agents, de moyens dans les aéroports et de systèmes automatisés.
Ensuite, la suppression des contrôles aux frontières depuis la France métropolitaine vers les Antilles et La Réunion.
Faute de quoi, il faudra "s'attendre à de sérieux blocages", conclut la lettre.