Ce n’est pas un secret, les deux hommes ne s’aiment pas... DR : Air France-KLM
La crise sanitaire a provoqué l’effondrement de la valeur boursière d’Air France, la rendant, théoriquement, opéable.
Théoriquement parce que l’Etat français possède encore 14% du capital de la Compagnie et s’y opposerait à coup sûr.
Le Covid-19 qui a provoqué une fermeture généralisée des frontières explique que la compagnie tricolore a décidé de stopper entre 70 et 90% de son programme.
Les pertes, évaluées initialement à 200 millions d’euros, risquent d’être abyssales et de mettre à mal le devenir du transporteur.
A tel point que certains se demandent à quelle hauteur l’Etat français va devoir intervenir pour renflouer la compagnie et si, à l’instar d’Alitalia, la nationalisation n’est pas la seule issue possible ?
Bruno Lemaire, ministre de l'Economie et des finances n'écarte aucune hypothèse. Il est prêt à aller jusqu'à la nationalisation si la situation de certaines grandes entreprises je justifie.
AF a déjà réduit déjà toutes les dépenses non liées à l’opérationnel, gèle les nouvelles embauches, et propose le report de billets à tous ses clients. La sortie de crise pourrait s’avérer très compliquée et annihiler les efforts et le plan de redressement mis en place par Benjamin Smith.
Par ailleurs, si Air France revenait dans le giron de l’Etat, la donne sociale et syndicale s’en trouveraient chamboulées pour une période indéterminée.
Mais il y a encore plus compliqué : quid de KLM ?
Théoriquement parce que l’Etat français possède encore 14% du capital de la Compagnie et s’y opposerait à coup sûr.
Le Covid-19 qui a provoqué une fermeture généralisée des frontières explique que la compagnie tricolore a décidé de stopper entre 70 et 90% de son programme.
Les pertes, évaluées initialement à 200 millions d’euros, risquent d’être abyssales et de mettre à mal le devenir du transporteur.
A tel point que certains se demandent à quelle hauteur l’Etat français va devoir intervenir pour renflouer la compagnie et si, à l’instar d’Alitalia, la nationalisation n’est pas la seule issue possible ?
Bruno Lemaire, ministre de l'Economie et des finances n'écarte aucune hypothèse. Il est prêt à aller jusqu'à la nationalisation si la situation de certaines grandes entreprises je justifie.
AF a déjà réduit déjà toutes les dépenses non liées à l’opérationnel, gèle les nouvelles embauches, et propose le report de billets à tous ses clients. La sortie de crise pourrait s’avérer très compliquée et annihiler les efforts et le plan de redressement mis en place par Benjamin Smith.
Par ailleurs, si Air France revenait dans le giron de l’Etat, la donne sociale et syndicale s’en trouveraient chamboulées pour une période indéterminée.
Mais il y a encore plus compliqué : quid de KLM ?
Les 2 compagnies ne s’aiment plus...
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Le gouvernement pourrait-il nationaliser aussi le Groupe néerlandais qui, manifestement semble moins souffrir que sa maison-mère et financièrement mieux tirer son épingle du jeu ?
Poser la question c’est y répondre car les Néerlandais qui ont senti venir le pâté, sont montés en catimini et sans crier gare en 2019 au capital du Groupe français, avec une participation de 12,68%.
Et sans faire de mystères sur leur l’intention d’y grimper encore à la même hauteur que la France (14,3%). Ambiance...
En effet, il y a longtemps que les deux entreprises à la culture et aux stratégies radicalement différentes, ne s’aiment plus et leurs dirigeants respectifs se détestent cordialement.
En outre, même si Air France-KLM est un groupe français, contrôlé par AF avec son siège à Paris, coté à la Bourse de Paris, l’intervention batave début 2019 a été mal vécue aussi au niveau diplomatique par Bercy.
Bref, la crise sanitaire pourrait peut-être s’avérer une opportunité idéale de mettre fin à un drôle d’attelage qui, depuis longtemps, ne tire plus dans la même direction
Seuls Bruno Lemaire et Benjamin Smith détiennent la clé de l'équation...
Poser la question c’est y répondre car les Néerlandais qui ont senti venir le pâté, sont montés en catimini et sans crier gare en 2019 au capital du Groupe français, avec une participation de 12,68%.
Et sans faire de mystères sur leur l’intention d’y grimper encore à la même hauteur que la France (14,3%). Ambiance...
En effet, il y a longtemps que les deux entreprises à la culture et aux stratégies radicalement différentes, ne s’aiment plus et leurs dirigeants respectifs se détestent cordialement.
En outre, même si Air France-KLM est un groupe français, contrôlé par AF avec son siège à Paris, coté à la Bourse de Paris, l’intervention batave début 2019 a été mal vécue aussi au niveau diplomatique par Bercy.
Bref, la crise sanitaire pourrait peut-être s’avérer une opportunité idéale de mettre fin à un drôle d’attelage qui, depuis longtemps, ne tire plus dans la même direction
Seuls Bruno Lemaire et Benjamin Smith détiennent la clé de l'équation...
Publié par Jean Da Luz
Directeur de la rédaction - TourMaG.com
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