L'aide à la restructuration permettra à Corsair de financer en partie du plan de restructuration - Crédit photo : Corsair
Les aides consenties par l'Etat pour aider Corsair déjà en difficulté à surmonter la crise liée au covid-19 ont reçu le feu vert de Bruxelles.
La Commission européenne a autorisé la première aide à la restructuration de 106,7 millions d'euros ainsi que la seconde d'un montant de 30,2 millions d'euros qui prendra la forme d'un crédit d'impôt.
Mme Margrethe Vestager, vice-présidente exécutive chargée de la politique de concurrence, s'est exprimée en ces termes: « Corsair connaissait des difficultés financières, qui se sont trouvées aggravées par la pandémie de coronavirus. Les décisions de ce jour permettent à la France de soutenir la compagnie aérienne au moyen de deux mesures distinctes.
L'aide à la restructuration permettra à Corsair de financer en partie le plan de restructuration censé rétablir sa viabilité et contribuera à éviter des perturbations pour les passagers dans les territoires ultrapériphériques de l'Union européenne.
La seconde mesure compensera le préjudice subi par Corsair en raison de la pandémie de coronavirus, qui a frappé particulièrement durement le secteur de l'aviation.»
La Commission européenne a autorisé la première aide à la restructuration de 106,7 millions d'euros ainsi que la seconde d'un montant de 30,2 millions d'euros qui prendra la forme d'un crédit d'impôt.
Mme Margrethe Vestager, vice-présidente exécutive chargée de la politique de concurrence, s'est exprimée en ces termes: « Corsair connaissait des difficultés financières, qui se sont trouvées aggravées par la pandémie de coronavirus. Les décisions de ce jour permettent à la France de soutenir la compagnie aérienne au moyen de deux mesures distinctes.
L'aide à la restructuration permettra à Corsair de financer en partie le plan de restructuration censé rétablir sa viabilité et contribuera à éviter des perturbations pour les passagers dans les territoires ultrapériphériques de l'Union européenne.
La seconde mesure compensera le préjudice subi par Corsair en raison de la pandémie de coronavirus, qui a frappé particulièrement durement le secteur de l'aviation.»
Composition de l'aide à la restructuration
L'aide à la restructuration, d'un montant de 106,7 millions d'euros, est composée de reports d'imposition ou de taxation (21,9 millions d'euros), d'un crédit d'impôt (4,8 millions d'euros), d'un prêt à taux réduit (18 millions d'euros) et d'un prêt participatif (62 millions d'euros).
Le montant de l'aide à la restructuration représente moins de 50 % des coûts de restructuration. Le reste de ces coûts sera couvert par une contribution propre, fournie par un actionnaire actuel (TUI), des actionnaires à venir (un consortium d'investisseurs présents principalement dans le secteur du tourisme) et d'autres ressources disponibles (notamment la vente de trois avions). Dans le contexte de la restructuration, les actionnaires actuels (Diamondale et TUI) se retireront de l'entreprise.
Elle sera également s'accompagné d'un plan de restructuration visant à rétablir la viabilité de Corsair d'ici à 2023.
Ce plan prévoit une réduction des coûts salariaux, la concentration des activités de la compagnie sur ses principales liaisons rentables vers les territoires français d'outre-mer, l'optimisation de la flotte et l'abandon des liaisons déficitaires.
Le montant de l'aide à la restructuration représente moins de 50 % des coûts de restructuration. Le reste de ces coûts sera couvert par une contribution propre, fournie par un actionnaire actuel (TUI), des actionnaires à venir (un consortium d'investisseurs présents principalement dans le secteur du tourisme) et d'autres ressources disponibles (notamment la vente de trois avions). Dans le contexte de la restructuration, les actionnaires actuels (Diamondale et TUI) se retireront de l'entreprise.
Elle sera également s'accompagné d'un plan de restructuration visant à rétablir la viabilité de Corsair d'ici à 2023.
Ce plan prévoit une réduction des coûts salariaux, la concentration des activités de la compagnie sur ses principales liaisons rentables vers les territoires français d'outre-mer, l'optimisation de la flotte et l'abandon des liaisons déficitaires.