Le parc national de Tortuguero au Costa Rica est situé dans la "Humedal Caribe Noreste", zone humide protégée au niveau international - DR creative commons, rsasse63
Le Costa Rica est en train de devenir une destination phare.
Avec près de 3% de progression entre le 1er semestre 2016 et 2017, le nombre de visiteurs internationaux augmente de manière générale et en particulier via le transport aérien, qui s’intensifie de 5%.
Historiquement, l’Amérique du Nord est le marché numéro 1 pour le pays. Et à eux seuls, les États-Unis cumulent plus d’un million de visiteurs par an.
Même s'ils sont encore loin d'inverser la tendance, de plus en plus d’Européens sont attirés par le pays.
Avec près de 3% de progression entre le 1er semestre 2016 et 2017, le nombre de visiteurs internationaux augmente de manière générale et en particulier via le transport aérien, qui s’intensifie de 5%.
Historiquement, l’Amérique du Nord est le marché numéro 1 pour le pays. Et à eux seuls, les États-Unis cumulent plus d’un million de visiteurs par an.
Même s'ils sont encore loin d'inverser la tendance, de plus en plus d’Européens sont attirés par le pays.
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En 2016, 450 000 touristes sont venus de toute l’Europe. Et au premier semestre 2017, le nombre de touristes du vieux continent augmentait de 6% par rapport à la même période en 2016.
Et ils ne font pas que passer : les Européens restent en moyenne 17 jours au Costa Rica, et se déplacent d’une destination à une autre. Une durée idéale selon l'Institut Costaricien du Tourisme (ITC) pour des voyageurs souhaitant prendre leur temps et découvrir en profondeur la culture locale.
En conséquence, les compagnies européennes se positionnent sur la destination.
British Airways à Londres, Edelweiss Air à Zurich, Iberia à Madrid, Air France à Paris : les Européens n’ont que l’embarras du choix pour se rendre au Costa Rica.
Dès octobre 2018, KLM affrètera 2 vols hebdomadaires à partir d’Amsterdam et en mars 2018, Lufthansa prévoit 2 vols par semaine au départ de Francfort.
Avec plus de 35 000 visiteurs, l'Hexagone se place comme la cible touristique numéro 1 pour le Costa Rica.
Par conséquent, le pays lui fait des appels du pied. Entre le 2 octobre et le 4 octobre 2017, un roadshow a présenté la destination dans plusieurs villes françaises ; et un site portail BtoB sera lancé fin octobre 2017 en direction des agents de voyages.
Air France prévoit une extension de ses vols pour San José. Les rotations ne seront plus saisonnières mais annuelles. Les vols reprendront le 21 octobre 2017 jusqu'à fin avril 2018, à raison de 3 vols par semaine, et la compagnie ajoutera 2 vols par semaine entre mai et octobre (pendant la saison des pluies).
Et ils ne font pas que passer : les Européens restent en moyenne 17 jours au Costa Rica, et se déplacent d’une destination à une autre. Une durée idéale selon l'Institut Costaricien du Tourisme (ITC) pour des voyageurs souhaitant prendre leur temps et découvrir en profondeur la culture locale.
En conséquence, les compagnies européennes se positionnent sur la destination.
British Airways à Londres, Edelweiss Air à Zurich, Iberia à Madrid, Air France à Paris : les Européens n’ont que l’embarras du choix pour se rendre au Costa Rica.
Dès octobre 2018, KLM affrètera 2 vols hebdomadaires à partir d’Amsterdam et en mars 2018, Lufthansa prévoit 2 vols par semaine au départ de Francfort.
Avec plus de 35 000 visiteurs, l'Hexagone se place comme la cible touristique numéro 1 pour le Costa Rica.
Par conséquent, le pays lui fait des appels du pied. Entre le 2 octobre et le 4 octobre 2017, un roadshow a présenté la destination dans plusieurs villes françaises ; et un site portail BtoB sera lancé fin octobre 2017 en direction des agents de voyages.
Air France prévoit une extension de ses vols pour San José. Les rotations ne seront plus saisonnières mais annuelles. Les vols reprendront le 21 octobre 2017 jusqu'à fin avril 2018, à raison de 3 vols par semaine, et la compagnie ajoutera 2 vols par semaine entre mai et octobre (pendant la saison des pluies).
Un tourisme environnemental
Le Costa Rica cherche à attirer du monde, donc, mais en évitant à tout prix le tourisme de masse.
Aucune infrastructure n'est d'ailleurs prévue pour ce public. La cible est au contraire un tourisme organisé en petits groupes, autour d'une thématique nature, découverte et aventure.
Pas de changement radical dans sa politique touristique : l'image du Costa Rica (un système politique plutôt pacifique et empathique, une population très accueillante et une nature luxuriante) est déjà attrayante pour un public recherchant un mode de vie sain et écologique. Le pays mise donc tout sur son argument numéro 1 : sa politique environnementale.
Montagnes et volcans, plages de sable blanc, forêts tropicales humides ou sèches... Le pays est déjà très reconnu et apprécié pour sa diversité de paysages.
Une géographie variée et un grand nombre de microclimats, un écosystème protégé (plus du quart du pays est classé en parc naturel et le pays est recouvert de forêts à 50%) et une faune rare, grâce à la position du pays entre Caraïbe et Pacifique.
L'ITC investit donc 3 millions de dollars sur 3 ans pour soutenir les zones sauvages protégées et améliorer les infrastructures afin de permettre aux touristes de s'y déplacer.
Les premiers bénéficiaires du programme seront, en 2018, le Parc National du Volcan Tenorio et le Parc National de Manuel Antonio. Un nouveau logiciel lié à la vente de billets d'entrée sera mis en place pendant la même période.
Aucune infrastructure n'est d'ailleurs prévue pour ce public. La cible est au contraire un tourisme organisé en petits groupes, autour d'une thématique nature, découverte et aventure.
Pas de changement radical dans sa politique touristique : l'image du Costa Rica (un système politique plutôt pacifique et empathique, une population très accueillante et une nature luxuriante) est déjà attrayante pour un public recherchant un mode de vie sain et écologique. Le pays mise donc tout sur son argument numéro 1 : sa politique environnementale.
Montagnes et volcans, plages de sable blanc, forêts tropicales humides ou sèches... Le pays est déjà très reconnu et apprécié pour sa diversité de paysages.
Une géographie variée et un grand nombre de microclimats, un écosystème protégé (plus du quart du pays est classé en parc naturel et le pays est recouvert de forêts à 50%) et une faune rare, grâce à la position du pays entre Caraïbe et Pacifique.
L'ITC investit donc 3 millions de dollars sur 3 ans pour soutenir les zones sauvages protégées et améliorer les infrastructures afin de permettre aux touristes de s'y déplacer.
Les premiers bénéficiaires du programme seront, en 2018, le Parc National du Volcan Tenorio et le Parc National de Manuel Antonio. Un nouveau logiciel lié à la vente de billets d'entrée sera mis en place pendant la même période.
La "wellness pura vida"
L'environnement, c'est l'argument principal du Costa Rica, et c'est sans doute la raison pour laquelle le Président de la République a été désigné ambassadeur de l'année internationale du tourisme durable.
Un positionnement "naturel" auquel s'ajoute en parallèle une nouvelle orientation : la "wellness pura vida". Traduire : du fun et du bien-être.
D'abord, via la culture culinaire du pays. La diversité de la cuisine traditionnelle est bien entendu mise en avant, mais sa version modernisée et "revisitée" est un nouvel argument, qui vise à montrer la vitalité du pays en matière de gastronomie.
Les touristes peuvent aussi visiter les champs bio de caféiers et cacaotiers, avec en ligne de mire un discours durable et environnemental.
Bien manger et faire du sport. Trekking, rafting, kayak, surf... Le Costa Rica met en avant les activités sportives et diverses randonnées et explorations que les voyageurs pourront expérimenter entre mer, forêt et montagne.
Pour compléter la thématique bien-être et environnement, le pays n'oublie pas de miser sur le yoga et les chutes d'eau chaude naturelle. Des arguments qui font mouche, à une époque où bon nombre d'Européens souhaitent justement s'extraire d'une vie quotidienne jugée stressante.
Tous les indicateurs sont au vert, et la tendance est à la hausse continue du nombre de visiteurs internationaux. La projection : augmenter le volume de 6 à 7% en 2018.
Un positionnement "naturel" auquel s'ajoute en parallèle une nouvelle orientation : la "wellness pura vida". Traduire : du fun et du bien-être.
D'abord, via la culture culinaire du pays. La diversité de la cuisine traditionnelle est bien entendu mise en avant, mais sa version modernisée et "revisitée" est un nouvel argument, qui vise à montrer la vitalité du pays en matière de gastronomie.
Les touristes peuvent aussi visiter les champs bio de caféiers et cacaotiers, avec en ligne de mire un discours durable et environnemental.
Bien manger et faire du sport. Trekking, rafting, kayak, surf... Le Costa Rica met en avant les activités sportives et diverses randonnées et explorations que les voyageurs pourront expérimenter entre mer, forêt et montagne.
Pour compléter la thématique bien-être et environnement, le pays n'oublie pas de miser sur le yoga et les chutes d'eau chaude naturelle. Des arguments qui font mouche, à une époque où bon nombre d'Européens souhaitent justement s'extraire d'une vie quotidienne jugée stressante.
Tous les indicateurs sont au vert, et la tendance est à la hausse continue du nombre de visiteurs internationaux. La projection : augmenter le volume de 6 à 7% en 2018.
La tempête Nate a frappé le Costa Rica le 4 octobre 2017
Le 4 octobre 2017, la tempête Nate passait au-dessus du Costa Rica, placé alors en alerte rouge.
Pour autant, rien à signaler du côté du tourisme. Aucun dégât matériel, si ce n'est dans les zones déjà enclavées, comme Monte Verde, dont l'accès a été encore un peu plus compliqué.
Les voyageurs présents dans la zone y sont restés le temps que la tempête passe, mais aucun dommage n'a été enregistré.
Les lieux touristiques ont tous rouvert quelques jours plus tard.
"Nous faisons grand cas de cette tempête, mais ça n'était pas Irma", explique une représentante de l'Institut Costaricien du Tourisme, ajoutant qu'il ne s'agissait "que" de pluies, extrêmement fortes certes, mais "sans rapport avec la tempête de l'année dernière".
Pour autant, rien à signaler du côté du tourisme. Aucun dégât matériel, si ce n'est dans les zones déjà enclavées, comme Monte Verde, dont l'accès a été encore un peu plus compliqué.
Les voyageurs présents dans la zone y sont restés le temps que la tempête passe, mais aucun dommage n'a été enregistré.
Les lieux touristiques ont tous rouvert quelques jours plus tard.
"Nous faisons grand cas de cette tempête, mais ça n'était pas Irma", explique une représentante de l'Institut Costaricien du Tourisme, ajoutant qu'il ne s'agissait "que" de pluies, extrêmement fortes certes, mais "sans rapport avec la tempête de l'année dernière".