©Juan Rapetti
Il ne reste plus qu’un an pour acheter ses places afin d’assister à la prochaine coupe du monde de rugby, qui aura lieu en Nouvelle-Zélande du 9 septembre au 23 octobre 2011.
Mais pour réserver son hôtel et son billet d’avion, il faut faire très vite. Car d’après les 4 agences françaises agrées pour l’évènement, les séjours se vendent comme des petits pains.
Les supporters ont déjà réservé depuis 6 mois voire 1 an, selon les agences. Un engouement qui surprend, les Français n’étant pas traditionnellement un public qui anticipe, contrairement aux Anglo-Saxons.
« C’est incroyable » témoigne Igor Juzon, DG d’EvenTeam, l’une des quatre agences agréées. « Nous recevons 10 à 20 demandes par jour en ce moment, aussi bien en corporate qu’en individuel ».
Il avoue même avoir dépassé ses objectifs évalués entre 800 et 1000 personnes. « Nous allons devoir recommander des places » se réjouit-il.
Les autres sont moins diserts sur leurs chiffres, mais on devine que cette coupe du monde est une bonne affaire. « Les marges sont faibles, mais on va s’en sortir sur le volume » tempère David Chevalier, le fondateur du Groupe Couleur. Il avoue tout de même 1800 inscrits pour le moment.
Mais pour réserver son hôtel et son billet d’avion, il faut faire très vite. Car d’après les 4 agences françaises agrées pour l’évènement, les séjours se vendent comme des petits pains.
Les supporters ont déjà réservé depuis 6 mois voire 1 an, selon les agences. Un engouement qui surprend, les Français n’étant pas traditionnellement un public qui anticipe, contrairement aux Anglo-Saxons.
« C’est incroyable » témoigne Igor Juzon, DG d’EvenTeam, l’une des quatre agences agréées. « Nous recevons 10 à 20 demandes par jour en ce moment, aussi bien en corporate qu’en individuel ».
Il avoue même avoir dépassé ses objectifs évalués entre 800 et 1000 personnes. « Nous allons devoir recommander des places » se réjouit-il.
Les autres sont moins diserts sur leurs chiffres, mais on devine que cette coupe du monde est une bonne affaire. « Les marges sont faibles, mais on va s’en sortir sur le volume » tempère David Chevalier, le fondateur du Groupe Couleur. Il avoue tout de même 1800 inscrits pour le moment.
Une pénurie annoncée
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Partout la demande est supérieure à l’offre. Et les prix vont rapidement s’envoler. « Le tarif des prestations a déjà augmenté entre 30 et 60% pour les phases finales » estime Marc Hasson, le directeur adjoint de Phileog Sports.
Si on pouvait encore trouver des séjours pour moins de 1000€, c’est désormais impossible. Les premiers prix commencent désormais à 2500€.
Pour les retardataires, reste deux possibilités. Casser sa tirelire pour s’offrir un vol en première classe et un hôtel haut de gamme. Ou décaler ses dates de voyage, car la rencontre entre la France et la Nouvelle Zélande promet d’être chargée.
« Les prix montent tous les jours » prévient Michel Ginestet, directeur associé chez Nouvelle-Zélande Voyages.
On pressent également de beaux embouteillages dans les airs, avec un véritable goulot d’étranglement en Asie, la porte d’entrée de l’île.
Si on pouvait encore trouver des séjours pour moins de 1000€, c’est désormais impossible. Les premiers prix commencent désormais à 2500€.
Pour les retardataires, reste deux possibilités. Casser sa tirelire pour s’offrir un vol en première classe et un hôtel haut de gamme. Ou décaler ses dates de voyage, car la rencontre entre la France et la Nouvelle Zélande promet d’être chargée.
« Les prix montent tous les jours » prévient Michel Ginestet, directeur associé chez Nouvelle-Zélande Voyages.
On pressent également de beaux embouteillages dans les airs, avec un véritable goulot d’étranglement en Asie, la porte d’entrée de l’île.
Une belle vitrine pour le pays
Coté séjour, le plus vendu reste le combi vol-match et camping-car. En effet, les rencontres ayant lieu le week-end, les supporters auront tout le temps de sillonner les superbes paysages de la région le reste de la semaine. Mais ici encore, le stock de véhicule est limité.
Si la pénurie est si rapide, c’est parce que la Nouvelle-Zélande est un petit pays de 4 millions d’habitants. De l’avis des professionnels, les infrastructures hôtelières auront du mal à supporter un tel afflux de voyageurs.
« Le ministère des sports a d’ores et déjà annoncé un déficit de plusieurs millions » estime Marc Hasson. Mais qu’importe car en Nouvelle-Zélande, le rugby n’est pas un sport, c’est une religion.
Si la pénurie est si rapide, c’est parce que la Nouvelle-Zélande est un petit pays de 4 millions d’habitants. De l’avis des professionnels, les infrastructures hôtelières auront du mal à supporter un tel afflux de voyageurs.
« Le ministère des sports a d’ores et déjà annoncé un déficit de plusieurs millions » estime Marc Hasson. Mais qu’importe car en Nouvelle-Zélande, le rugby n’est pas un sport, c’est une religion.