Pour les restaurateurs, le couvre-feu à partir de 21h condamne le service du soir et d’oblige les restaurants à fermer - DR : DepositPhotos, emprise
Alors que le Président de la République a annoncé, mercredi 14 octobre 2020, de nouvelles mesures pour endiguer la crise sanitaire liée au covid-19, notamment un couvre-feu à partir de 21h dans les zones d’alerte maximale jusqu’au 1er décembre prochain, les professionnels de l'hôtellerie/restauration montent une nouvelle fois au créneau.
"Si notre volonté est partagée avec le Gouvernement d’endiguer l’épidémie, force est de constater que cette décision équivaut à une refermeture de nos établissements et est lourde de conséquences pour le secteur de l’hôtellerie-cafés-restauration (HCR), déjà durement frappé par cette crise, indiquent dans un communiqué commun l'UMIH, le SNRTC, le GNI et le GNC.
Alors que les restaurateurs subissent déjà des pertes importantes d’activité en raison des restrictions de leurs capacités accueil et d’un protocole sanitaire renforcé, cette nouvelle contrainte horaire qui condamne le service du soir a pour conséquence pure et simple d’obliger nos restaurants à fermer."
"Si notre volonté est partagée avec le Gouvernement d’endiguer l’épidémie, force est de constater que cette décision équivaut à une refermeture de nos établissements et est lourde de conséquences pour le secteur de l’hôtellerie-cafés-restauration (HCR), déjà durement frappé par cette crise, indiquent dans un communiqué commun l'UMIH, le SNRTC, le GNI et le GNC.
Alors que les restaurateurs subissent déjà des pertes importantes d’activité en raison des restrictions de leurs capacités accueil et d’un protocole sanitaire renforcé, cette nouvelle contrainte horaire qui condamne le service du soir a pour conséquence pure et simple d’obliger nos restaurants à fermer."
"Etre reçus par le Président de la République"
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La profession regrette également "que les forces de l’ordre soient mobilisées en nombre bien supérieur pour faire respecter le couvre-feu - alors que des contrôles renforcés et inopinés auraient permis à nos établissements qui respectaient les consignes sanitaires de rester ouverts".
Des mesures qualifiées de "punitives" à l’encontre du secteur.
Les représentants de l'hôtellerie/restauration demandent donc au Gouvernement d'être "aux côtés de nos entreprises à travers un dispositif d’aides renforcées pour accompagner les trésoreries : fonds de solidarité jusqu’à 10 000 euros accessible à tous, exonération des charges patronales pour tous et activité partielle prise en charge à 100 % aussi longtemps que dureront les mesures de restrictions sanitaires.
Nous attendons également toujours des actes sur les loyers et les assurances de la part du Gouvernement, notamment dans le cadre du projet de loi de finances 2021, actuellement en discussion."
Ils demandent également à être reçus par le Président de la République.
Des mesures qualifiées de "punitives" à l’encontre du secteur.
Les représentants de l'hôtellerie/restauration demandent donc au Gouvernement d'être "aux côtés de nos entreprises à travers un dispositif d’aides renforcées pour accompagner les trésoreries : fonds de solidarité jusqu’à 10 000 euros accessible à tous, exonération des charges patronales pour tous et activité partielle prise en charge à 100 % aussi longtemps que dureront les mesures de restrictions sanitaires.
Nous attendons également toujours des actes sur les loyers et les assurances de la part du Gouvernement, notamment dans le cadre du projet de loi de finances 2021, actuellement en discussion."
Ils demandent également à être reçus par le Président de la République.