La Croatie est un peu le navire amiral de la production de Travel Europe, avec 68 000 clients envoyés l’an dernier sur la côte Adriatique et principalement à Dubrovnik.
Née au VIIe siècle, celle qui fut autrefois République de Raguse et rivale de Venise est un véritable musée à ciel ouvert où se côtoient harmonieusement les styles roman et gothique, baroque et Renaissance.
Mais c’est surtout un musée vivant et coloré à la tombée de la nuit lorsque la lumière des réverbères se reflète sur les dalles de marbre de ses rues animées bordées de bars et de restaurants, de boutiques et de galeries d’art.
On peut même y admirer la plus vieille pharmacie d’Europe, qui n’a jamais cessé son activité depuis 1317 !
Dubrovnik a un peu souffert de la pluie d’obus qui a touché ses monuments et ses palais, sans pour autant la défigurer.
Il ne lui a pas fallu bien longtemps pour panser ses plaies avec l’aide de l’UNESCO (la ville est inscrite au patrimoine mondial).
Et aujourd’hui, contemplée du haut des remparts qui l’enserrent comme le ferait un écrin pour une pierre précieuse, elle apparaît plus admirable que jamais sous ses toits roses refaits à neuf avec des tuiles de la région toulousaine.
Née au VIIe siècle, celle qui fut autrefois République de Raguse et rivale de Venise est un véritable musée à ciel ouvert où se côtoient harmonieusement les styles roman et gothique, baroque et Renaissance.
Mais c’est surtout un musée vivant et coloré à la tombée de la nuit lorsque la lumière des réverbères se reflète sur les dalles de marbre de ses rues animées bordées de bars et de restaurants, de boutiques et de galeries d’art.
On peut même y admirer la plus vieille pharmacie d’Europe, qui n’a jamais cessé son activité depuis 1317 !
Dubrovnik a un peu souffert de la pluie d’obus qui a touché ses monuments et ses palais, sans pour autant la défigurer.
Il ne lui a pas fallu bien longtemps pour panser ses plaies avec l’aide de l’UNESCO (la ville est inscrite au patrimoine mondial).
Et aujourd’hui, contemplée du haut des remparts qui l’enserrent comme le ferait un écrin pour une pierre précieuse, elle apparaît plus admirable que jamais sous ses toits roses refaits à neuf avec des tuiles de la région toulousaine.
Prospérer à l’ombre des clochers et des minarets
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Après les années de guerre, la Croatie est devenue une destination à la mode à l’instar de ce que fut, un peu avant elle, la République dominicaine par exemple.
Comme si c’était une soudaine révélation, tous les tour-opérateurs français l’ont, d’un même mouvement, mise à leurs brochures et la clientèle a afflué, tombant sous le charme d’un pays qui vaut effectivement le détour.
Au point que Dubrovnik, son joyau, frôle aujourd’hui l’engorgement, singulièrement les jours où plusieurs bateaux de croisière y déversent en même temps leurs milliers de passagers.
Un déferlement touristique que ne connaît évidemment pas la Bosnie-Herzégovine voisine, pays martyrisé lui aussi, qui a courageusement refait surface et présente également un visage avenant, mais qui n’a qu’un très modeste accès à la mer avec sa vingtaine de kilomètres de façade maritime.
Pour autant, le pays ne manque pas d’atouts touristiques, notamment avec Mostar, ville déjà célèbre grâce à son fameux pont, bien avant que les bombes la mettent sous les feux de l’actualité.
Comme si c’était une soudaine révélation, tous les tour-opérateurs français l’ont, d’un même mouvement, mise à leurs brochures et la clientèle a afflué, tombant sous le charme d’un pays qui vaut effectivement le détour.
Au point que Dubrovnik, son joyau, frôle aujourd’hui l’engorgement, singulièrement les jours où plusieurs bateaux de croisière y déversent en même temps leurs milliers de passagers.
Un déferlement touristique que ne connaît évidemment pas la Bosnie-Herzégovine voisine, pays martyrisé lui aussi, qui a courageusement refait surface et présente également un visage avenant, mais qui n’a qu’un très modeste accès à la mer avec sa vingtaine de kilomètres de façade maritime.
Pour autant, le pays ne manque pas d’atouts touristiques, notamment avec Mostar, ville déjà célèbre grâce à son fameux pont, bien avant que les bombes la mettent sous les feux de l’actualité.
Renaître de ses cendres et panser ses cicatrices
Construit en 1565, ce robuste pont de pierre enjambant la Neretva avait résisté à deux guerres mondiales et à près d’un demi-millénaire d’histoire avant de s’écrouler sous les assauts croates en 1993. Mais, preuve que la page est tournée, il a été rebâti avec des fonds venus, entre autres, de Croatie !
Mostar est, comme Dubrovnik, un symbole fort de l’embrasement qui a consumé l’ex-Yougoslavie dans les années 1990. Sarajevo, la capitale bosniaque en est un autre.
Elle aussi a fini par renaître de ses cendres et par effacer ses cicatrices. L’un des rares signes toujours visibles de son épreuve est l’étroit tunnel qui lui a permis de se ravitailler tant bien que mal pendant les mille jours d’un siège dévastateur.
À Sarajevo, on visite aussi le musée consacré à un événement majeur de l’histoire du monde : l’assassinat en juin 1914 par un nationaliste serbe de l’archiduc François-Ferdinand, héritier de l’Empire austro-hongrois, coup de feu fatal qui allait enclencher la Première Guerre mondiale.
Mais tout ceci appartient au passé, et la Bosnie, la Croatie comme les Républiques voisines ont aujourd’hui l’ambition, en partie grâce au tourisme, de prospérer à l’ombre de clochers et de minarets qui ne se regardent plus en chiens de faïence.
Mostar est, comme Dubrovnik, un symbole fort de l’embrasement qui a consumé l’ex-Yougoslavie dans les années 1990. Sarajevo, la capitale bosniaque en est un autre.
Elle aussi a fini par renaître de ses cendres et par effacer ses cicatrices. L’un des rares signes toujours visibles de son épreuve est l’étroit tunnel qui lui a permis de se ravitailler tant bien que mal pendant les mille jours d’un siège dévastateur.
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