CroisiEurope : "Les agences n’ont jamais vendu autant de croisières !" 🔑

Avec 205 millions d’euros de chiffre d’affaires engrangés pour 180 000 passagers, 2023 est « clairement » la nouvelle année de référence pour CroisiEurope.

En 2019, l'entreprise annonçait un volume de 196 millions. « Et l'année aurait pu être meilleure sans les quelques hautes eaux et la problématique mer Rouge auxquelles nous avons été confrontés », souligne Eric Collange, directeur commercial de l’entreprise.

La Belle de l’Adriatique, le premier bateau maritime du croisiériste, est resté en effet en Méditerranée (Sicile - Malte) en raison de la guerre au Proche-Orient et il aura fallu modifier les programmes.

2024 s’annonce encore « exceptionnelle », grâce déjà, aux bateaux, appréciés pour leurs petites capacités, « de 16 à 180 passagers » « il y a une véritable demande ».

Eric Collange l’affirme : « Les présentations que je peux faire pour nos partenaires suscitent l’entière adhésion des clients, nous atteignons des scores que l’on j’a jamais atteints. A chaque journée de réservation, nous frôlons à chaque fois le million d’euros de chiffres d’affaires ».

La taille des bateaux n’explique pas tout. CroisiEurope a beaucoup communiqué, tant à la télévision que dans la presse quotidienne et magazine tout au long de l'année 2023.

Le croisiériste peut aussi compter sur les agences de voyages qui « n’ont jamais fait autant de chiffre d’affaires, quel que soit le réseau, aussi bien pour des individuels que les groupes ».

A noter, aussi, que les meilleurs vendeurs, à la faveur d’un challenge BtoB, peuvent gagner des voyages. En 2023, 55 agents de voyages ont atteint leurs objectifs et sont partis chacun avec un accompagnant : 38 en Afrique, 8 sur le Mékong, 26 en croisière maritime et 38 en croisière fluviale.

Par ailleurs, en mars, CroisiEurope prépare une opération « blitz » pour visiter en trois semaines quelque 1000 agences avec deux nouvelles brochures. La « Collection » mettra en avant les croisières qualifiées « haut de gamme » effectuées sur les bateaux cinq ancres avec « l’objectif de mettre en avant » leur qualité.

On peut citer le Renoir, qui navigue sur la Seine ou les bateaux qui parcourent le Douro, « avec des piscines à bord ». Sans oublier, les croisières au long cours dont celle en Afrique australe « avec deux bateaux couplés à deux lodges ».

Sur ce safari-croisière, et même s’il reste de la place, les niveaux de réservation sont « absolument sensationnels » c’est « la croisière d’une vie ».

Sur le Mekong, CroisiEurope fait naviguer cinq bateaux dont trois destinés au marché français. . « C’est le vrai retour de l’Asie, nous sommes là aussi sur de très bons niveaux de réservation. Tous les voyants sont au vert. »

Si la brochure CroisiFamille sera aussi mise en avant lors de cette tournée, c’est que la demande pour des vacances « multigénérationnelles » est au rendez-vous.

L'offre multi générations, en vigueur sur l’ensemble de la flotte pendant les vacances scolaires propose pour la 2e génération une remise de 20% sur la croisière port/port et pour la 3e génération (jusqu’à 16 ans), la gratuité sur les croisières fluviales port/port (hors excursions, vol, taxes et hors transfert).

Sur les croisières maritimes, une réduction de 30% sur la croisière est accordée jusqu’16 ans.

De plus, une sélection d’excursions adaptées aux enfants jusqu’à 16 ans a été créée pendant les vacances estivales sur certaines croisières. « A bord de nos bateaux, on ne voyage pas « idiot », ce qui permet aussi d’éduquer les enfants au tourisme de demain. », affirme Eric Collange.

Toujours pour supporter le pouvoir d’achat, et comme les prix des billets d’avion ou de train, ont sensiblement augmenté ces derniers mois, CroisiEurope, « pour obtenir des prix compétitifs » a pris des engagements, des risques qui lui permettent de proposer des offres avec un acheminement vers les ports d’attache « au moindre coût ».

Et, « c’est le nerf de la guerre », l’entreprise propose de plus en plus des départs depuis les aéroports régionaux.