« Depuis le 3 janvier, la Seine a connu plusieurs niveaux de crue. Selon la hauteur de l’eau, nous avons dû suivre des itinéraires bis. Depuis lundi toutes les activités sur la Seine sont interrompues », explique Frédéric Avierinos, directeur général des Vedettes de Paris.
« A Paris, la Seine a atteint le niveau de 5,18 m à 12h à la station du pont d’Austerlitz. Ce niveau devrait continuer à s’élever du fait de l’arrivée progressive de l’onde de crue, notamment en provenance de l’Yonne », précise le Ministère de la Transition écologique et solidaire dans un communiqué.
« A Paris, la Seine a atteint le niveau de 5,18 m à 12h à la station du pont d’Austerlitz. Ce niveau devrait continuer à s’élever du fait de l’arrivée progressive de l’onde de crue, notamment en provenance de l’Yonne », précise le Ministère de la Transition écologique et solidaire dans un communiqué.
Un manque à gagner
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Les bateaux restés à quai constituent un manque à gagner pour les entreprises qui proposent des croisières sur la Seine. « 100 000 euros par jour », pour Charlotte Bruel, propriétaire des Bateaux Mouches.
En prenant en compte le remboursement des clients, les pertes de nourriture et le personnel au chômage technique.
Son entreprise compte 15 bateaux : quatre bateaux restaurants et onze bateaux-croisières. L’an dernier l’entreprise a transporté 2,5 millions de personnes.
Malgré tout, le mois de janvier est assez calme. « Nous avons deux activités, la promenade touristique et la privatisation pour des événements. En janvier, la promenade est plutôt calme, elle représente 10% de l’activité. Cette billetterie, on ne la retrouvera pas. Pour ce qui est de l’événementiel, on essaie de décaler les dates », explique Frédéric Avierinos.
En comparaison, la crue de juin 2016 a fait plus de tort. « La crue actuelle s’annonce plus longue, mais a un moment moins critique de l’année », souligne le DG des Vedettes de Paris.
En prenant en compte le remboursement des clients, les pertes de nourriture et le personnel au chômage technique.
Son entreprise compte 15 bateaux : quatre bateaux restaurants et onze bateaux-croisières. L’an dernier l’entreprise a transporté 2,5 millions de personnes.
Malgré tout, le mois de janvier est assez calme. « Nous avons deux activités, la promenade touristique et la privatisation pour des événements. En janvier, la promenade est plutôt calme, elle représente 10% de l’activité. Cette billetterie, on ne la retrouvera pas. Pour ce qui est de l’événementiel, on essaie de décaler les dates », explique Frédéric Avierinos.
En comparaison, la crue de juin 2016 a fait plus de tort. « La crue actuelle s’annonce plus longue, mais a un moment moins critique de l’année », souligne le DG des Vedettes de Paris.
Le pic de crue attendu samedi
Vigicrues annonce un pic de crue attendu pour samedi à un niveau équivalent, voire légèrement supérieur, à celui atteint lors de la crue de juin 2016, soit 6,10 m au pont d’Austerlitz.
La succession d’épisodes pluvieux sur les bassins en amont de la Marne et de l’Yonne est à l’origine des crues en cours. « Elles entraînent une élévation lente et sensible du niveau des eaux avec des débordements. Les tronçons amont et aval de la Marne et de l’Yonne sont placés en vigilance orange pour alerter les populations de ce phénomène. Ces crues se propagent progressivement vers la métropole parisienne », selon le communiqué du Ministère.
Au total, ce mercredi 24 janvier 2018, plus de 20 départements sont en vigilance orange et plus de 50 en vigilance jaune.
Difficile de définir la date du retour à la normale. « Pour l’instant, le niveau de l’eau continue de monter », rappelle Frédéric Aviérinos. Combien de temps la décrue va durer ? Il y a beaucoup d’eau à évacuer, je crains que ce soit assez long. »
Après il faudra encore nettoyer les quais et le matériel immergé. « Il faudra également s’assurer de l’état de tout le matériel. La Seine charrie des arbres, par exemple, qui peuvent endommager les bateaux », remarque Charlotte Bruel.
La succession d’épisodes pluvieux sur les bassins en amont de la Marne et de l’Yonne est à l’origine des crues en cours. « Elles entraînent une élévation lente et sensible du niveau des eaux avec des débordements. Les tronçons amont et aval de la Marne et de l’Yonne sont placés en vigilance orange pour alerter les populations de ce phénomène. Ces crues se propagent progressivement vers la métropole parisienne », selon le communiqué du Ministère.
Au total, ce mercredi 24 janvier 2018, plus de 20 départements sont en vigilance orange et plus de 50 en vigilance jaune.
Difficile de définir la date du retour à la normale. « Pour l’instant, le niveau de l’eau continue de monter », rappelle Frédéric Aviérinos. Combien de temps la décrue va durer ? Il y a beaucoup d’eau à évacuer, je crains que ce soit assez long. »
Après il faudra encore nettoyer les quais et le matériel immergé. « Il faudra également s’assurer de l’état de tout le matériel. La Seine charrie des arbres, par exemple, qui peuvent endommager les bateaux », remarque Charlotte Bruel.