Législation sur les marchés numériques (DMA) : eDreams ODIGEO rejette les changements proposés par Google - Depositphotos.com
eDreams ODIGEO a annoncé dans un communiqué de presse rejeter "fermement" la solution récemment proposée et progressivement déployée par Google en réponse à la nouvelle législation de l'Union européenne sur les marchés numériques (DMA)..
Entrant en vigueur le 7 mars 2024, le règlement vise à s'assurer qu'il existe une bonne concurrence entre les plateformes numériques, avec le but de traiter les enjeux autour des “gatekeepers”, c'est à dire les plateformes systémiques ou les contrôleurs d'accès.
Ce qui pose problème dans le secteur du voyage, c'est que un acteur comme Google positionne des box favorisant ses propres produits en matière de services au dessus des résultats de recherche organique, qui disparaissent du coup de la page.
Le DMA vient interdire le traitement de faveur apporté aux propres filiales de ces entreprises.
Lire aussi : DMA : tout savoir sur le règlement qui veut faire plier les GAFAM !
Entrant en vigueur le 7 mars 2024, le règlement vise à s'assurer qu'il existe une bonne concurrence entre les plateformes numériques, avec le but de traiter les enjeux autour des “gatekeepers”, c'est à dire les plateformes systémiques ou les contrôleurs d'accès.
Ce qui pose problème dans le secteur du voyage, c'est que un acteur comme Google positionne des box favorisant ses propres produits en matière de services au dessus des résultats de recherche organique, qui disparaissent du coup de la page.
Le DMA vient interdire le traitement de faveur apporté aux propres filiales de ces entreprises.
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Google : eDreams ODIGEO s'inquiète de la non conformité au DMA
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Cependant, la solution proposée par Google pour mettre fin à "l'autoréférencement de ses services" ne répond pas à ces objectifs, selon le groupe eDreams ODIGEO.
"Elle continue de soulever des problèmes concurrentiels importants dans le secteur de la vente au détail de voyages, notamment en perpétuant des pratiques d'auto-favorisation de longue date qui encouragent activement les consommateurs à rester dans l'écosystème de Google" précise un communiqué.
L'OTA exprime ainsi sa déception en notant que, sur la base des informations disponibles à ce jour, "un acteur important comme Google est loin de se conformer aux objectifs globaux décrits dans la législation sur les marchés numériques.
eDreams ODIGEO attend l'action décisive de la Commission européenne pour assurer la conformité avec la législation sur les marchés numériques".
A lire aussi : DMA : quel pourrait être le nouveau visage de Google ?
Dana Dunne, directeur général d'eDreams ODIGEO, a déclaré : "L'application de la DMA offre une opportunité significative de remédier au déséquilibre persistant qui existe depuis des années dans le paysage numérique européen, créant ainsi une chance pour un écosystème numérique plus juste et plus équitable.
(...) Cela permettra aux grandes entreprises technologiques européennes de continuer à innover et à se concurrencer sur un pied d'égalité, en surmontant des obstacles de longue date sur un marché nettement plus équitable que le scénario actuel. Nous appelons à une vigilance constante et à une action décisive pour garantir un marché qui favorise une concurrence plus saine et alimente une innovation continue au bénéfice de tous."
"Elle continue de soulever des problèmes concurrentiels importants dans le secteur de la vente au détail de voyages, notamment en perpétuant des pratiques d'auto-favorisation de longue date qui encouragent activement les consommateurs à rester dans l'écosystème de Google" précise un communiqué.
L'OTA exprime ainsi sa déception en notant que, sur la base des informations disponibles à ce jour, "un acteur important comme Google est loin de se conformer aux objectifs globaux décrits dans la législation sur les marchés numériques.
eDreams ODIGEO attend l'action décisive de la Commission européenne pour assurer la conformité avec la législation sur les marchés numériques".
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Dana Dunne, directeur général d'eDreams ODIGEO, a déclaré : "L'application de la DMA offre une opportunité significative de remédier au déséquilibre persistant qui existe depuis des années dans le paysage numérique européen, créant ainsi une chance pour un écosystème numérique plus juste et plus équitable.
(...) Cela permettra aux grandes entreprises technologiques européennes de continuer à innover et à se concurrencer sur un pied d'égalité, en surmontant des obstacles de longue date sur un marché nettement plus équitable que le scénario actuel. Nous appelons à une vigilance constante et à une action décisive pour garantir un marché qui favorise une concurrence plus saine et alimente une innovation continue au bénéfice de tous."
"Nous exhortons Google à mettre fin au traitement préférentiel de ses services"
eDreams ODIGEO s'inquiète qu'en l'état actuel à 44 jours seulement avant l'entrée en vigueur du DMA que la législation ne soit pas respectée et appelle ainsi Google and Co à se conformer pleinement aux obligations du DMA d'ici le 7 mars.
Eu Travel Tech est sur la même ligne. Dans un communiqué de presse publié le 16 janvier 2024, l'association représentant les grandes plateformes de voyages en ligne appelle "les contrôleurs d'accès à assurer le plein respect des obligations du DMA d'ici le 7 mars".
"eu travel tech discute depuis des mois avec Google concernant ses solutions de conformité pour la recherche de voyages. Nous exhortons Google à mettre fin au traitement préférentiel de ses propres services par rapport à ceux de ses concurrents.
Notre évaluation des solutions partagées jusqu’à présent est qu’il reste encore beaucoup de travail à faire. Nous sommes impatients de constater les progrès sur ces solutions ainsi qu'une conformité totale avec le DMA d’ici le 7 mars", a déclaré Emmanuel Mounier, secrétaire général de l’Union européenne Travel Tech.
Eu Travel Tech est sur la même ligne. Dans un communiqué de presse publié le 16 janvier 2024, l'association représentant les grandes plateformes de voyages en ligne appelle "les contrôleurs d'accès à assurer le plein respect des obligations du DMA d'ici le 7 mars".
"eu travel tech discute depuis des mois avec Google concernant ses solutions de conformité pour la recherche de voyages. Nous exhortons Google à mettre fin au traitement préférentiel de ses propres services par rapport à ceux de ses concurrents.
Notre évaluation des solutions partagées jusqu’à présent est qu’il reste encore beaucoup de travail à faire. Nous sommes impatients de constater les progrès sur ces solutions ainsi qu'une conformité totale avec le DMA d’ici le 7 mars", a déclaré Emmanuel Mounier, secrétaire général de l’Union européenne Travel Tech.