Déployée aux Etats-Unis dès cette semaine et sur Messenger, la solution ne connait pour le moment pas sa date de lancement pour la France - Crédit photo : Facebook
Le cercle fermé des GAFA se comporte de plus en plus en opportuniste plutôt qu'en instigateur d'innovation.
Il suffit de voir un peu la dernière annonce de Facebook, qu'il faut décorréler de sa peut-être future monnaie issue de la technologie Bitcoin (Libra). Le célèbre réseau social au pouce levé vient de dévoiler sa nouvelle solution pour sécuriser et faciliter les paiements : Facebook Pay.
"Nous l'avons conçu pour stocker et chiffrer en toute sécurité vos numéros de carte et de compte bancaire, effectuer une surveillance antifraude de nos systèmes afin de détecter les activités non autorisées et fournir des notifications relatives à l'activité des comptes," précise Deborah Liu, vice-présidente en charge de la marketplace et commerce pour Facebook.
Si l'annonce est une première dans l'univers des réseaux sociaux, elle intervient 4 ans après Google et 5 ans après Apple.
Concrètement, l'utilisateur pourra ajouter son mode de paiement préféré, configurer Facebook Pay application par application, afficher l'historique des paiements et obtenir une assistance client en temps réel via un chat en direct.
Déployée aux Etats-Unis dès cette semaine et sur Messenger, la solution ne connait pour le moment pas sa date de lancement pour la France, mais il est d'ores et déjà possible d'imaginer ses répercussions sur le tourisme.
Il suffit de voir un peu la dernière annonce de Facebook, qu'il faut décorréler de sa peut-être future monnaie issue de la technologie Bitcoin (Libra). Le célèbre réseau social au pouce levé vient de dévoiler sa nouvelle solution pour sécuriser et faciliter les paiements : Facebook Pay.
"Nous l'avons conçu pour stocker et chiffrer en toute sécurité vos numéros de carte et de compte bancaire, effectuer une surveillance antifraude de nos systèmes afin de détecter les activités non autorisées et fournir des notifications relatives à l'activité des comptes," précise Deborah Liu, vice-présidente en charge de la marketplace et commerce pour Facebook.
Si l'annonce est une première dans l'univers des réseaux sociaux, elle intervient 4 ans après Google et 5 ans après Apple.
Concrètement, l'utilisateur pourra ajouter son mode de paiement préféré, configurer Facebook Pay application par application, afficher l'historique des paiements et obtenir une assistance client en temps réel via un chat en direct.
Déployée aux Etats-Unis dès cette semaine et sur Messenger, la solution ne connait pour le moment pas sa date de lancement pour la France, mais il est d'ores et déjà possible d'imaginer ses répercussions sur le tourisme.
Facebook Pay : opportunité ou gadget pour le tourisme ?
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Pour comprendre l'intérêt, il faut en savoir les usages. Que vous soyez clients ou pas, les réseaux sociaux font partie du quotidien, que ce soit pour discuter en famille, transférer de l'argent pour les projets communs ou encore pour échanger avec les marques.
"i[Le client est sur Whatsapp toute la journée et de plus en plus, il y reste pour y faire des transactions. Les personnes veulent que nous venions à eux,]" nous précisait Hervé kozar, le directeur marketing digital d'Air France.
La dépendance est telle que la compagnie nationale a décidé de faire des réseaux sociaux des canaux de vente.
Et le responsable de développer "voilà pourquoi nous avons lancé le social payment, ainsi il sera possible de réaliser sa transaction du début à la fin sur Messenger, et demain sur Whatsapp ou Instagram."
Une stratégie qui doit être confortée par l'annonce du déploiement prochain de Facebook Pay, permettant de sécuriser l'utilisateur. Toutefois, alors que l'entreprise de Mark Zuckerberg a essuyé de nombreux scandales sur l'utilisation des données de ses utilisateurs, ces derniers feront-ils confiance à nouveau à Facebook ?
"La question de la confiance se pose, mais ce n'est pas tout. Pour qu'un marchand l'implante, il doit savoir s'il y a un usage pour ses clients, voilà comment se résume le débat des nouveaux moyens de paiement," analyse Frédéric Pilloud, directeur digital de MisterFly.
En effet, alors que sur Apple ou Google, les usagers peuvent accéder à des centaines d'applications utilisées au quotidien, ce n'est pas le cas sur Facebook.
"i[Le client est sur Whatsapp toute la journée et de plus en plus, il y reste pour y faire des transactions. Les personnes veulent que nous venions à eux,]" nous précisait Hervé kozar, le directeur marketing digital d'Air France.
La dépendance est telle que la compagnie nationale a décidé de faire des réseaux sociaux des canaux de vente.
Et le responsable de développer "voilà pourquoi nous avons lancé le social payment, ainsi il sera possible de réaliser sa transaction du début à la fin sur Messenger, et demain sur Whatsapp ou Instagram."
Une stratégie qui doit être confortée par l'annonce du déploiement prochain de Facebook Pay, permettant de sécuriser l'utilisateur. Toutefois, alors que l'entreprise de Mark Zuckerberg a essuyé de nombreux scandales sur l'utilisation des données de ses utilisateurs, ces derniers feront-ils confiance à nouveau à Facebook ?
"La question de la confiance se pose, mais ce n'est pas tout. Pour qu'un marchand l'implante, il doit savoir s'il y a un usage pour ses clients, voilà comment se résume le débat des nouveaux moyens de paiement," analyse Frédéric Pilloud, directeur digital de MisterFly.
En effet, alors que sur Apple ou Google, les usagers peuvent accéder à des centaines d'applications utilisées au quotidien, ce n'est pas le cas sur Facebook.
L'écosystème Facebook va-t-il devenir un unique tunnel de vente ?
Ainsi l'intérêt d'entrer les numéros de sa carte bleue sest relativement limité, car il ne sera possible de payer que les achats réalisés sur les réseaux sociaux du groupe.
Une analyse un peu remise en cause, notamment par les destinations.
"Facebook est le seul endroit au monde où il y a autant de voyageurs et autant d'organisations touristiques représentées. Sur des petits paiements c'est forcément très intéressant pour le tourisme," rapporte Nicolas de Dianous, directeur associé chez We Like Travel.
Surtout que le réseau social ne va pas se limiter à Messenger, mais l'étendre à l'ensemble de son écosystème, à savoir Whatsapp ou Messenger. Avec plus de 5 milliards d'utilisateurs réunis sur les 3 canaux de la marque, la force de frappe pourrait être immense.
A une limite près.
Le responsable de Misterfly de développer "qu'achètent les gens sur Facebook ? Ou Instagram ? On y voit de jolies photographies, de belles histoires et lorsque l'internaute veu acheter, il bascule sur le site du marchand, mais rien ne s'y achète."
En lançant, sa solution de paiement en copiant les autres membres, l'entreprise de Mark Zukerberg anticipe sans doute le coup d'après pour faire de son écosystème un unique tunnel de conversion.
Une analyse un peu remise en cause, notamment par les destinations.
"Facebook est le seul endroit au monde où il y a autant de voyageurs et autant d'organisations touristiques représentées. Sur des petits paiements c'est forcément très intéressant pour le tourisme," rapporte Nicolas de Dianous, directeur associé chez We Like Travel.
Surtout que le réseau social ne va pas se limiter à Messenger, mais l'étendre à l'ensemble de son écosystème, à savoir Whatsapp ou Messenger. Avec plus de 5 milliards d'utilisateurs réunis sur les 3 canaux de la marque, la force de frappe pourrait être immense.
A une limite près.
Le responsable de Misterfly de développer "qu'achètent les gens sur Facebook ? Ou Instagram ? On y voit de jolies photographies, de belles histoires et lorsque l'internaute veu acheter, il bascule sur le site du marchand, mais rien ne s'y achète."
En lançant, sa solution de paiement en copiant les autres membres, l'entreprise de Mark Zukerberg anticipe sans doute le coup d'après pour faire de son écosystème un unique tunnel de conversion.