Christine Crispin : "Je souhaiterais que l'APST puisse disposer d'outils qui lui permette de juger vraiment de la solidité financière de Groupes étrangers" - Photo AB
TourMaG - Est-ce la première fois que vous vous présentez en tant qu'administrateur de l'APST ?
Christine Crispin : Oui. Je suis rentrée à l'APST il y a 31 ans, pour mon tour-opérateur Climats du Monde. J'ai toujours cru et défendu cette organisation qui est quand même, selon moi, le pilier de notre profession.
Elle permet à des gens de démarrer dans le secteur alors qu'ils n'ont pas de biens propres à mettre en garantie.
TourMaG - Pourquoi avoir attendu trois décennies pour vous présenter au conseil d'administration ?
Christine Crispin : Je pense qu'aujourd'hui, après 31 ans d’expérience, j'ai assez de recul pour pouvoir analyser la situation économique ou financière d'une entreprise. Et je connais bien les deux professions : distribution et production.
Lire aussi : APST : 3 postes d'administrateurs à pourvoir en 2024
Christine Crispin : Oui. Je suis rentrée à l'APST il y a 31 ans, pour mon tour-opérateur Climats du Monde. J'ai toujours cru et défendu cette organisation qui est quand même, selon moi, le pilier de notre profession.
Elle permet à des gens de démarrer dans le secteur alors qu'ils n'ont pas de biens propres à mettre en garantie.
TourMaG - Pourquoi avoir attendu trois décennies pour vous présenter au conseil d'administration ?
Christine Crispin : Je pense qu'aujourd'hui, après 31 ans d’expérience, j'ai assez de recul pour pouvoir analyser la situation économique ou financière d'une entreprise. Et je connais bien les deux professions : distribution et production.
Lire aussi : APST : 3 postes d'administrateurs à pourvoir en 2024
TourMaG - Quels sujets ou dossiers aimeriez-vous voir évoluer ?
Christine Crispin : Je souhaiterais que l'APST puisse disposer d'outils qui lui permette de juger vraiment de la solidité financière de Groupes étrangers, qu'ils soient européens ou multinationaux.
Quand il s'agit d'une société purement française, il est facile d'analyser la situation financière. Par contre, on l'a vu dernièrement avec Thomas Cook... j'aimerais que l'on ait des outils qui nous permettent de faire cette analyse, ce contrôle.
Je pense que la profession doit continuer à démontrer tout son sérieux et sa capacité d'analyse financière, si nous voulons continuer à bénéficier du soutien de l’État.
TourMaG - Quelle est votre vision de l'APST actuellement ?
Christine Crispin : Je trouve que l'APST, que beaucoup pensaient moribonde, a démontré la force et l'intelligence de ses équipes, que notre profession est un métier avant tout d'intelligence, de savoir-faire, un métier d'hommes et de femmes.
TourMaG - Y'a-t-il un message que vous souhaiteriez faire passer aux adhérents ?
Christine Crispin : J'ai vraiment envie de me mettre au service de la profession afin d'aider, d'une part, à analyser des situations d'entreprises existantes et, d'autre part, à supporter l'avenir et la création de nouvelles entreprises du tourisme.
Par ailleurs, je considère que ma formation universitaire et mon expérience en tant que PDG de tour-opérateur m'ont apporté une vision très cartésienne et un comportement très rigoureux dans la gestion de mon entreprise.
Cette rigueur, je pense pouvoir l'apporter à l'APST, tout simplement.
Christine Crispin : Je souhaiterais que l'APST puisse disposer d'outils qui lui permette de juger vraiment de la solidité financière de Groupes étrangers, qu'ils soient européens ou multinationaux.
Quand il s'agit d'une société purement française, il est facile d'analyser la situation financière. Par contre, on l'a vu dernièrement avec Thomas Cook... j'aimerais que l'on ait des outils qui nous permettent de faire cette analyse, ce contrôle.
Je pense que la profession doit continuer à démontrer tout son sérieux et sa capacité d'analyse financière, si nous voulons continuer à bénéficier du soutien de l’État.
TourMaG - Quelle est votre vision de l'APST actuellement ?
Christine Crispin : Je trouve que l'APST, que beaucoup pensaient moribonde, a démontré la force et l'intelligence de ses équipes, que notre profession est un métier avant tout d'intelligence, de savoir-faire, un métier d'hommes et de femmes.
TourMaG - Y'a-t-il un message que vous souhaiteriez faire passer aux adhérents ?
Christine Crispin : J'ai vraiment envie de me mettre au service de la profession afin d'aider, d'une part, à analyser des situations d'entreprises existantes et, d'autre part, à supporter l'avenir et la création de nouvelles entreprises du tourisme.
Par ailleurs, je considère que ma formation universitaire et mon expérience en tant que PDG de tour-opérateur m'ont apporté une vision très cartésienne et un comportement très rigoureux dans la gestion de mon entreprise.
Cette rigueur, je pense pouvoir l'apporter à l'APST, tout simplement.
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