Valéry Muggeo : "L'une de mes priorités serait de soutenir les jeunes. Nous avons besoin de renouveau, de jeunes managers, et de jeunes chefs d'entreprises qui n'ont pas toujours les moyens ou les biens qui permettent de justifier les contre-garanties demandées à l'APST." - DR
TourMaG.com - Pour quelles raisons souhaitez-vous vous présenter au conseil d’administration de l'APST, quelles sont vos motivations ?
Valéry Muggeo : Je suis très attaché à cette caisse de garantie gérée par des professionnels du tourisme. Quand j'ai créé mon entreprise en 2006 à titre personnel, j'ai tout de suite été accepté par l'APST et par mes pairs.
Ma première des motivations : c'est que je souhaite que l'APST continue son activité. J'ai envie que l'association continue d'exister. Nous avons des interlocuteurs privilégiés, des personnes qui connaissent le secteur et des professionnels qui comprennent nos problématiques.
Il y a des délégués régionaux, nous pouvons échanger facilement avec eux. Il y a un véritable service et surtout de la bienveillance.
TourMaG.com - Envisagez-vous de vous présenter au poste de président de l’APST ?
Valéry Muggeo : Non je n'ai pas l'intention de me présenter au poste de président. Je n'ai pas la légitimité, ni l'antériorité. Je veux participer en tant qu'administrateur au renouveau de l'APST.
LIRE AUSSI : Elections APST : comment fonctionnera le nouveau conseil d'administration ?
Valéry Muggeo : Je suis très attaché à cette caisse de garantie gérée par des professionnels du tourisme. Quand j'ai créé mon entreprise en 2006 à titre personnel, j'ai tout de suite été accepté par l'APST et par mes pairs.
Ma première des motivations : c'est que je souhaite que l'APST continue son activité. J'ai envie que l'association continue d'exister. Nous avons des interlocuteurs privilégiés, des personnes qui connaissent le secteur et des professionnels qui comprennent nos problématiques.
Il y a des délégués régionaux, nous pouvons échanger facilement avec eux. Il y a un véritable service et surtout de la bienveillance.
TourMaG.com - Envisagez-vous de vous présenter au poste de président de l’APST ?
Valéry Muggeo : Non je n'ai pas l'intention de me présenter au poste de président. Je n'ai pas la légitimité, ni l'antériorité. Je veux participer en tant qu'administrateur au renouveau de l'APST.
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Contre-garanties : "il faut trouver le bon équilibre et le bon compromis"
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TourMaG.com - Quelles sont vos priorités pour l’APST ?
Valéry Muggeo : L'une de mes priorités serait de soutenir les jeunes. Nous avons besoin de renouveau, de jeunes managers, et de jeunes chefs d'entreprises qui n'ont pas toujours les moyens ou les biens qui permettent de justifier les contre-garanties demandées à l'APST.
Il faudrait je pense être un peu plus souple.
TourMaG.com - Pensez-vous que le renforcement des contre-garanties est une bonne chose ?
Valéry Muggeo : Tout le débat est ici. Compte tenu du contexte géopolitique, des conditions sanitaires... je comprends qu'il y ait une attention particulière sur les contre-garanties mais il faut trouver le bon équilibre et le bon compromis.
Est ce qu'il ne vaut pas mieux des cotisations un peu plus élevées et diminuer les contre-garanties sur les biens personnels ? C'est un vrai sujet.
Valéry Muggeo : L'une de mes priorités serait de soutenir les jeunes. Nous avons besoin de renouveau, de jeunes managers, et de jeunes chefs d'entreprises qui n'ont pas toujours les moyens ou les biens qui permettent de justifier les contre-garanties demandées à l'APST.
Il faudrait je pense être un peu plus souple.
TourMaG.com - Pensez-vous que le renforcement des contre-garanties est une bonne chose ?
Valéry Muggeo : Tout le débat est ici. Compte tenu du contexte géopolitique, des conditions sanitaires... je comprends qu'il y ait une attention particulière sur les contre-garanties mais il faut trouver le bon équilibre et le bon compromis.
Est ce qu'il ne vaut pas mieux des cotisations un peu plus élevées et diminuer les contre-garanties sur les biens personnels ? C'est un vrai sujet.
3Un contrôle en milieu d'année pour connaître la situation financière des adhérents à mi-parcours"
TourMaG.com - Selon vous, comment s'assurer du suivi des entreprises à risques et prévenir les risques ?
Valéry Muggeo : Il faut garder de la proximité avec les adhérents. C'est d'abord à l'adhérent lorsqu'il rencontre des difficultés, en ayant une certaine conscience professionnelle de se rapprocher de l'APST.
C'est de la responsabilité de l'adhérent qui doit anticiper lorsqu'il rencontre des problèmes de trésoreries ou financiers.
Il faudrait également mettre en place un contrôle en milieu d'année pour connaître la situation financière des adhérents à mi-parcours et ne pas attendre la fin de l'année pour avoir les bilans.
Mais pour moi, c'est avant tout de la responsabilité de l'adhérent de communiquer lorsque cela ne va pas. Ce n'est pas une démarche facile mais je pense que c'est nécessaire.
TourMaG.com - Etes-vous inquiet pour la réassurance publique, alors que celle-ci n’a toujours pas été validée par l’Europe ?
Valéry Muggeo : Je pense que de toute façon l'Etat ne nous laissera pas tomber.
TourMaG.com - Vous attendez-vous à devoir davantage travailler avec les autorités de tutelle
Valéry Muggeo : Oui. Après le sinistre de Thomas Cook et la pandémie de covid-19, la situation géopolitique en Ukraine, nous allons être un peu sous cloche. Je pense que les pouvoirs publics vont regarder ce que va faire l'APST.
Valéry Muggeo : Il faut garder de la proximité avec les adhérents. C'est d'abord à l'adhérent lorsqu'il rencontre des difficultés, en ayant une certaine conscience professionnelle de se rapprocher de l'APST.
C'est de la responsabilité de l'adhérent qui doit anticiper lorsqu'il rencontre des problèmes de trésoreries ou financiers.
Il faudrait également mettre en place un contrôle en milieu d'année pour connaître la situation financière des adhérents à mi-parcours et ne pas attendre la fin de l'année pour avoir les bilans.
Mais pour moi, c'est avant tout de la responsabilité de l'adhérent de communiquer lorsque cela ne va pas. Ce n'est pas une démarche facile mais je pense que c'est nécessaire.
TourMaG.com - Etes-vous inquiet pour la réassurance publique, alors que celle-ci n’a toujours pas été validée par l’Europe ?
Valéry Muggeo : Je pense que de toute façon l'Etat ne nous laissera pas tomber.
TourMaG.com - Vous attendez-vous à devoir davantage travailler avec les autorités de tutelle
Valéry Muggeo : Oui. Après le sinistre de Thomas Cook et la pandémie de covid-19, la situation géopolitique en Ukraine, nous allons être un peu sous cloche. Je pense que les pouvoirs publics vont regarder ce que va faire l'APST.
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