Emploi : les campings recrutent et "tentent" de se rendre attractifs ! 🔑

Alors que les réservations pour 2023 démarrent forts, les acteurs de l’hôtellerie de plein air ont lancé leurs recrutements.

1 300 emplois sont à pourvoir chez Homair, en CDD, CDI, emplois saisonniers, au siège d'Homair et dans les campings-villages du groupe (soit 10 postes au sein du siège aixois, 945 dans les campings Marvilla Parks et 345 dans les campings partenaires européens).

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La campagne de recrutement à destination des affiliés de la chaîne Campings maeva sera lancée fin janvier. Responsables animations, réceptionnistes, surveillants de baignade, animateurs, chefs, commis, serveurs, agents d'entretien... Plus de 200 postes sont à pourvoir pour assurer la saison !

« Nous serons sur un schéma habituel avant Covid, avec jusqu’à 2500 salariés au plus fort de la saison, dont 50% sont des jobs d’été dans les métiers de l’animation enfants pour les vacances scolaires. Les CDI à pourvoir ont repris une situation antérieure à la crise sanitaire où nous avons un renouvellement entre 5 à 10% suivant les postes », assure Stéphane Le Bihan, directeur général de VVF Villages.

Les offres proposées par les acteurs de l’hôtellerie de plein air concernent : des chefs d'équipe, employés et responsables d'accueil, techniciens de maintenance, d’entretien d'espaces verts, employés et responsables de ménage, maitres-nageurs...

« Nous constatons une évolution forte sur les notions de poly compétences pour d’autres métiers qui sont associés à l’animation. Les besoins évoluent maintenant vers des savoir-faire nouveaux et des softs skills qui touchent à l’hébergement (organisation, maintenance, logistique), des conseillers vendeurs intégrant la relation client digital.

Le secteur monte en professionnalisation, d’autres compétences métiers sont indispensables pour répondre aux attentes clients. Les connaissances culturelles, relationnelles, organisationnelles et digitales sont de plus en plus recherchées. Toutefois la relation client reste une qualité essentielle au départ des vocations et des recrutements », observe Stéphane Le Bihan, directeur général de VVF.

« Nous sommes dans les starting-blocks ! Nous ouvrons le 3 avril, c’est demain ! Il n’y a plus d’intersaison », affirme Bernard Sauvaire, PDG de Yelloh ! Village.

Au sein de la franchise de campings, chaque établissement est autonome sur ses recrutements. « J’emploie 36 personnes en CDI et recrute des saisonniers. En saison, l’effectif monte à 280 personnes », expose Bernard Sauvaire, PDG de Yelloh ! Village, à la tête de 4 campings et d’un village vacances.

En moyenne, chacun des 95 campings Yelloh ! Village emploie une soixantaine desaisonniers.

« Nous touchons à tous les métiers : ceux de la restauration, mais aussi l’animation, la sécurité, mais aussi des techniciens pour la piscine, des personnes en charge du centre équestre, de la base nautique… Le service espace verts est également très important chez nous. J’emploie 8 jardiniers à l’année », énumère Bernard Sauvaire.

La difficulté à trouver du personnel dans l’industrie du tourisme est toujours d’actualité, « notamment sur les métiers de l'animation et de la restauration », précise le DG de maeva.

Pour surmonter ces difficultés, le groupe maeva sera présent sur les salons de l'emploi. Objectif : « rencontrer des étudiants en hôtellerie-restauration. » Avec les jeunes diplômés, ils forment un vivier important.

Chez Yelloh ! Village la tendance est à l’externalisation. « Les gros établissements sont implantés dans des zones très touristiques, où nous ne sommes pas les seuls. La concurrence est importante alors que le bassin d’emploi est ridicule. C’est pourquoi nous externalisons des postes de house-keeping », explique le PDG.

Pour recruter et fidéliser, la franchise propose un salaire supérieur au marché, loge son personnel et propose des CDI aux chefs d’équipes.

VVF a misé sur la fidélisation de ses équipes. « Le fait d’avoir conservé et fidélisé les équipes durant la crise Covid, nous permet aussi de moins être pénalisés que d’autres acteurs. Il n’en demeure pas moins que le recrutement se complexifie. Globalement le secteur est touché par la crise des vocations.

Les jeunes sont l’avenir du secteur. Nous avons décidé de travailler avec eux dans les parcours de professionnalisations dans de nombreux métiers tout en équilibrant la pyramide des âges. La notion de compagnonnage et de tutorat reprend du sens ces derniers mois », affirme le DG de VVF.

La formation semble être un outil indispensable aux professionnels de l’hôtellerie de plein air, pour optimiser leur processus de recrutement.

C’est via ce levier que Maeva souhaite boucler ses effectifs en particulier dans l'animation. « Nous proposons en effet nos formations maeva School dont une pour les Responsables animations, et une seconde pour les animateurs polyvalents / club enfants.

Cela nous permet d'offrir un bagage précieux aux saisonniers et de sécuriser nos affiliés avec des équipes formées et professionnelles. Nos formations sont certifiées Qualiopi », souligne Nicolas Beaurain, directeur général maeva.

Maeva School propose également en e-learning, des modules à l'attention d'autres profils métiers, comme la réception ou la gestion des avis par exemple.

De son côté, Homair a noué un partenariat avec l'école Klaxon Rouge, et offre une formation qualifiante et diplômante à destination des futurs animateurs des campings Marvilla Parks.

« Les 50 futurs animateurs passeront 10 semaines de janvier à mars dans l'école Klaxon Rouge à BegMeil en Bretagne avant de rejoindre nos campings Marvilla Parks », note Quentin Schaepelynck, DG d’Homair.

Yelloh ! Village a créé un fonds de formation additionnel. « Les établissements cotisent selon la loi. Nous contribuons légèrement plus pour constituer un fond commun de formation. Il permet d’unifier les pratiques de la franchise et de proposer des formations dont on écrit le cahier de charges », justifie Bernard Sauvaire.

VVF a boosté la formation en revisitant depuis 2020 l’ensemble des parcours de formation. Autre action mis en place : la structuration dans tous les métiers des possibilités d’évolution sur les compétences et les responsabilités.

« Notre structure VVF formation a augmenté son activité de 100% en 2 ans. Elle porte plusieurs qualifications, en fonction des besoins internes du groupe liés à nos métiers, mais aussi celui d’un titre reconnu de RET (responsable d’établissement touristique). Le panel des formations s’élargit vers celui des compétences qu’il faut mettre à jour tous les 5 ans notamment dans le secteur du digital et des outils », note Stéphane Le Bihan, directeur général de VVF.