Parfois cantonnés à une image désuète, les offices de tourisme ont un gros travail marketing à faire pour gagner en attractivité et faire valoir leur dynamisme. - DR
Conseiller de séjour, responsable de la promotion en charge des relations presse, animateur numérique, responsable éditions, chargé de projets e-tourisme, community manager, webmaster, responsable commercial, responsable du tourisme réceptif, responsable du développement, chargé d’animation, des labellisations, sans compter sur les postes liés à l’administration, etc… La palette d’emplois dans les offices de tourisme est large et souvent méconnue.
« Un office de tourisme (OT) n’est pas qu’un lieu où l’on peut vous renseigner, il existe de nombreuses missions liées au back office exercées par des personnes que l’on ne rencontre pas quand on pousse la porte d’un OT », souligne Christophe Marchais, directeur de la Fédération Nationale des Offices de Tourisme.
Parfois cantonnés à une image désuète, les offices de tourisme ont un gros travail marketing à faire pour gagner en attractivité et faire valoir leur dynamisme.
« L’enjeu pour nous est d’expliquer les types de postes que l’on peut trouver en OT, car entre la vision que les gens ont et la réalité, il y a vraiment un gap.
Nous avons un certain nombre de messages à faire passer, pour dire qu’effectivement les OT ont évolué, se sont adaptés aux territoires, aux comportements des voyageurs et aux mutations technologiques, sociologiques, etc… Nous sommes dans un écosystème qui bouge beaucoup, avec au cœur la relation humaine avec les habitants, les socio-professionnels et les élus », poursuit-il.
Un constat partagé par Karine Estaun. A la tête de son cabinet conseil & organisme de formation certifié depuis 19 ans et spécialiste des techniques et stratégies commerciales, elle intervient à 80% dans les OT.
« L’OT du 21e siècle n’est plus le syndicat d’initiative, ils évoluent très vite et proposent de véritables projets », précise-t-elle.
« Un office de tourisme (OT) n’est pas qu’un lieu où l’on peut vous renseigner, il existe de nombreuses missions liées au back office exercées par des personnes que l’on ne rencontre pas quand on pousse la porte d’un OT », souligne Christophe Marchais, directeur de la Fédération Nationale des Offices de Tourisme.
Parfois cantonnés à une image désuète, les offices de tourisme ont un gros travail marketing à faire pour gagner en attractivité et faire valoir leur dynamisme.
« L’enjeu pour nous est d’expliquer les types de postes que l’on peut trouver en OT, car entre la vision que les gens ont et la réalité, il y a vraiment un gap.
Nous avons un certain nombre de messages à faire passer, pour dire qu’effectivement les OT ont évolué, se sont adaptés aux territoires, aux comportements des voyageurs et aux mutations technologiques, sociologiques, etc… Nous sommes dans un écosystème qui bouge beaucoup, avec au cœur la relation humaine avec les habitants, les socio-professionnels et les élus », poursuit-il.
Un constat partagé par Karine Estaun. A la tête de son cabinet conseil & organisme de formation certifié depuis 19 ans et spécialiste des techniques et stratégies commerciales, elle intervient à 80% dans les OT.
« L’OT du 21e siècle n’est plus le syndicat d’initiative, ils évoluent très vite et proposent de véritables projets », précise-t-elle.
Un secteur qui recrute
Les OT représentent un peu plus de 10 000 postes sur l’ensemble de la France et Dom Tom, répartis au sein de 1500 structures.
Leur nombre a été divisé par deux au cours des dernières années, suite à l’application de la loi Nôtre portant sur la réorganisation territoriale, pour autant les effectifs sont restés constants et les embauches ont perduré. « Certains territoires ont maintenu un site d’accueil, d’autres se sont positionnés sur de nouvelles missions », souligne Christophe Marchais.
Aujourd’hui, selon les dires des professionnels du secteurs, les recrutements y sont plus importants en comparaison avec le tour-operating et les agences de voyages.
La loi Nôtre a également entraîné un nouveau mode de financement des offices de tourisme. Dans un contexte où les subventions baissent, il est nécessaire pour ces derniers de rechercher des fonds. Outre les missions de conseil, la vente est devenue indispensable.
C'est là qu'intervient Karine Estaun, formatrice spécialiste des techniques et stratégies commerciales : « Aujourd’hui, les techniciens ont besoin de formation commerciale, notamment pour assurer leur financement. Les profils commerciaux, provenant du privé, sont actuellement recherchés. »
Leur nombre a été divisé par deux au cours des dernières années, suite à l’application de la loi Nôtre portant sur la réorganisation territoriale, pour autant les effectifs sont restés constants et les embauches ont perduré. « Certains territoires ont maintenu un site d’accueil, d’autres se sont positionnés sur de nouvelles missions », souligne Christophe Marchais.
Aujourd’hui, selon les dires des professionnels du secteurs, les recrutements y sont plus importants en comparaison avec le tour-operating et les agences de voyages.
La loi Nôtre a également entraîné un nouveau mode de financement des offices de tourisme. Dans un contexte où les subventions baissent, il est nécessaire pour ces derniers de rechercher des fonds. Outre les missions de conseil, la vente est devenue indispensable.
C'est là qu'intervient Karine Estaun, formatrice spécialiste des techniques et stratégies commerciales : « Aujourd’hui, les techniciens ont besoin de formation commerciale, notamment pour assurer leur financement. Les profils commerciaux, provenant du privé, sont actuellement recherchés. »
Une meilleure rémunération et moins de contraintes ?
Malgré son manque de visibilité, le monde institutionnel ne connaît pas de difficulté à recruter.
Les offices de tourisme seraient plus attractifs que les agences de voyages, selon Alain Sauvage, à la tête du cabinet de recrutement Cibléojob. « Les OT ne se contentent plus, aujourd’hui, d’apporter du conseil, mais font également de la vente de prestations locales. Le rythme de travail, l’absence d’objectifs sont des atouts face aux agences de voyages. »
« Mais il ne faut pas se tromper, à la différence d’une agence de voyages, les OT sont ouverts le dimanche en période de forte activité, surtout en zone touristique. Et puis, sans parler d’objectifs, les structures fonctionnent sur la base de subventions et doivent également trouver une part de leur propre financement », tient à préciser Christophe Marchais.
Autre avantage et pas des moindres la rémunération !
« La convention collective est connue pour être généreuse, confirme Christophe Marchais. Cependant, sur les personnes en poste d’accueil, je ne pense pas qu’il y ait une différence avec une agence de voyages ».
« Ce sont des métiers où l’on peut évoluer et gagner relativement mieux sa vie. Autour de 20% de plus qu’en agence. Un chef de produit peut demander 2300€ bruts mensuels. Avoir une expertise en communication, en qualité, en commercialisation… permettra de gagner plus », affirme Karine Estaun.
L’office de tourisme n’a pas fini de muter selon les professionnels interrogés. De quoi continuer à attirer l’attention des candidats.
Les offices de tourisme seraient plus attractifs que les agences de voyages, selon Alain Sauvage, à la tête du cabinet de recrutement Cibléojob. « Les OT ne se contentent plus, aujourd’hui, d’apporter du conseil, mais font également de la vente de prestations locales. Le rythme de travail, l’absence d’objectifs sont des atouts face aux agences de voyages. »
« Mais il ne faut pas se tromper, à la différence d’une agence de voyages, les OT sont ouverts le dimanche en période de forte activité, surtout en zone touristique. Et puis, sans parler d’objectifs, les structures fonctionnent sur la base de subventions et doivent également trouver une part de leur propre financement », tient à préciser Christophe Marchais.
Autre avantage et pas des moindres la rémunération !
« La convention collective est connue pour être généreuse, confirme Christophe Marchais. Cependant, sur les personnes en poste d’accueil, je ne pense pas qu’il y ait une différence avec une agence de voyages ».
« Ce sont des métiers où l’on peut évoluer et gagner relativement mieux sa vie. Autour de 20% de plus qu’en agence. Un chef de produit peut demander 2300€ bruts mensuels. Avoir une expertise en communication, en qualité, en commercialisation… permettra de gagner plus », affirme Karine Estaun.
L’office de tourisme n’a pas fini de muter selon les professionnels interrogés. De quoi continuer à attirer l’attention des candidats.