L'avion suborbital Lynx rocketplane enverra des touristes dans l'espace dès l'année prochaine si tout se passe comme prévu - DR : XCOR Aeroplane
Après un report de 24 heures à cause d'une anomalie technique, qui a fait craindre le pire, la journée du 5 décembre 2014, a été une belle réussite pour Orion, la capsule de la Nasa.
Après un vol de quatre heures et demie en orbite autour de la Terre (deux tours ont été effectués), Orion a amerri à 17h30 (heure de Paris) à environ 1 000 km des côtes mexicaines, freinée par ses trois immenses parachutes.
La capsule, qui rappelle la forme du vaisseau Apollo, construite par le groupe aérospatial américain Lockheed Martin, est aussi le premier vaisseau spatial développé depuis 30 ans aux Etats-Unis.
Le précédent, la navette conçue pour évoluer seulement en orbite basse, avait volé pour la première fois avec des astronautes en 1981 et effectué son dernier vol en juillet 2011.
Il s'agit donc du premier vaisseau américain depuis Apollo capable de transporter des astronautes au-delà de l'orbite terrestre.
Capable d'emporter quatre astronautes pour des missions vers la Lune et au-delà, Orion cependant ne fera pas de premier vol habité avant 2021, ce qui pourtant confirme ce regain d’intérêt des Etats-Unis pour l’espace.
On peut donc y voir très certainement une excellente nouvelle pour l’industrie spatiale en général, et pour le tourisme spatial en particulier.
Après un vol de quatre heures et demie en orbite autour de la Terre (deux tours ont été effectués), Orion a amerri à 17h30 (heure de Paris) à environ 1 000 km des côtes mexicaines, freinée par ses trois immenses parachutes.
La capsule, qui rappelle la forme du vaisseau Apollo, construite par le groupe aérospatial américain Lockheed Martin, est aussi le premier vaisseau spatial développé depuis 30 ans aux Etats-Unis.
Le précédent, la navette conçue pour évoluer seulement en orbite basse, avait volé pour la première fois avec des astronautes en 1981 et effectué son dernier vol en juillet 2011.
Il s'agit donc du premier vaisseau américain depuis Apollo capable de transporter des astronautes au-delà de l'orbite terrestre.
Capable d'emporter quatre astronautes pour des missions vers la Lune et au-delà, Orion cependant ne fera pas de premier vol habité avant 2021, ce qui pourtant confirme ce regain d’intérêt des Etats-Unis pour l’espace.
On peut donc y voir très certainement une excellente nouvelle pour l’industrie spatiale en général, et pour le tourisme spatial en particulier.
Le tourisme spatial ne s'arrêtera pas là
Autre bonne nouvelle, les témoignages de nombreux spécialistes qui, après l’accident de Virgin, ont montré au travers d’interviews et d’articles, leur foi dans le tourisme spatial.
Notamment le papier de Jean-Paul Fritz (journaliste et écrivain) dans le Nouvel Obs intitulé : « Crash de Virgin Galactic : pourquoi le tourisme spatial ne s'arrêtera pas là ».
Citons un extrait de son article qui résume parfaitement cette tendance : « Un coup d'arrêt au tourisme ? Probablement pas. La conquête de l'espace a toujours fait des victimes, malheureusement. Mais de la même manière que les catastrophes de Columbia et Challenger n'ont pas arrêté les vols spatiaux de la Nasa, il est fort peu probable que le drame de SpaceShipTwo arrête le développement du tourisme spatial.
Le privé a déjà mis plus qu'un pied dans l'espace. La Nasa a tout misé dessus, son programme de "taxi spatial", reposant sur Boeing et SpaceX, est sa seule alternative à la position assez humiliante pour les Etats-Unis de dépendre des Russes pour ses vols habités.
Ces dernières années, le frein à la conquête de l'espace n'a pas été la technologie ni les accidents, mais bien les problèmes budgétaires. Pour les compagnies privées, l'argent sera là aussi le nerf de la guerre. Tant qu'il y aura des gens pour croire en son avenir et investir dedans, l'aventure continuera.
Certes, Lady Gaga, Justin Bieber et les quelques 700 personnes qui ont déjà réservé un ticket pour un vol sur SpaceShipTwo auront vraisemblablement à attendre un peu plus que 2015 pour réaliser leur rêve, mais peut-être pas beaucoup plus ».
Notamment le papier de Jean-Paul Fritz (journaliste et écrivain) dans le Nouvel Obs intitulé : « Crash de Virgin Galactic : pourquoi le tourisme spatial ne s'arrêtera pas là ».
Citons un extrait de son article qui résume parfaitement cette tendance : « Un coup d'arrêt au tourisme ? Probablement pas. La conquête de l'espace a toujours fait des victimes, malheureusement. Mais de la même manière que les catastrophes de Columbia et Challenger n'ont pas arrêté les vols spatiaux de la Nasa, il est fort peu probable que le drame de SpaceShipTwo arrête le développement du tourisme spatial.
Le privé a déjà mis plus qu'un pied dans l'espace. La Nasa a tout misé dessus, son programme de "taxi spatial", reposant sur Boeing et SpaceX, est sa seule alternative à la position assez humiliante pour les Etats-Unis de dépendre des Russes pour ses vols habités.
Ces dernières années, le frein à la conquête de l'espace n'a pas été la technologie ni les accidents, mais bien les problèmes budgétaires. Pour les compagnies privées, l'argent sera là aussi le nerf de la guerre. Tant qu'il y aura des gens pour croire en son avenir et investir dedans, l'aventure continuera.
Certes, Lady Gaga, Justin Bieber et les quelques 700 personnes qui ont déjà réservé un ticket pour un vol sur SpaceShipTwo auront vraisemblablement à attendre un peu plus que 2015 pour réaliser leur rêve, mais peut-être pas beaucoup plus ».
Le Lynx rocketplane enverra des touristes dans l'espace dès 2015
Autre signe de cet optimisme : très renommée et véritable idole en Asie, la chanteuse hongkongaise G.E.M. Gloria Tang a annoncé sur son compte Weibo qu'elle suivait actuellement une préparation aux Pays-Bas pour son prochain voyage touristique dans l'espace, qui aura lieu en 2015.
La publication de G.E.M. sur le célèbre réseau social chinois qui était accompagnée d'une photo d'elle en uniforme a réalisé un record de connexions.
La chanteuse est la première ambassadrice en Chine de XCOR Aerospace qui, grâce à son avion suborbital, le Lynx rocketplane, enverra des touristes dans l'espace dès l'année prochaine si tout se passe comme prévu.
Et puis pour terminer, réjouissons-nous : les Touristes de l’Espace ne seront plus privés d'expresso !
En effet, on en rêvait… Lavazza et Argotec l'ont fait. Arrivée à bord de la station spatiale internationale, le lundi 24 novembre 2014, l'astronaute italienne Samantha Cristoforetti a réservé une sacrée surprise à ses hôtes en amenant dans ses bagages, une machine à café, capable de réaliser des expressos (presque) comme à la maison.
Cet optimisme des professionnels du tourisme spatial est parfaitement illustré par cette citation d’Albert Jacquard, qui disait : « Entre le pessimisme désespéré et l'optimisme satisfait, la seule certitude raisonnable est le volontarisme ».
Bonnes fêtes de fin d’année à vous toutes et vous tous, et soyez optimistes pour l’année 2015 !
La publication de G.E.M. sur le célèbre réseau social chinois qui était accompagnée d'une photo d'elle en uniforme a réalisé un record de connexions.
La chanteuse est la première ambassadrice en Chine de XCOR Aerospace qui, grâce à son avion suborbital, le Lynx rocketplane, enverra des touristes dans l'espace dès l'année prochaine si tout se passe comme prévu.
Et puis pour terminer, réjouissons-nous : les Touristes de l’Espace ne seront plus privés d'expresso !
En effet, on en rêvait… Lavazza et Argotec l'ont fait. Arrivée à bord de la station spatiale internationale, le lundi 24 novembre 2014, l'astronaute italienne Samantha Cristoforetti a réservé une sacrée surprise à ses hôtes en amenant dans ses bagages, une machine à café, capable de réaliser des expressos (presque) comme à la maison.
Cet optimisme des professionnels du tourisme spatial est parfaitement illustré par cette citation d’Albert Jacquard, qui disait : « Entre le pessimisme désespéré et l'optimisme satisfait, la seule certitude raisonnable est le volontarisme ».
Bonnes fêtes de fin d’année à vous toutes et vous tous, et soyez optimistes pour l’année 2015 !
Michel MESSAGER est directeur associé de Consul Tours, société de conseil travaillant pour une clientèle privée et institutionnelle dans les secteurs du tourisme.
Après avoir occupé les postes de Secrétaire Général du Tourisme Français, puis de Directeur Commercial de Touropa et Directeur du pôle tourisme du Groupe Verney , il rejoint en 1997 l’APST (Association Professionnelle de Solidarité du Tourisme) en qualité de Secrétaire Général jusqu’à fin 2007, période à laquelle, encore jeune retraité, il décide de réactiver sa société de Conseils créée au début des années 90.
Nommé par le Ministre chargé du tourisme en 2005, puis en 2012, il siège au Conseil National du Tourisme en qualité de Président Délégué de la section économie touristique et fonde avec plusieurs personnalités du tourisme l’AFST (Association Française des Seniors du Tourisme) dont il assure la Présidence.
Il est l’auteur d’un livre sur le Tourisme Spatial publié à la documentation française et de plusieurs articles sur le sujet.
Il est considéré actuellement comme un de spécialistes en la matière. Il intervient fréquemment sur ce sujet à la radio et à la télévision, ainsi qu’au travers de conférences dans de nombreux pays, notamment au Canada où il réside quelques mois par an.
Après avoir occupé les postes de Secrétaire Général du Tourisme Français, puis de Directeur Commercial de Touropa et Directeur du pôle tourisme du Groupe Verney , il rejoint en 1997 l’APST (Association Professionnelle de Solidarité du Tourisme) en qualité de Secrétaire Général jusqu’à fin 2007, période à laquelle, encore jeune retraité, il décide de réactiver sa société de Conseils créée au début des années 90.
Nommé par le Ministre chargé du tourisme en 2005, puis en 2012, il siège au Conseil National du Tourisme en qualité de Président Délégué de la section économie touristique et fonde avec plusieurs personnalités du tourisme l’AFST (Association Française des Seniors du Tourisme) dont il assure la Présidence.
Il est l’auteur d’un livre sur le Tourisme Spatial publié à la documentation française et de plusieurs articles sur le sujet.
Il est considéré actuellement comme un de spécialistes en la matière. Il intervient fréquemment sur ce sujet à la radio et à la télévision, ainsi qu’au travers de conférences dans de nombreux pays, notamment au Canada où il réside quelques mois par an.