Yves de la Bananeraie, l'agent ''mystère'' de TourMaG.com a encore frappé...
La lecture d’articles de la presse professionnelle laisse entendre, au vu d’enquêtes réalisées dans d’autre pays, que malgré la poussée Internet, les agents de voyages ont encore de beaux jours devant eux, pour peu qu’ils soient très professionnels et apportent réellement une valeur ajoutée. On parle aussi de création d’un « Ordre » des Agents de Voyages.
Ainsi, pour répondre à ce souhait d’une part non négligeable de la clientèle, celle qui apprécie de se retrouver face avec un conseiller voyage compétent, dans un cadre agréable, ne faudrait-il pas revoir certains principes de considération des Conseillers (ères) Voyages ?
Ceci sera d’autant plus d’actualité si des têtes mal pensantes de la profession envisagent de proposer à la clientèle des prix hors commission en laissant le soin aux agences de se rétribuer en frais de conseils.
Revoir certains principes de considération
Je parle de tête mal pensante car le grand public français à l’esprit consumériste exacerbé, particulièrement dans les couches aisées, est plutôt disposé à faire le tour des agences pour y glaner un maximum d’information avant de se décider pour l’agence qui proposera le produit le moins cher, c'est-à-dire qui aura pris le minimum de frais.
Même si, espérons-le, on n’arrivera pas à cette extrémité qui condamnerait bon nombre d‘agences, il me parait indispensable de faire évoluer certaines choses.
Sur quels leviers conviendrait-il d’appuyer ?
- Les salaires : Ne mériteraient-t-ils pas être reconsidérés ? Les bas niveaux durant les premières années et les difficultés du métier, n’incitent guère les bons éléments à poursuivre dans cette profession. Certains n’hésitent pas, dès qu’ils le peuven,t à partir vers d’autres emplois plus rémunérateurs et moins stressants.
- La politique de très bas tarifs mise en place sans grande inspiration par certains n’a pas favorisé, il est vrai la distribution de salaires décents.
Qui peut dire aujourd’hui que la différence entre le nombre de clients venus au voyage grâce aux bas tarifs et le nombre de clients qui y renoncent suite à la dégradation des conditions de sécurité , est positive ou négative ? Les retours de voyages avec commentaires faisant état de péripéties extravagantes n’engagent pas les indécis à voyager.
Une revalorisation des salaires des conseiller(e)s voyage est indispensable pour le plus grand bien de la profession en général
- La formation : Des efforts ont été faits sur des bases technico-commerciales, c’est incontestable. Mais les bons clients n’attendent-t-ils pas des conseils précis sur les destinations, les hôtels, les excursions et autres prestations ?
La formation qui s’impose ne consiste-t-elle pas à permettre aux conseillers voyages de voyager au moins deux ou trois fois par an gratuitement ? Ceci, est du ressort des tour-opérateurs, des compagnies aériennes, des hôteliers, des loueurs de voitures, etc.
Le patron du conseiller voyages doit lui aussi contribuer à cette formation en donnant à son agent un budget visites et photos par exemple. De plus, lorsqu’un conseiller voyages a eu la chance de bénéficier de bonnes conditions financières dans un hôtel, ne pourrait-il être considéré autrement que comme un « profiteur » ?
Ne devrait-il pas, être attendu par un responsable du staff de l’hôtel pour une visite de l’établissement et pour un échange d’information en partageant un cocktail ou un repas ?
Pour l’aérien, les surclassements ne sont plus de mise depuis des lustres. Qu’ils soient systématiques ne me parait pas raisonnable face à une clientèle qui paye très cher son transport et qui aspire à un minimum de tranquillité. Mais de temps en temps malgré tout, lorsque de nombreuses places sont disponibles, pourquoi pas ?
Et que dire des tarifs de parking dans les aéroports. Il m’est arrivé parfois d’être invité à un éductour où tout était gratuit et d’avoir comme seule dépense le parking aéroport.
C’est bien connu : on ne vend bien que ce qu’on connaît. Les conseillers voyages sont le plus souvent face à des clients qui voyagent beaucoup plus qu’eux. Comment peuvent-ils être à l’aise et justifier une prestation qui mérite le paiement de frais conséquents ?
Il faut offrir une possibilité de voyager gratuitement 2 fois par ans aux conseillers voyages. Cela ne me semble pas être une mesure très coûteuse au regard du bénéfice apporté. En plus des éductours, bien entendu.
- Le look des agences : Il existe encore trop de petits « estancos » n’incitant vraiment pas le chaland à pousser la porte. Le conseiller voyages qui y passe sa journée n’est vraiment pas favorisé. Remarquons par exemple, l’évolution des commerces de parfumerie : les petites boutiques des années 60 sont devenues, de magnifiques et spacieux magasins avec entrée libre.
- Des réseaux d’agences ou des indépendants leader dans leur ville l’on bien compris et ont fait évoluer leurs points de vente. Avant de décider le rachat ou l’installation d’une nouvelle agence dans une ville de province ou dans un quartier de grande ville, le patron d’un mini-réseau ne devrait-il pas réfléchir autrement qu’en considérant ce nouveau point de vente comme une valorisation de son entreprise dans une perspective de vente à un plus gros réseau.
De belles agences pour de beaux voyages donneront satisfaction aux clients et au personnel.
- La charge administrative : Dans certains réseaux, cela dépasse l’entendement. Alors que le conseiller voyage devrait consacrer un maximum de temps au client, il subit en permanence les injonctions des responsables pour des « reporting », statistiques, envois en recommandé lorsqu’un petit coup de fil suffirait, etc.
- Je connais même un réseau ou c’est le conseiller voyages de l’agence le plus performant qui est chargé de tout cet « administratif » au détriment de son travail de vente.
Les Conseillers voyages doivent être mis en position de consacrer leur temps de travail prioritairement à la VENTE de voyages.
Ainsi, pour répondre à ce souhait d’une part non négligeable de la clientèle, celle qui apprécie de se retrouver face avec un conseiller voyage compétent, dans un cadre agréable, ne faudrait-il pas revoir certains principes de considération des Conseillers (ères) Voyages ?
Ceci sera d’autant plus d’actualité si des têtes mal pensantes de la profession envisagent de proposer à la clientèle des prix hors commission en laissant le soin aux agences de se rétribuer en frais de conseils.
Revoir certains principes de considération
Je parle de tête mal pensante car le grand public français à l’esprit consumériste exacerbé, particulièrement dans les couches aisées, est plutôt disposé à faire le tour des agences pour y glaner un maximum d’information avant de se décider pour l’agence qui proposera le produit le moins cher, c'est-à-dire qui aura pris le minimum de frais.
Même si, espérons-le, on n’arrivera pas à cette extrémité qui condamnerait bon nombre d‘agences, il me parait indispensable de faire évoluer certaines choses.
Sur quels leviers conviendrait-il d’appuyer ?
- Les salaires : Ne mériteraient-t-ils pas être reconsidérés ? Les bas niveaux durant les premières années et les difficultés du métier, n’incitent guère les bons éléments à poursuivre dans cette profession. Certains n’hésitent pas, dès qu’ils le peuven,t à partir vers d’autres emplois plus rémunérateurs et moins stressants.
- La politique de très bas tarifs mise en place sans grande inspiration par certains n’a pas favorisé, il est vrai la distribution de salaires décents.
Qui peut dire aujourd’hui que la différence entre le nombre de clients venus au voyage grâce aux bas tarifs et le nombre de clients qui y renoncent suite à la dégradation des conditions de sécurité , est positive ou négative ? Les retours de voyages avec commentaires faisant état de péripéties extravagantes n’engagent pas les indécis à voyager.
Une revalorisation des salaires des conseiller(e)s voyage est indispensable pour le plus grand bien de la profession en général
- La formation : Des efforts ont été faits sur des bases technico-commerciales, c’est incontestable. Mais les bons clients n’attendent-t-ils pas des conseils précis sur les destinations, les hôtels, les excursions et autres prestations ?
La formation qui s’impose ne consiste-t-elle pas à permettre aux conseillers voyages de voyager au moins deux ou trois fois par an gratuitement ? Ceci, est du ressort des tour-opérateurs, des compagnies aériennes, des hôteliers, des loueurs de voitures, etc.
Le patron du conseiller voyages doit lui aussi contribuer à cette formation en donnant à son agent un budget visites et photos par exemple. De plus, lorsqu’un conseiller voyages a eu la chance de bénéficier de bonnes conditions financières dans un hôtel, ne pourrait-il être considéré autrement que comme un « profiteur » ?
Ne devrait-il pas, être attendu par un responsable du staff de l’hôtel pour une visite de l’établissement et pour un échange d’information en partageant un cocktail ou un repas ?
Pour l’aérien, les surclassements ne sont plus de mise depuis des lustres. Qu’ils soient systématiques ne me parait pas raisonnable face à une clientèle qui paye très cher son transport et qui aspire à un minimum de tranquillité. Mais de temps en temps malgré tout, lorsque de nombreuses places sont disponibles, pourquoi pas ?
Et que dire des tarifs de parking dans les aéroports. Il m’est arrivé parfois d’être invité à un éductour où tout était gratuit et d’avoir comme seule dépense le parking aéroport.
C’est bien connu : on ne vend bien que ce qu’on connaît. Les conseillers voyages sont le plus souvent face à des clients qui voyagent beaucoup plus qu’eux. Comment peuvent-ils être à l’aise et justifier une prestation qui mérite le paiement de frais conséquents ?
Il faut offrir une possibilité de voyager gratuitement 2 fois par ans aux conseillers voyages. Cela ne me semble pas être une mesure très coûteuse au regard du bénéfice apporté. En plus des éductours, bien entendu.
- Le look des agences : Il existe encore trop de petits « estancos » n’incitant vraiment pas le chaland à pousser la porte. Le conseiller voyages qui y passe sa journée n’est vraiment pas favorisé. Remarquons par exemple, l’évolution des commerces de parfumerie : les petites boutiques des années 60 sont devenues, de magnifiques et spacieux magasins avec entrée libre.
- Des réseaux d’agences ou des indépendants leader dans leur ville l’on bien compris et ont fait évoluer leurs points de vente. Avant de décider le rachat ou l’installation d’une nouvelle agence dans une ville de province ou dans un quartier de grande ville, le patron d’un mini-réseau ne devrait-il pas réfléchir autrement qu’en considérant ce nouveau point de vente comme une valorisation de son entreprise dans une perspective de vente à un plus gros réseau.
De belles agences pour de beaux voyages donneront satisfaction aux clients et au personnel.
- La charge administrative : Dans certains réseaux, cela dépasse l’entendement. Alors que le conseiller voyage devrait consacrer un maximum de temps au client, il subit en permanence les injonctions des responsables pour des « reporting », statistiques, envois en recommandé lorsqu’un petit coup de fil suffirait, etc.
- Je connais même un réseau ou c’est le conseiller voyages de l’agence le plus performant qui est chargé de tout cet « administratif » au détriment de son travail de vente.
Les Conseillers voyages doivent être mis en position de consacrer leur temps de travail prioritairement à la VENTE de voyages.