Les Chinois, que l’on attend de pied ferme, seront-ils de retour ? Rien n’est moins sûr pour le moment... - DR : DepositPhotos.com, ryanking999
« Les inquiétudes liées au COVID continuent de diminuer aux USA où 58% des voyageurs sont désormais complètement vaccinés », déclarent les analystes de Destination Analyst dans leur dernière publication parue le 14 mai 2021.
Plus exactement, voyons comment se comporte ce marché grâce à leur enquête mensuelle réalisée depuis 2020.
Premier point : près d'un tiers des Américains sont désormais relativement peu inquiets de contracter le virus. L'espoir d’une amélioration de la situation pandémique aux États-Unis au cours du prochain mois a pour sa part atteint un niveau record de 61,8%.
La confiance dans la sécurité des voyages a donc continué à augmenter, et à présent, seuls 34,7% des Américains déclarent éviter de voyager jusqu'à ce que la situation soit plus résolue, soit une baisse de plus de 20 points en trois mois. C’est dire le bond en avant que l’Amérique de Joe Biden a fait en quelques semaines !
Pourtant, malgré la générosité de l’État, le prix des voyages et d'autres préoccupations économiques sont en hausse : les fortes inquiétudes concernant l'économie nationale ont augmenté de 3,5 points de pourcentage en avril pour atteindre 76,9%.
La conviction que les prix des voyages seront bas cet été a pour sa part diminué pour s’établir à 31,5%. Quant aux dépenses prévues pour les voyages au cours des trois prochains mois, elles sont estimées à 1 720 $ par ménage pendant cette période.
Plus exactement, voyons comment se comporte ce marché grâce à leur enquête mensuelle réalisée depuis 2020.
Premier point : près d'un tiers des Américains sont désormais relativement peu inquiets de contracter le virus. L'espoir d’une amélioration de la situation pandémique aux États-Unis au cours du prochain mois a pour sa part atteint un niveau record de 61,8%.
La confiance dans la sécurité des voyages a donc continué à augmenter, et à présent, seuls 34,7% des Américains déclarent éviter de voyager jusqu'à ce que la situation soit plus résolue, soit une baisse de plus de 20 points en trois mois. C’est dire le bond en avant que l’Amérique de Joe Biden a fait en quelques semaines !
Pourtant, malgré la générosité de l’État, le prix des voyages et d'autres préoccupations économiques sont en hausse : les fortes inquiétudes concernant l'économie nationale ont augmenté de 3,5 points de pourcentage en avril pour atteindre 76,9%.
La conviction que les prix des voyages seront bas cet été a pour sa part diminué pour s’établir à 31,5%. Quant aux dépenses prévues pour les voyages au cours des trois prochains mois, elles sont estimées à 1 720 $ par ménage pendant cette période.
Le touriste américain redevient « bankable »
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Autre point : les prix de l'essence qui ont une relation directe avec les projets de voyages. Ainsi, la récente inflation du prix de l'essence et les pénuries consécutives à la cyberattaque de Colonial Pipeline ont eu un impact significatif sur la communauté des voyageurs.
Près d'un tiers d’entre eux déclarent avoir été affectés par cet événement. Et, bien que l'impact final sur l'industrie du voyage ne soit pas clair, de nombreux voyageurs (15,9%) affirment que cette volatilité du marché de l'essence les a amenés à reconsidérer ou à annuler leurs projets de voyage.
In fine, les indicateurs prédictifs de commercialisation des voyages montrent que tous les segments de clientèles sont désormais en état d’acheter des déplacements.
Les moteurs de recherche, les campagnes d'emailing et les médias sociaux qui restent les principaux canaux utilisés par les Américains, indiquent que « plus de 72% d'entre eux déclarent avoir planifié un voyage ou en avoir rêvé au cours de la semaine dernière ».
Sur le mois de juillet, ils sont 32,6% dans ce cas et pour août ils sont 31,6%. Mais, ce sont les mois de septembre et d'octobre qui semblent également propices aux voyages. En effet, un bon quart des Américains déclarent prévoir un départ au cours de chacun de ces mois.
Cet été ne ressemblera donc certainement pas au précédent, car les Américains s'engageront dans un plus large éventail de voyages.
Alors que 46,3% des voyageurs américains déclarent qu'ils prévoient des escapades discrètes près de chez eux, 40,7% d'entre eux déclarent également qu'ils feront des voyages plus longs et plus complexes dans des endroits intéressants cet été.
Et 1 personne sur 10 déclare qu'elle fera un voyage « bucket list », c’est-à-dire « le voyage de sa vie » !
Last but not least : le soutien au tourisme local également enquêté par les auteurs de l’étude, atteint pour sa part des niveaux records.
La proportion de voyageurs américains qui disent ne pas vouloir de touristes dans leur propre environnement a atteint 37,5%. Du jamais vu !
Tandis que 53,3% fort heureusement se disent heureux de voir une publicité promouvant le tourisme autour de chez eux.
Sources : Destination Analyst
Près d'un tiers d’entre eux déclarent avoir été affectés par cet événement. Et, bien que l'impact final sur l'industrie du voyage ne soit pas clair, de nombreux voyageurs (15,9%) affirment que cette volatilité du marché de l'essence les a amenés à reconsidérer ou à annuler leurs projets de voyage.
In fine, les indicateurs prédictifs de commercialisation des voyages montrent que tous les segments de clientèles sont désormais en état d’acheter des déplacements.
Les moteurs de recherche, les campagnes d'emailing et les médias sociaux qui restent les principaux canaux utilisés par les Américains, indiquent que « plus de 72% d'entre eux déclarent avoir planifié un voyage ou en avoir rêvé au cours de la semaine dernière ».
Sur le mois de juillet, ils sont 32,6% dans ce cas et pour août ils sont 31,6%. Mais, ce sont les mois de septembre et d'octobre qui semblent également propices aux voyages. En effet, un bon quart des Américains déclarent prévoir un départ au cours de chacun de ces mois.
Cet été ne ressemblera donc certainement pas au précédent, car les Américains s'engageront dans un plus large éventail de voyages.
Alors que 46,3% des voyageurs américains déclarent qu'ils prévoient des escapades discrètes près de chez eux, 40,7% d'entre eux déclarent également qu'ils feront des voyages plus longs et plus complexes dans des endroits intéressants cet été.
Et 1 personne sur 10 déclare qu'elle fera un voyage « bucket list », c’est-à-dire « le voyage de sa vie » !
Last but not least : le soutien au tourisme local également enquêté par les auteurs de l’étude, atteint pour sa part des niveaux records.
La proportion de voyageurs américains qui disent ne pas vouloir de touristes dans leur propre environnement a atteint 37,5%. Du jamais vu !
Tandis que 53,3% fort heureusement se disent heureux de voir une publicité promouvant le tourisme autour de chez eux.
Sources : Destination Analyst
Les Chinois, c’est pas pour tout de suite
Les Chinois, que l’on attend de pied ferme, seront-ils de retour ? Rien n’est moins sûr pour le moment.
En effet, dans l’Empire du Milieu, c’est le marché touristique domestique qui continue à être en plein boom.
Lors des dernières vacances du 1er mai, d’après le site spécialisé Guojialvye.com, il est fait état de 230 millions de voyageurs.
Autrement dit, une augmentation de 17% par rapport 2019, alors que les dépenses affichent un léger recul de 4% par rapport à cette même année.
Cette bonne reprise s’explique par plusieurs facteurs selon Olivier Ponti, vice-président du département prévisions de ForwardKeys, cité par le site Asyalist : « La libération d’une demande de voyage refoulée, une bonne maîtrise de l’épidémie dans le pays et un marketing innovant, avec notamment la généralisation des « Blind Box » (ces « boîtes mystère » contenant un billet d’avion, une ou plusieurs nuits d’hôtels, dans une destination surprise) ont été particulièrement efficaces.
Surtout parmi les jeunes qui y ont vu une occasion de jouer et de voyager à tout petits prix… Le site Fliggy se vantant de vendre les Blind box aussi cher qu’un verre de Bubble Tea ! »
De plus, le gouvernement chinois a pris mille précautions pour que les choses se passent bien, notamment en matière de gestion des flux. Laquelle a exigé des dispositifs tels que la réservation à l’avance, les horaires décalés ou la limitation du nombre de personnes.
Les musées, parcs d’attractions et tout autre lieu de promiscuité se sont vus également rappeler de bien faire appliquer les mesures sanitaires, en encourageant les visiteurs à respecter les gestes barrières.
En effet, dans l’Empire du Milieu, c’est le marché touristique domestique qui continue à être en plein boom.
Lors des dernières vacances du 1er mai, d’après le site spécialisé Guojialvye.com, il est fait état de 230 millions de voyageurs.
Autrement dit, une augmentation de 17% par rapport 2019, alors que les dépenses affichent un léger recul de 4% par rapport à cette même année.
Cette bonne reprise s’explique par plusieurs facteurs selon Olivier Ponti, vice-président du département prévisions de ForwardKeys, cité par le site Asyalist : « La libération d’une demande de voyage refoulée, une bonne maîtrise de l’épidémie dans le pays et un marketing innovant, avec notamment la généralisation des « Blind Box » (ces « boîtes mystère » contenant un billet d’avion, une ou plusieurs nuits d’hôtels, dans une destination surprise) ont été particulièrement efficaces.
Surtout parmi les jeunes qui y ont vu une occasion de jouer et de voyager à tout petits prix… Le site Fliggy se vantant de vendre les Blind box aussi cher qu’un verre de Bubble Tea ! »
De plus, le gouvernement chinois a pris mille précautions pour que les choses se passent bien, notamment en matière de gestion des flux. Laquelle a exigé des dispositifs tels que la réservation à l’avance, les horaires décalés ou la limitation du nombre de personnes.
Les musées, parcs d’attractions et tout autre lieu de promiscuité se sont vus également rappeler de bien faire appliquer les mesures sanitaires, en encourageant les visiteurs à respecter les gestes barrières.
Autour de 2023, retour à l’international !
Mais, pour ce qui est des destinations internationales, elles devront attendre la clientèle chinoise premium qui fait tourner une partie de leur économie touristique.
Car, pour le moment, même si 43% des Chinois ont déclaré leur envie de s’envoler hors frontières, la question même de l’ouverture des frontières est toujours suspendue et pourrait être amenée à durer.
À en croire le Rapport sur le tourisme chinois publié fin mars par le cabinet de conseil McKinsey, une reprise du marché touristique s’annonce « non linéaire ».
Fondé sur une enquête réalisée en janvier dernier auprès d’un échantillon représentatif de 1 600 personnes, ce rapport souligne que la reprise de l’industrie touristique chinoise peut être retardée par des contretemps et que le retour à des performances d’avant la pandémie pourrait d’autant plus tarder que le gouvernement a choisi de privilégier le marché intérieur jugé plus sûr.
A ce sujet, Il est même permis de douter des modalités d’accueil des visiteurs étrangers lors des Jeux Olympiques d’hiver de Pékin prévus du 4 au 20 février 2022. Vu l’exemple du Japon dont les J.O sont tout de même plus menacés qu’ils le disent, les Chinois ont déjà fait savoir qu’ils seront très pointilleux sur le retour de leurs journalistes et sur la nécessaire quarantaine à laquelle ils devront se soumettre.
Car le Covid rode toujours. Et l’immunité collective est loin d’être atteinte. Selon Mckinsey, elle devrait être atteinte en Chine seulement au troisième trimestre 2022, soit un an après l’Europe et les États-Unis. Les restrictions de déplacement devraient donc d’abord s’assouplir en Occident avant la Chine.
Avec une raison supplémentaire plaidant en ce sens : le rendez-vous politique majeur de la période, le XXème Congrès du Parti communiste chinois, censé consacrer l’accession de Xi Jinping à un troisième mandat.
Marquant de fait la fin des règles de gouvernance collective mises en place par Deng Xiaoping, ce congrès étant décisif, il serait étonnant que les autorités prennent le moindre risque sur le plan sanitaire, souligne encore la revue Asyalist.
Sources Asyalist. Avril 2021
Car, pour le moment, même si 43% des Chinois ont déclaré leur envie de s’envoler hors frontières, la question même de l’ouverture des frontières est toujours suspendue et pourrait être amenée à durer.
À en croire le Rapport sur le tourisme chinois publié fin mars par le cabinet de conseil McKinsey, une reprise du marché touristique s’annonce « non linéaire ».
Fondé sur une enquête réalisée en janvier dernier auprès d’un échantillon représentatif de 1 600 personnes, ce rapport souligne que la reprise de l’industrie touristique chinoise peut être retardée par des contretemps et que le retour à des performances d’avant la pandémie pourrait d’autant plus tarder que le gouvernement a choisi de privilégier le marché intérieur jugé plus sûr.
A ce sujet, Il est même permis de douter des modalités d’accueil des visiteurs étrangers lors des Jeux Olympiques d’hiver de Pékin prévus du 4 au 20 février 2022. Vu l’exemple du Japon dont les J.O sont tout de même plus menacés qu’ils le disent, les Chinois ont déjà fait savoir qu’ils seront très pointilleux sur le retour de leurs journalistes et sur la nécessaire quarantaine à laquelle ils devront se soumettre.
Car le Covid rode toujours. Et l’immunité collective est loin d’être atteinte. Selon Mckinsey, elle devrait être atteinte en Chine seulement au troisième trimestre 2022, soit un an après l’Europe et les États-Unis. Les restrictions de déplacement devraient donc d’abord s’assouplir en Occident avant la Chine.
Avec une raison supplémentaire plaidant en ce sens : le rendez-vous politique majeur de la période, le XXème Congrès du Parti communiste chinois, censé consacrer l’accession de Xi Jinping à un troisième mandat.
Marquant de fait la fin des règles de gouvernance collective mises en place par Deng Xiaoping, ce congrès étant décisif, il serait étonnant que les autorités prennent le moindre risque sur le plan sanitaire, souligne encore la revue Asyalist.
Sources Asyalist. Avril 2021
Le marché anglais attendra aussi
VisitBritain, l’excellent site du tourisme britannique, a également réalisé pour sa part un suivi très précis des intentions de départ des voyageurs.
Plus confiants depuis la vaccination et le début du déconfinement, ceux-ci restent cependant frileux, notamment depuis que le variant indien s’est installé dans le pays.
Par ailleurs et surtout, la France reste dans la liste « ambre », ce qui implique encore des restrictions à l’aller et au retour pour les touristes britanniques qui, bon an mal an, rappelons-le, étaient environ 12 millions à visiter notre pays chaque année.
Globalement, selon la dernière vague de l’enquête de VisitBritain, alors que 2/3 des Britanniques prévoient de faire un voyage au Royaume-Uni à un moment donné en 2021, 1 sur 4 seulement a l'intention de faire un voyage à l'étranger.
La majorité de ceux prévoyant un voyage à l'étranger prévoyant également de faire un voyage au Royaume-Uni, ils ne sont que 4% à prévoir uniquement un voyage à l'étranger. Et pour 80% d’entre eux, il s’agira de déplacement de loisirs.
Quant aux destinations qu’ils fréquenteront, elles appartiendront plutôt à leur liste verte à laquelle appartient désormais la Grèce par exemple, alors que la France est toujours en liste « ambre ». Ce qui reste dissuasif.
Plus confiants depuis la vaccination et le début du déconfinement, ceux-ci restent cependant frileux, notamment depuis que le variant indien s’est installé dans le pays.
Par ailleurs et surtout, la France reste dans la liste « ambre », ce qui implique encore des restrictions à l’aller et au retour pour les touristes britanniques qui, bon an mal an, rappelons-le, étaient environ 12 millions à visiter notre pays chaque année.
Globalement, selon la dernière vague de l’enquête de VisitBritain, alors que 2/3 des Britanniques prévoient de faire un voyage au Royaume-Uni à un moment donné en 2021, 1 sur 4 seulement a l'intention de faire un voyage à l'étranger.
La majorité de ceux prévoyant un voyage à l'étranger prévoyant également de faire un voyage au Royaume-Uni, ils ne sont que 4% à prévoir uniquement un voyage à l'étranger. Et pour 80% d’entre eux, il s’agira de déplacement de loisirs.
Quant aux destinations qu’ils fréquenteront, elles appartiendront plutôt à leur liste verte à laquelle appartient désormais la Grèce par exemple, alors que la France est toujours en liste « ambre ». Ce qui reste dissuasif.
Les prudents attendent le retour de la sécurité
Pour y voir plus clair, l’enquête a cependant établi une segmentation intéressante pour mieux comprendre le marché touristique britannique des années COVID et vous permettre de l’estimer.
Les prudents attendent le retour de la sécurité
Ce sont les plus inquiets à l'idée d'attraper le COVID- 19, mais ils sont généralement sereins et satisfaits d'un style de vie sobre.
Le risque, le luxe, les voyages de nuit et les aspirations haut de gamme n'ont pas leur place chez ces personnes prudentes qui ne reprendront le chemin des voyages que lorsqu'elles pourront le faire en toute sécurité.
Les contraints
L'inquiétude de contracter le COVID-19 a mis un terme temporaire aux voyages de ces personnes pourtant financièrement confiantes. Il est peu probable qu'ils voyagent jusqu'à ce que le risque d'attraper le COVID-19 soit considérablement réduit.
En difficulté
Frappés de plein fouet par le COVID-19, ce segment ne prend pas de décision à la va-vite en matière de vacances. Celles-ci constituent des dépenses ambitieuses qu'ils ne peuvent se permettre. Ils sont également plus préoccupés que la moyenne par le fait d'attraper le virus.
Protecteurs mais pragmatiques
Caractérisé par la modération dans leurs dépenses, notamment en matière de loisirs, ceux-là éprouvent le besoin d'équilibrer la santé de la nation avec la santé de l'économie. Ils ne voyageront donc que s'ils estiment que c'est responsable de le faire.
Moins à perdre
Spontanés et optimistes pour l'avenir, même si leur situation actuelle est assez contraignante, ces voyageurs pour leur part, croient que nous devrions apprendre à vivre avec le COVID.
Ils mettent donc moins d'obstacles à des voyages intérieurs que les autres segments, mais les contraintes financières peuvent limiter l'étendue de leurs dépenses.
La vie continue
Enfin, la protection de l'économie devrait désormais être au centre des préoccupations de ces personnes aisées qui sont prêtes à "spéculer pour accumuler" et à payer plus cher pour vivre des expériences de premier ordre. Selon eux, les risques du virus COVID-19 ont été exagérés. Ils ne sont pas particulièrement inquiets. C’est donc sur ceux-là qu’il faudra miser.
Sources Visitbritain
Les prudents attendent le retour de la sécurité
Ce sont les plus inquiets à l'idée d'attraper le COVID- 19, mais ils sont généralement sereins et satisfaits d'un style de vie sobre.
Le risque, le luxe, les voyages de nuit et les aspirations haut de gamme n'ont pas leur place chez ces personnes prudentes qui ne reprendront le chemin des voyages que lorsqu'elles pourront le faire en toute sécurité.
Les contraints
L'inquiétude de contracter le COVID-19 a mis un terme temporaire aux voyages de ces personnes pourtant financièrement confiantes. Il est peu probable qu'ils voyagent jusqu'à ce que le risque d'attraper le COVID-19 soit considérablement réduit.
En difficulté
Frappés de plein fouet par le COVID-19, ce segment ne prend pas de décision à la va-vite en matière de vacances. Celles-ci constituent des dépenses ambitieuses qu'ils ne peuvent se permettre. Ils sont également plus préoccupés que la moyenne par le fait d'attraper le virus.
Protecteurs mais pragmatiques
Caractérisé par la modération dans leurs dépenses, notamment en matière de loisirs, ceux-là éprouvent le besoin d'équilibrer la santé de la nation avec la santé de l'économie. Ils ne voyageront donc que s'ils estiment que c'est responsable de le faire.
Moins à perdre
Spontanés et optimistes pour l'avenir, même si leur situation actuelle est assez contraignante, ces voyageurs pour leur part, croient que nous devrions apprendre à vivre avec le COVID.
Ils mettent donc moins d'obstacles à des voyages intérieurs que les autres segments, mais les contraintes financières peuvent limiter l'étendue de leurs dépenses.
La vie continue
Enfin, la protection de l'économie devrait désormais être au centre des préoccupations de ces personnes aisées qui sont prêtes à "spéculer pour accumuler" et à payer plus cher pour vivre des expériences de premier ordre. Selon eux, les risques du virus COVID-19 ont été exagérés. Ils ne sont pas particulièrement inquiets. C’est donc sur ceux-là qu’il faudra miser.
Sources Visitbritain