L’industrie de la croisière est l'une des grandes perdantes de la pandémie. Quand s'amusera-t-elle à nouveau ? - DR : Costa Croisières
L’industrie de la croisière est aussi la grande perdante de la pandémie.
Sur le plan commercial bien entendu, mais aussi au niveau de l’image.
Les armateurs ont su, en avril 2021, faire repartir doucement mais sûrement leur bateaux avec des protocoles sanitaires rigoureux.
Mais cela n’effacera pas de sitôt ces navires en déshérence et leurs clusters, avec des passagers refoulés comme des pestiférés dans les ports du monde entier.
Malgré le succès commercial relatif de la saison printemps-été et l’absence de cas de covid à bord, le variant Delta a plombé la saison hiver aux Antilles.
Un véritable coup dur pour les armateurs, l'économie et les agences de voyages locales. La Guadeloupe et la Martinique sont les deux départements français qui dépendent le plus de l’économie bleue avec respectivement 7,1% et 6,4% d’emplois maritimes.
Sur le plan commercial bien entendu, mais aussi au niveau de l’image.
Les armateurs ont su, en avril 2021, faire repartir doucement mais sûrement leur bateaux avec des protocoles sanitaires rigoureux.
Mais cela n’effacera pas de sitôt ces navires en déshérence et leurs clusters, avec des passagers refoulés comme des pestiférés dans les ports du monde entier.
Malgré le succès commercial relatif de la saison printemps-été et l’absence de cas de covid à bord, le variant Delta a plombé la saison hiver aux Antilles.
Un véritable coup dur pour les armateurs, l'économie et les agences de voyages locales. La Guadeloupe et la Martinique sont les deux départements français qui dépendent le plus de l’économie bleue avec respectivement 7,1% et 6,4% d’emplois maritimes.
Un défi de taille pour la décennie à venir : l’environnement
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Un autre défi de taille attend cette industrie pour la décennie à venir : l’environnement.
Accusés d’être polluants, les gros navires n’ont plus la cote.
Voilà pourquoi les deux géants italiens Costa et MSC renouvellent à marche forcée l’ensemble de leur flotte pour passer au gaz naturel liquéfié (GNL).
L’utilisation de ce carburant permet d'éliminer presque totalement les émissions d'oxyde de soufre (émissions nulles) et les particules (réduction de 95 à 100 %), tout en réduisant considérablement les émissions d'oxyde d'azote (réduction directe de 85 %) et de CO2 (réduction allant jusqu'à 20 %).
Pas de doute : décarbonation et prévention sanitaire seront les maîtres-mots de la croisière en 2022.