
La RSE pourrait aussi brider la relance des voyages internationaux. La prise de conscience dâĂ©lĂ©ments comme lâenvironnement et la dĂ©carbonation dans la politique de voyage des entreprises, impactera les moyens de transport. /crĂ©dit DepositPhoto
Sâil est un secteur qui a particuliĂšrement souffert de la crise, câest bien le business travel.
Certes, les voyages ont repris, surtout en France, mais les déplacements internationaux, eux, sont toujours trÚs fortement impactés.
Avec la fermeture des frontiÚres, le transport aérien a été à la peine.
Or, ce secteur dont la rentabilitĂ© est essentiellement acquise par la classe affaires, âlâavant de lâavionâ, est indissociable du voyage dâaffaires.
Faut-il croire comme le disait il y a quelques mois lâU.S. Travel Association, que le secteur du tourisme dâaffaires ne connaĂźtra pas lâaffluence de 2019 avant 2024 ?
Les analystes du cabinet-conseil McKinsey & Company qui ont rĂ©parti les voyageurs dâaffaires en quatre profils, estiment que la catĂ©gorie qui reprĂ©sente le profil «ânever returningâ» effectuait en 2019 environ 20 % de toutes les dĂ©penses du secteur affaires.
Or, ce groupe a plutĂŽt bien tirĂ© son Ă©pingle du jeu mĂȘme en travaillant Ă distance.
Il a su mettre Ă profit les outils technologiques pour amĂ©liorer leurs façons de faire. âCertains pourraient rĂ©aliser des voyages dâaffaires dans le futur, mais Ă un niveau beaucoup plus faible quâauparavantâŠâ
Certes, les voyages ont repris, surtout en France, mais les déplacements internationaux, eux, sont toujours trÚs fortement impactés.
Avec la fermeture des frontiÚres, le transport aérien a été à la peine.
Or, ce secteur dont la rentabilitĂ© est essentiellement acquise par la classe affaires, âlâavant de lâavionâ, est indissociable du voyage dâaffaires.
Faut-il croire comme le disait il y a quelques mois lâU.S. Travel Association, que le secteur du tourisme dâaffaires ne connaĂźtra pas lâaffluence de 2019 avant 2024 ?
Les analystes du cabinet-conseil McKinsey & Company qui ont rĂ©parti les voyageurs dâaffaires en quatre profils, estiment que la catĂ©gorie qui reprĂ©sente le profil «ânever returningâ» effectuait en 2019 environ 20 % de toutes les dĂ©penses du secteur affaires.
Or, ce groupe a plutĂŽt bien tirĂ© son Ă©pingle du jeu mĂȘme en travaillant Ă distance.
Il a su mettre Ă profit les outils technologiques pour amĂ©liorer leurs façons de faire. âCertains pourraient rĂ©aliser des voyages dâaffaires dans le futur, mais Ă un niveau beaucoup plus faible quâauparavantâŠâ
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Lâautre point dâinterrogation est le phĂ©nomĂšne du tĂ©lĂ©travail et lâouverture timide des frontiĂšres, qui devrait encore peser sur lâactivitĂ© des TMS. La plupart dâentre elles vont miser sur la France et le retour des voyages Ă la journĂ©e en Europe.
Par ailleurs, les entreprises ont investi des sommes considérables pour intégrer des solutions technologiques qui permettent à leurs employés de travailler à distance.
Enfin, la RSE pourrait aussi brider la relance des voyages internationaux. La prise de conscience dâĂ©lĂ©ments comme lâenvironnement et la dĂ©carbonation dans la politique de voyage des entreprises, impactera les moyens de transport.
Le train prendra de plus en plus de place dans cette nouvelle approche vertueuse. Cela tombe bien : la concurrence arrive en France. Autre point qui milite en ce sens : le maillage de plus en plus Ă©troit des capitales europĂ©ennes et de ânouvellesâ modalitĂ©s (train de nuit) qui vont changer la donne.
MĂȘme si les trajets sont longs, ce moyen de transport permet de travailler, de se restaurer et demain de se rĂ©veiller frais et dispo pour mettre la derniĂšre main Ă un contrat.
Par ailleurs, les entreprises ont investi des sommes considérables pour intégrer des solutions technologiques qui permettent à leurs employés de travailler à distance.
Enfin, la RSE pourrait aussi brider la relance des voyages internationaux. La prise de conscience dâĂ©lĂ©ments comme lâenvironnement et la dĂ©carbonation dans la politique de voyage des entreprises, impactera les moyens de transport.
Le train prendra de plus en plus de place dans cette nouvelle approche vertueuse. Cela tombe bien : la concurrence arrive en France. Autre point qui milite en ce sens : le maillage de plus en plus Ă©troit des capitales europĂ©ennes et de ânouvellesâ modalitĂ©s (train de nuit) qui vont changer la donne.
MĂȘme si les trajets sont longs, ce moyen de transport permet de travailler, de se restaurer et demain de se rĂ©veiller frais et dispo pour mettre la derniĂšre main Ă un contrat.