Changement climatique : "a tâche est titanesque et parfois désespérée malgré les investissements en temps, argent, ressources humaines… Et malgré les centaines d’innovations naissant tous les jours dans tous les secteurs y compris touristiques ( montagne notamment) pour atténuer les risques et les dégradations en cours" - Depositphotos.com Auteur imagedb_seller
C. comme changement climatique...
Cette expression est hélas la grande gagnante des mois passés et des décennies à venir. (On aurait pu choisir aussi bien : CO2, COP, urgence climatique, flygskam, pollution, environnement …)
Composée de deux termes majeurs : changement et climat, elle indique à la perfection l’état de notre petite planète pour laquelle, tout au long de son histoire, le climat et ses excès ont été déterminants pour le monde du vivant. Soumise à des évolutions naturelles dans le passé ayant provoqué des bouleversements géologiques et anthropologiques spectaculaires, la terre et ses habitants ont dû transformer leurs modes de vie et en inventer de nouveaux. Ils se sont adaptés. Sommes-nous à l’aube d’une période d’adaptation ? La réponse est oui.
D’une part, on s’adapte coûte que coûte en essayant de mettre en place des politiques capables d’enrayer les dégâts d’ores déjà visibles tout au long de l’année à travers des catastrophes graves comme les incendies, tempêtes, inondations, vagues de pollution… dont les coûts ont atteint 40 milliards de dollars sur la première moitié de l’année 2021, selon les estimations de l’institut de recherche de Swiss Re et 77 milliards de dollars pour les risques non couverts. Du jamais vu !
Mais, la tâche est titanesque et parfois désespérée malgré les investissements en temps, argent, ressources humaines… Et malgré les centaines d’innovations naissant tous les jours dans tous les secteurs y compris touristiques ( montagne notamment) pour atténuer les risques et les dégradations en cours.
Dans l’hypothèse d’une adaptation, on est donc bien sur la bonne pente mais nous devons abandonner nos états d’âme par rapport au monde d’avant. Et, dans le secteur touristique, on devra s’attaquer aux vrais problèmes que constituent la densité de l’habitat, le non-respect des PLU, les excès des émissions de CO2 par les voitures et l’aérien, le tri approximatif des déchets, la fin du plastique, la course au touriste de plus, les city breaks énergivores…
Cette expression est hélas la grande gagnante des mois passés et des décennies à venir. (On aurait pu choisir aussi bien : CO2, COP, urgence climatique, flygskam, pollution, environnement …)
Composée de deux termes majeurs : changement et climat, elle indique à la perfection l’état de notre petite planète pour laquelle, tout au long de son histoire, le climat et ses excès ont été déterminants pour le monde du vivant. Soumise à des évolutions naturelles dans le passé ayant provoqué des bouleversements géologiques et anthropologiques spectaculaires, la terre et ses habitants ont dû transformer leurs modes de vie et en inventer de nouveaux. Ils se sont adaptés. Sommes-nous à l’aube d’une période d’adaptation ? La réponse est oui.
D’une part, on s’adapte coûte que coûte en essayant de mettre en place des politiques capables d’enrayer les dégâts d’ores déjà visibles tout au long de l’année à travers des catastrophes graves comme les incendies, tempêtes, inondations, vagues de pollution… dont les coûts ont atteint 40 milliards de dollars sur la première moitié de l’année 2021, selon les estimations de l’institut de recherche de Swiss Re et 77 milliards de dollars pour les risques non couverts. Du jamais vu !
Mais, la tâche est titanesque et parfois désespérée malgré les investissements en temps, argent, ressources humaines… Et malgré les centaines d’innovations naissant tous les jours dans tous les secteurs y compris touristiques ( montagne notamment) pour atténuer les risques et les dégradations en cours.
Dans l’hypothèse d’une adaptation, on est donc bien sur la bonne pente mais nous devons abandonner nos états d’âme par rapport au monde d’avant. Et, dans le secteur touristique, on devra s’attaquer aux vrais problèmes que constituent la densité de l’habitat, le non-respect des PLU, les excès des émissions de CO2 par les voitures et l’aérien, le tri approximatif des déchets, la fin du plastique, la course au touriste de plus, les city breaks énergivores…
Les anti : des insoumis chroniques
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Hélas, bien que selon de nombreuses enquêtes, le réveil écologique atteigne aujourd’hui 65% de la population mondiale (étude WWF), il en est certains qui résistent. Et c’est bien là que le bât blesse. Pendant que le changement climatique affecte tous les continents, quelques-uns préfèrent ignorer le phénomène ou éventuellement l’évoquer, mais ils continuent à vivre comme avant et à faire du tourisme comme avant.
Ne nous réjouissons donc pas trop vite. Malgré la démonstration spectaculaire des effets de la pandémie et du confinement sur l’environnement, nombreux sont ceux qui par ignorance, égoïsme, manque de réalisme, esprit de contestation… résistent à toute forme de changement.
Souhaitant avant tout préserver leur confort thermique, leurs mobilités, leur consommation… ils appartiennent soit à la caste des incrédules et des « négationnistes ». Les pires. Soit à celle des hédonistes ou des théoriciens de l’avenir radieux pour lesquels le progrès technologique résoudra tous les problèmes. Pour eux, la neutralité carbone pour 2050 se fera toute seule. Inutile de se priver de voyages aériens.
Ne soyons donc pas naïfs. Bien que, contrairement à l’habitude, il neige en Californie et que des incendies brûlent la région de Boulder dans le Colorado alors qu’il fait 30 degrés de plus que la moyenne au Groenland, le changement climatique n’est pas reconnu par tout le monde.
Selon une étude de l’ADEME, quatre scénarii d’ailleurs se profilent pour les 3 décennies à venir (www.ademe.fr), démontrant que la partie n’est pas gagnée et que nous sommes moins bien préparées qu’on le croit à devancer les catastrophes ou au moins à les réparer.
Ne nous réjouissons donc pas trop vite. Malgré la démonstration spectaculaire des effets de la pandémie et du confinement sur l’environnement, nombreux sont ceux qui par ignorance, égoïsme, manque de réalisme, esprit de contestation… résistent à toute forme de changement.
Souhaitant avant tout préserver leur confort thermique, leurs mobilités, leur consommation… ils appartiennent soit à la caste des incrédules et des « négationnistes ». Les pires. Soit à celle des hédonistes ou des théoriciens de l’avenir radieux pour lesquels le progrès technologique résoudra tous les problèmes. Pour eux, la neutralité carbone pour 2050 se fera toute seule. Inutile de se priver de voyages aériens.
Ne soyons donc pas naïfs. Bien que, contrairement à l’habitude, il neige en Californie et que des incendies brûlent la région de Boulder dans le Colorado alors qu’il fait 30 degrés de plus que la moyenne au Groenland, le changement climatique n’est pas reconnu par tout le monde.
Selon une étude de l’ADEME, quatre scénarii d’ailleurs se profilent pour les 3 décennies à venir (www.ademe.fr), démontrant que la partie n’est pas gagnée et que nous sommes moins bien préparées qu’on le croit à devancer les catastrophes ou au moins à les réparer.
C. comme cartographie
Mais, pour reparler de tourisme, nos jolies cartes touristiques pointant montagnes et rivières, hauts lieux patrimoniaux, bonnes adresses de restauration, petites routes fleuries musardant à travers les campagnes, ont-elles vécu ? Non. Bien-sûr. Y compris sur papier.
Il faut dire qu’en cas de zones blanches, elles sont bien utiles aux voyageurs égarés. Si bien que leurs ventes ne s’effondrent pas comme prévu. Elles auraient plutôt tendance après une baisse il y a quelques années à retrouver leurs utilisateurs.
En matière de climat cependant, ne sont-elles pas devenues périmées ? Les bulletins de Météo France sont certes de plus en plus précis sur le long terme et permettent de faire un choix de destination en fonction de leurs prévisions. Mais, l’outil le plus efficace deviendra le site internet fournissant en temps réel partout dans le monde des informations en direct sur les phénomènes inhabituels comme les incendies en cours, les inondations, les tempêtes, les dômes de chaleur, les vents de pollution, les invasions de sauterelles, de moustiques… Bref, tout ce qui rend un voyage impossible et une destination « anormalement » infréquentable !
Il faut dire qu’en cas de zones blanches, elles sont bien utiles aux voyageurs égarés. Si bien que leurs ventes ne s’effondrent pas comme prévu. Elles auraient plutôt tendance après une baisse il y a quelques années à retrouver leurs utilisateurs.
En matière de climat cependant, ne sont-elles pas devenues périmées ? Les bulletins de Météo France sont certes de plus en plus précis sur le long terme et permettent de faire un choix de destination en fonction de leurs prévisions. Mais, l’outil le plus efficace deviendra le site internet fournissant en temps réel partout dans le monde des informations en direct sur les phénomènes inhabituels comme les incendies en cours, les inondations, les tempêtes, les dômes de chaleur, les vents de pollution, les invasions de sauterelles, de moustiques… Bref, tout ce qui rend un voyage impossible et une destination « anormalement » infréquentable !
Journaliste, consultante, conférencière, Josette Sicsic observe depuis plus de 25 ans, les mutations du monde afin d’en analyser les conséquences sur le secteur du tourisme.
Après avoir développé pendant plus de 20 ans le journal Touriscopie, elle est toujours sur le pont de l’actualité où elle décode le présent pour prévoir le futur. Sur le site www.tourmag.com, rubrique Futuroscopie, elle publie plusieurs fois par semaine les articles prospectifs et analytiques.
Contact : 06 14 47 99 04
Mail : touriscopie@gmail.com
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