En matière de liens sociaux et familiaux, il est clair que la pandémie a bouleversé nos habitudes. Plus que jamais, le terme de liens constitue donc un gagnant du vocabulaire des deux années passées et à venir.
D’autant qu’il s’assortit de termes entrant dans le même registre : présence, convivialité, solidarité, sociabilité, contacts… et leurs contraires : isolement, solitude, distance, distantiel… dont nous avons fait une grande consommation. Analyse.
Considéré comme en perte de vitesse dans des sociétés de plus en plus figées devant ses écrans ou derrière les oreillettes de ses téléphones, le lien a bel et bien subi de durs revers durant les derniers mois, notamment les mois de confinement.
Délité par les mesures sanitaires parfois inutiles que les premières vagues de pandémie ont imposées, il a été réduit pour beaucoup d’entre nous à une perte de contact, une prise de distance avec familles, amis, collègues, voisins… Bref, avec tout ce monde de relations qui permet à une société de rester en bonne santé.
Quant au port du masque, on commence à réaliser son influence dramatique sur la communication verbale et visuelle, notamment parmi les enfants. Porter un masque n’est pas neutre. En occultant le visage, le masque occulte une partie de la personnalité, notamment le sourire qui constitue une gestuelle reine quand il s’agit de communiquer.
D’autant qu’il s’assortit de termes entrant dans le même registre : présence, convivialité, solidarité, sociabilité, contacts… et leurs contraires : isolement, solitude, distance, distantiel… dont nous avons fait une grande consommation. Analyse.
Considéré comme en perte de vitesse dans des sociétés de plus en plus figées devant ses écrans ou derrière les oreillettes de ses téléphones, le lien a bel et bien subi de durs revers durant les derniers mois, notamment les mois de confinement.
Délité par les mesures sanitaires parfois inutiles que les premières vagues de pandémie ont imposées, il a été réduit pour beaucoup d’entre nous à une perte de contact, une prise de distance avec familles, amis, collègues, voisins… Bref, avec tout ce monde de relations qui permet à une société de rester en bonne santé.
Quant au port du masque, on commence à réaliser son influence dramatique sur la communication verbale et visuelle, notamment parmi les enfants. Porter un masque n’est pas neutre. En occultant le visage, le masque occulte une partie de la personnalité, notamment le sourire qui constitue une gestuelle reine quand il s’agit de communiquer.
La technologie a permis à l’humain de ne pas perdre le contact
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Certes, on nous a beaucoup dit que nous disposions des réseaux sociaux, de Zoom et autres WhatsApp pour compenser le délitement du lien réel. Et il est vrai que la technologie a permis à l’humain de ne pas perdre le contact avec une forme de vivant certes virtuelle mais suffisamment ressemblante et performante pour atténuer le sentiment de solitude éprouvé par beaucoup d’entre nous.
Deux ans de pandémie ont donc correspondu à créer de l’isolement et une manière de vivre avec, via des écrans. Nous aurons donc au moins appris cela. Et, nul ne niera que cet avatar de communication a permis à une partie du tourisme d’affaires de se maintenir à peu près à niveau et aux télé travailleurs de toutes catégories de rester en contact avec leur milieu professionnel.
Cette accélération de nouveaux comportements de survie à la fois familiale et professionnelle, est donc plus ou moins un effet bénéfique de la pandémie qui pourrait bien, à l’avenir, nous servir.
Deux ans de pandémie ont donc correspondu à créer de l’isolement et une manière de vivre avec, via des écrans. Nous aurons donc au moins appris cela. Et, nul ne niera que cet avatar de communication a permis à une partie du tourisme d’affaires de se maintenir à peu près à niveau et aux télé travailleurs de toutes catégories de rester en contact avec leur milieu professionnel.
Cette accélération de nouveaux comportements de survie à la fois familiale et professionnelle, est donc plus ou moins un effet bénéfique de la pandémie qui pourrait bien, à l’avenir, nous servir.
La panne relationnelle, a aussi créé du stress, de l’anxiété, du désarroi
Mais, la panne relationnelle, a aussi créé du stress, de l’anxiété, du désarroi, de la dépression et a permis de mesurer l’importance, voire la nécessité de maintenir de vrais liens entre les humains pour permettre à une société de s’épanouir.
Les contacts, les attaches, les relations n’ont rien de superflu. Ils soudent les humains, ils tissent les réseaux, ils créent de la bonne humeur, de l’entente, du plaisir…
Une enquête de Santé Publique France publiée à l’automne, pourtant un moment de pause dans la pandémie, a bel et bien démontré que :
• 18 % des Français montrent des signes d’un état dépressif soit 8 points de plus par rapport au niveau hors épidémie
• 23 % montrent des signes d’un état anxieux [+ 9 points).
• 68 % des Français déclarent des problèmes de sommeil (+ 19 points).
• 10 % des Français ont eu des pensées suicidaires au cours de l’année (+ 5 points).
Si la pandémie a fait du bien à la sensibilité environnementale, entre-autre, elle n’a donc pas fait du bien à notre sociabilité et à nos modes de vie. Rompant les contacts avec l’extérieur, elle a aussi provoqué un rétrécissement spatial et mental qu’il conviendra de réparer.
… Le secteur des vacances a donc un vaste chantier devant lui s’il veut bien faire son travail, apaiser ses clients et les relier entre eux. Sans risques sanitaires bien entendu. Des foules d’idées sont à trouver.
Les contacts, les attaches, les relations n’ont rien de superflu. Ils soudent les humains, ils tissent les réseaux, ils créent de la bonne humeur, de l’entente, du plaisir…
Une enquête de Santé Publique France publiée à l’automne, pourtant un moment de pause dans la pandémie, a bel et bien démontré que :
• 18 % des Français montrent des signes d’un état dépressif soit 8 points de plus par rapport au niveau hors épidémie
• 23 % montrent des signes d’un état anxieux [+ 9 points).
• 68 % des Français déclarent des problèmes de sommeil (+ 19 points).
• 10 % des Français ont eu des pensées suicidaires au cours de l’année (+ 5 points).
Si la pandémie a fait du bien à la sensibilité environnementale, entre-autre, elle n’a donc pas fait du bien à notre sociabilité et à nos modes de vie. Rompant les contacts avec l’extérieur, elle a aussi provoqué un rétrécissement spatial et mental qu’il conviendra de réparer.
… Le secteur des vacances a donc un vaste chantier devant lui s’il veut bien faire son travail, apaiser ses clients et les relier entre eux. Sans risques sanitaires bien entendu. Des foules d’idées sont à trouver.
Journaliste, consultante, conférencière, Josette Sicsic observe depuis plus de 25 ans, les mutations du monde afin d’en analyser les conséquences sur le secteur du tourisme.
Après avoir développé pendant plus de 20 ans le journal Touriscopie, elle est toujours sur le pont de l’actualité où elle décode le présent pour prévoir le futur. Sur le site www.tourmag.com, rubrique Futuroscopie, elle publie plusieurs fois par semaine les articles prospectifs et analytiques.
Contact : 06 14 47 99 04
Mail : touriscopie@gmail.com
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