Nos vies ont-elles été bouleversées ? Qu’on le veuille ou non, cet événement extraordinaire qu’a été la pandémie de Covid a modifié certains de nos comportements - DR : DepositPhotos.com, castaldostudio
Inutile de revenir sur le virus, ses variants, les campagnes de vaccination, les pass sanitaires, les pass vaccinaux… L’actualité est suffisamment chargée d’informations sur la pandémie pour que nous en fassions abstraction.
Voyons plutôt comment notre vie d’avant et notre vie d’après ont été transformées par ce virus, à la lumière des tendances examinées durant tout le mois de janvier.
Commençons par nos vies. Ont-elles été bouleversées ?
Oui, en période de confinement, couvre-feux, restrictions, gestes barrières, masques, vaccins, anti-vaccins, première dose, deuxième, rappel… et peur omniprésente de la contagion, tournant chez certains à l’obsession, elles ont indéniablement été modifiées et fragilisées. Nous l’avons déjà dit.
L’ère prométhéenne est terminée. La croyance dans la toute-puissance de l’humanité occidentale se délite jour après jour, devant notre incapacité à gérer avec un succès total une crise sanitaire sans précédent.
Outre la modestie, nous avons aussi appris l’angoisse face à l’incertitude et pour beaucoup d’entre nous, l’anxiété et l’éco-anxiété devant notre incapacité à empêcher cette planète de courir au désastre écologique.
Déprimés, les jeunes - surtout ceux de la génération Greta Thunberg - souffrent à tel point que certains essaient de changer de vie, au moins sur un plan géographique, parfois professionnel.
Il faut dire que l’autre changement majeur concerne les rythmes et la nature du travail traditionnel qui ont cédé la place à des heures de tête-à-tête avec des écrans, dynamitant la sociabilité des salariés et la convivialité des machines à café, reléguées dans le paradis que semble avoir été le monde d’hier.
Assignés à résidence, nous avons par la même occasion, pris des habitudes plus casanières, à tel point que la maison est devenue un cocon dédié à toutes les activités quotidiennes : domestiques, professionnelles, de loisirs… D’où un surinvestissement du foyer dans lequel se pratique une sorte de « néo cocooning ».
Voyons plutôt comment notre vie d’avant et notre vie d’après ont été transformées par ce virus, à la lumière des tendances examinées durant tout le mois de janvier.
Commençons par nos vies. Ont-elles été bouleversées ?
Oui, en période de confinement, couvre-feux, restrictions, gestes barrières, masques, vaccins, anti-vaccins, première dose, deuxième, rappel… et peur omniprésente de la contagion, tournant chez certains à l’obsession, elles ont indéniablement été modifiées et fragilisées. Nous l’avons déjà dit.
L’ère prométhéenne est terminée. La croyance dans la toute-puissance de l’humanité occidentale se délite jour après jour, devant notre incapacité à gérer avec un succès total une crise sanitaire sans précédent.
Outre la modestie, nous avons aussi appris l’angoisse face à l’incertitude et pour beaucoup d’entre nous, l’anxiété et l’éco-anxiété devant notre incapacité à empêcher cette planète de courir au désastre écologique.
Déprimés, les jeunes - surtout ceux de la génération Greta Thunberg - souffrent à tel point que certains essaient de changer de vie, au moins sur un plan géographique, parfois professionnel.
Il faut dire que l’autre changement majeur concerne les rythmes et la nature du travail traditionnel qui ont cédé la place à des heures de tête-à-tête avec des écrans, dynamitant la sociabilité des salariés et la convivialité des machines à café, reléguées dans le paradis que semble avoir été le monde d’hier.
Assignés à résidence, nous avons par la même occasion, pris des habitudes plus casanières, à tel point que la maison est devenue un cocon dédié à toutes les activités quotidiennes : domestiques, professionnelles, de loisirs… D’où un surinvestissement du foyer dans lequel se pratique une sorte de « néo cocooning ».
Nous ne sommes qu’un maillon de l’immense chaîne du vivant
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Isolés, distants, en perte de contacts mais aussi en perte de repères, nous avons cependant appris à être flexibles en toutes occasions.
Comme si jouer à la roulette était devenu une nécessité, nous avons appris à nous adapter à l’adversité et à revendiquer ce que nous avons de plus précieux : la liberté.
Mais la sécurité est devenue notre préoccupation majeure, à tous les niveaux, domestique, sanitaire, géo politique, cyber, climatique…
Ah le climat ! Bien entendu, les catastrophes qu’il nous réserve nous ont enfin sauté aux yeux et nous voilà enfin convaincus que nous avons une part de responsabilité dans ce grand chamboulement qui n’en est hélas qu’à ses balbutiements.
Responsables aussi des pollutions, des continents de plastique qui se déversent dans les eaux de nos océans dont la biodiversité est de plus en plus menacée… nous commençons enfin à comprendre que nous ne sommes qu’un maillon de l’immense chaîne du vivant et que le battement de l’aile du papillon concerne les hommes et les femmes autant que les animaux, les insectes, les arbres, les fleurs, les minéraux…
LIRE A CE SUJET : FUTUROSCOPIE - Tendances 2022 : R... comme Réparation de soi et de la planète 🔑
Comme si jouer à la roulette était devenu une nécessité, nous avons appris à nous adapter à l’adversité et à revendiquer ce que nous avons de plus précieux : la liberté.
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Ah le climat ! Bien entendu, les catastrophes qu’il nous réserve nous ont enfin sauté aux yeux et nous voilà enfin convaincus que nous avons une part de responsabilité dans ce grand chamboulement qui n’en est hélas qu’à ses balbutiements.
Responsables aussi des pollutions, des continents de plastique qui se déversent dans les eaux de nos océans dont la biodiversité est de plus en plus menacée… nous commençons enfin à comprendre que nous ne sommes qu’un maillon de l’immense chaîne du vivant et que le battement de l’aile du papillon concerne les hommes et les femmes autant que les animaux, les insectes, les arbres, les fleurs, les minéraux…
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La foule devient intelligente
Moins arrogants, sommes-nous donc devenus plus intelligents ? Sans doute.
L’immobilité ou « dé-mobilité » nous ont permis de réfléchir. De réfléchir à ce que sera demain et à ce que nous voulons pour demain.
La prospective, science élitiste il y a encore peu, a pris du galon dans l’opinion.
Elle est devenue le fait d’une foule de plus en plus intelligente qui n’est plus prête à faire des compromis et cherche à réinventer les champs du possible, les routes de l’avenir. Collectivement.
A ce propos, la prise en compte des droits de l’Homme commence pour sa part à effleurer les consciences des touristes désireux de continuer à arpenter le monde. Confirmant que ce pilier du développement durable est indispensable…
Quoi d’autre ? Malgré une légère tendance à la « sédentarisation », l’envie de proximité, la pizza sur son canapé au lieu d’aller danser, le désir d’ailleurs est toujours prégnant et il ne fait pas de doute que la vie de demain, malgré les évolutions comportementales que nous venons d’évoquer, ramènera les candidats au voyage vers les routes du ciel, des mers et de la terre, avec autant d’enthousiasme, un supplément de lucidité et de conscience environnementale en plus.
Car, in fine, l’industrie touristique soutenue par les aides de l’État a résisté et a tenu le coup.
Résiliente, elle est restée debout, prête à accueillir ses clients et à leur proposer la quintessence de son offre.
Une offre à peine modifiée mais plus sécurisée et plus compatible si possible avec les alertes écologiques. Pourvu simplement que ses tarifs ne se sentent pas pousser des ailes et que les « voyages consolation » ne soient pas remplacées par les affres de la frustration.
L’immobilité ou « dé-mobilité » nous ont permis de réfléchir. De réfléchir à ce que sera demain et à ce que nous voulons pour demain.
La prospective, science élitiste il y a encore peu, a pris du galon dans l’opinion.
Elle est devenue le fait d’une foule de plus en plus intelligente qui n’est plus prête à faire des compromis et cherche à réinventer les champs du possible, les routes de l’avenir. Collectivement.
A ce propos, la prise en compte des droits de l’Homme commence pour sa part à effleurer les consciences des touristes désireux de continuer à arpenter le monde. Confirmant que ce pilier du développement durable est indispensable…
Quoi d’autre ? Malgré une légère tendance à la « sédentarisation », l’envie de proximité, la pizza sur son canapé au lieu d’aller danser, le désir d’ailleurs est toujours prégnant et il ne fait pas de doute que la vie de demain, malgré les évolutions comportementales que nous venons d’évoquer, ramènera les candidats au voyage vers les routes du ciel, des mers et de la terre, avec autant d’enthousiasme, un supplément de lucidité et de conscience environnementale en plus.
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Journaliste, consultante, conférencière, Josette Sicsic observe depuis plus de 25 ans, les mutations du monde afin d’en analyser les conséquences sur le secteur du tourisme.
Après avoir développé pendant plus de 20 ans le journal Touriscopie, elle est toujours sur le pont de l’actualité où elle décode le présent pour prévoir le futur. Sur le site www.tourmag.com, rubrique Futuroscopie, elle publie plusieurs fois par semaine les articles prospectifs et analytiques.
Contact : 06 14 47 99 04
Mail : touriscopie@gmail.com
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