Mauvaise nouvelle pour les transporteurs, le baril de pétrole a encore enregistré une petite poussée ce week-end pour flirter avec les 150 dollars.
Mais nouvelle à moitié mauvaise pour les constructeurs d’avions qui comptent bien sur l’obligation qu’auront les compagnies aériennes à renouveler leurs flottes pour adopter les appareils les récents et moins gourmands en carburant.
A condition, évidemment, qu’elles en aient les moyens. Scott Carson, le CEO de Boeing commercial planes, présent sur le salon, a bien laissé entendre qu’il ferait tout son possible pour aider les transporteurs à trouver des solutions de financement de leurs nouvelles commandes.
Pour Boeing, ce sont surtout les transporteurs américains, parmi ses clients, qui souffrent le plus de la situation actuelle mais, se réjouit le dirigeant de Boeing, la liste des commandes déjà engrangée provient de toutes les régions du monde, et de tout type de compagnies, ce qui atténue le risque financier.
Mais nouvelle à moitié mauvaise pour les constructeurs d’avions qui comptent bien sur l’obligation qu’auront les compagnies aériennes à renouveler leurs flottes pour adopter les appareils les récents et moins gourmands en carburant.
A condition, évidemment, qu’elles en aient les moyens. Scott Carson, le CEO de Boeing commercial planes, présent sur le salon, a bien laissé entendre qu’il ferait tout son possible pour aider les transporteurs à trouver des solutions de financement de leurs nouvelles commandes.
Pour Boeing, ce sont surtout les transporteurs américains, parmi ses clients, qui souffrent le plus de la situation actuelle mais, se réjouit le dirigeant de Boeing, la liste des commandes déjà engrangée provient de toutes les régions du monde, et de tout type de compagnies, ce qui atténue le risque financier.
Carnet de commandes intact pour Airbus
Pour l’instant, le constructeur américain affirme n’avoir enregistré aucune annulation de commandes et seulement cinq demandes de report de livraison.
Même situation chez Airbus qui maintient son carnet de commandes intact mais avoue suivre d’un peu plus près la situation de quelques transporteurs américains et indiens.
Quelque 3600 appareils sont en commande actuellement, et Boeing estime qu’il y en aura 29 400 d’ici à 2027. Un chiffre revu à la baisse d’environ un millier d’unités par rapport aux estimations données au salon du Bourget l’année dernière.
Pour la première journée du salon, seules les compagnies du Golfe ont passé commande : 50 B-737-800 pour FlyDubai, 35 B-787, 10 B-777, 10 A 380, 20 A320 et 25 A350, soit une centaine d’unités pour Etihad. On attend également l’annonce d’une nouvelle commande de Qatar Airways dans les prochains jours.
La seule compagnie occidentale à s’engager à Farnborough jusqu’à présent a été Lufthansa qui sera compagnie de lancement de l’avion moyen courrier Cseries de Bombardier qui fera une concurrence directe à la famille A320 d’Airbus et au Boeing 737 lorsqu’il prendra son envol en 2013.
La compagnie allemande a signé pour une trentaine d’exemplaires et a pris des options sur 30 autres.