Les femmes voyagent autant, voire plus que les hommes. On parle de 64% de voyageuses, mais aux profils différents... - DR : Depositphotos.com, VadimVasenin
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En préambule, sachez que les femmes voyagent autant, voire plus que les hommes.
On parle de 64% de voyageuses. Avec des nationalités largement plus fécondes que d’autres en voyageuses. Ainsi, les Chinoises et Coréennes voyagent beaucoup…
Mais quelle que soit la nationalité, les femmes ont au moins trois types d’attentes dominantes :
- la sécurité à tous les niveaux en particulier dans certains pays rétrogrades en matière de traitement de la condition féminine.
- l’accessibilité et le confort, dans la mesure où elles se sentent vulnérables.
- des activités et un accompagnement pour leurs enfants afin de leur donner l’occasion de se détendre.
Les seniors : petits enfants ou vie en solo
Cette clientèle est toujours présente dans la population touristique.
Elle appartient majoritairement à la génération des baby-boomers et voyage comme elle l’a toujours fait quand elle était plus jeune, à condition que ses revenus et son état de santé suivent.
Le plus souvent retraitées, majoritairement veuves et célibataires, elles cherchent en général plus que d’autres segments à échapper à la solitude.
Beaucoup d’entre elles sont donc attirées par les voyages en groupes organisés par un professionnel ou directement par leurs soins quand elles ont la maîtrise du digital et l’esprit d’indépendance qui caractérise leur génération.
Mais, bien que « solos », ces femmes ont souvent la charge de petits enfants auxquels elles consacrent une partie de leur temps et de leur budget. Leur faire des offres incluant ces derniers (notamment des locations de grandes maisons avec services) reste donc totalement d’actualité.
Quant à celles qui vivent en couples, elles recherchent tout autant les offres incluant les petits enfants mais se déplaçant à deux, elles sont aussi amateurs de l’offre exclusive et du voyage d’une vie, quand leurs moyens le leur permettent.
Les croisières ne leur déplaisent pas. L’offre de bien-être non plus. Et bien entendu, mieux vaut pour elles partir en longs séjours, décalés. Enfin, ce ne sont pas des championnes de la dématérialisation !
Elle appartient majoritairement à la génération des baby-boomers et voyage comme elle l’a toujours fait quand elle était plus jeune, à condition que ses revenus et son état de santé suivent.
Le plus souvent retraitées, majoritairement veuves et célibataires, elles cherchent en général plus que d’autres segments à échapper à la solitude.
Beaucoup d’entre elles sont donc attirées par les voyages en groupes organisés par un professionnel ou directement par leurs soins quand elles ont la maîtrise du digital et l’esprit d’indépendance qui caractérise leur génération.
Mais, bien que « solos », ces femmes ont souvent la charge de petits enfants auxquels elles consacrent une partie de leur temps et de leur budget. Leur faire des offres incluant ces derniers (notamment des locations de grandes maisons avec services) reste donc totalement d’actualité.
Quant à celles qui vivent en couples, elles recherchent tout autant les offres incluant les petits enfants mais se déplaçant à deux, elles sont aussi amateurs de l’offre exclusive et du voyage d’une vie, quand leurs moyens le leur permettent.
Les croisières ne leur déplaisent pas. L’offre de bien-être non plus. Et bien entendu, mieux vaut pour elles partir en longs séjours, décalés. Enfin, ce ne sont pas des championnes de la dématérialisation !
Les mères de familles : l’impérative détente
Elles constituent une part non négligeable de la génération X et Y.
Leur caractéristique essentielle réside dans le fait qu’elles sont à plus de 80% mères de familles traditionnelles. Elles sont donc tributaires du calendrier scolaire et de ses contraintes.
Résolument en quête de détente et de rupture avec le quotidien, elles sont en général prescriptrices et choisissent le mode de vacances le plus capable de les libérer de la charge mentale qu’elles subissent toute l’année. En bref, elles recherchent des destinations et hébergements bien équipés pour accueillir et divertir des enfants de tous âges.
La petite touche « bien-être » est aussi un « plus » pour ces femmes qui sont en général des actives.
Mais, attention, les budgets vacances moyens de ces mères de familles sont le plus souvent tributaires de celui du père. Et l’on sait par des études, comme celles d’Europ Assistance, qu’il tourne autour de 2 500 euros en moyenne pour les vacances estivales.
Leur caractéristique essentielle réside dans le fait qu’elles sont à plus de 80% mères de familles traditionnelles. Elles sont donc tributaires du calendrier scolaire et de ses contraintes.
Résolument en quête de détente et de rupture avec le quotidien, elles sont en général prescriptrices et choisissent le mode de vacances le plus capable de les libérer de la charge mentale qu’elles subissent toute l’année. En bref, elles recherchent des destinations et hébergements bien équipés pour accueillir et divertir des enfants de tous âges.
La petite touche « bien-être » est aussi un « plus » pour ces femmes qui sont en général des actives.
Mais, attention, les budgets vacances moyens de ces mères de familles sont le plus souvent tributaires de celui du père. Et l’on sait par des études, comme celles d’Europ Assistance, qu’il tourne autour de 2 500 euros en moyenne pour les vacances estivales.
Les mères « solo » : les enfants toujours, l’isolement en plus
Autres mères de familles méritant des attentions : les mères de familles monoparentales qui sont désormais près de 20% et n’affichent pas des budgets très élevés, contrairement aux clichés colportés par les médias.
Encore jeunes, actives, seules avec un ou deux enfants, elles calculent au plus juste leurs dépenses. Les tarifs promotionnels à leur intention sont donc bienvenus.
Mais, leur point faible réside surtout dans la solitude à laquelle elles peuvent être confrontées quand elles arrivent sur un lieu de vacances.
D’une part, celle-ci les incite à rechercher de l’aide matérielle, notamment en matière de transport de bagages.
D’autre part, elles tendent à rechercher de la compagnie dans un univers composé de couples et familles traditionnelles où elles ne se sentent pas toujours particulièrement bienvenues. Les petites attentions leur permettant de nouer des liens leur font donc du bien.
Encore jeunes, actives, seules avec un ou deux enfants, elles calculent au plus juste leurs dépenses. Les tarifs promotionnels à leur intention sont donc bienvenus.
Mais, leur point faible réside surtout dans la solitude à laquelle elles peuvent être confrontées quand elles arrivent sur un lieu de vacances.
D’une part, celle-ci les incite à rechercher de l’aide matérielle, notamment en matière de transport de bagages.
D’autre part, elles tendent à rechercher de la compagnie dans un univers composé de couples et familles traditionnelles où elles ne se sentent pas toujours particulièrement bienvenues. Les petites attentions leur permettant de nouer des liens leur font donc du bien.
Trentenaires et quadra en solo : aventure ou farniente entre copines
Ce segment pourrait se définir ainsi : des femmes actives, non mariées, ni en couples, dotées de revenus relativement confortables leur permettant de voyager.
Mais, ces femmes se ventilent en deux catégories : d’une part, celles qui se déplacent pour s’offrir un moment de détente et découverte. Elles optent donc pour des séjours plus ou moins lointains, souvent au soleil, ou en villes, plus ou moins organisés, avec souvent un groupe de « copines » (ou leur copain !).
Et puis, il y a les autres : les « backpackeuses ». Celles qui n’hésitent pas à partir longtemps, souvent seules ou à deux, sacs sur le dos, en quête d’une forme d’aventure plus fantasmée que réelle.
Mais, tout de même ! Elles osent et, malgré tout leurs craintes sont nombreuses bien qu’impossible à quantifier. Très présentes dans les ONG, elles ne reculent pas devant les gestes solidaires vis-à-vis des populations locales.
Mais, ces femmes se ventilent en deux catégories : d’une part, celles qui se déplacent pour s’offrir un moment de détente et découverte. Elles optent donc pour des séjours plus ou moins lointains, souvent au soleil, ou en villes, plus ou moins organisés, avec souvent un groupe de « copines » (ou leur copain !).
Et puis, il y a les autres : les « backpackeuses ». Celles qui n’hésitent pas à partir longtemps, souvent seules ou à deux, sacs sur le dos, en quête d’une forme d’aventure plus fantasmée que réelle.
Mais, tout de même ! Elles osent et, malgré tout leurs craintes sont nombreuses bien qu’impossible à quantifier. Très présentes dans les ONG, elles ne reculent pas devant les gestes solidaires vis-à-vis des populations locales.
Les business women ont des exigences
Dans cette tranche d’âge, on retrouve les voyageuses d’affaires qui revendiquent sans doute encore plus un certain confort et des services leur permettant d’être plus efficaces dans l’exercice de leur profession.
Notamment à l’hôtel, sur le plan des services en chambres, restauration, laundry mais aussi sur le simple plan de la relaxation.
D’où l’intérêt des spas et autres piscines et salles de fitness… qu’elles sont prêtes à fréquenter.
Notamment à l’hôtel, sur le plan des services en chambres, restauration, laundry mais aussi sur le simple plan de la relaxation.
D’où l’intérêt des spas et autres piscines et salles de fitness… qu’elles sont prêtes à fréquenter.
Valérie Hoffenberg crée le She Travel Club et un label pour des hôtels au féminin
Ce n’est pas tous les jours qu’une femme ambassadrice s’intéresse au voyage et au tourisme. Mais, cela arrive.
Ainsi, Valérie Hoffenberg, sensibilisée au sujet par son métier et aux attentes non satisfaites des femmes dans le secteur touristique, vient de créer The She Travel Club, une entreprise bien décidée à inciter tous les hôtels du monde à avoir une offre particulièrement destinée aux femmes.
Sans pour autant les ghettoïser. Pour cela, elle s’est appuyée sur plusieurs études auxquelles ont répondu clientes et personnel de l’hôtellerie. Car, oui, Valérie Hoffenberg tient à ce que le bien-être du personnel féminin soit pris en compte dans sa démarche. Elle n’est pas aussi pour rien la créatrice du Think-Tank : « Agir pour l’égalité ».
Encore mieux, elle lance cette année, les prix : « Awards Best Hotels for Women » à l’occasion de la journée des femmes.
Avec déjà 300 hôtels labellisés, elle a pour objectif d’en avoir labellisé un millier à la fin 2023. Hôtels de chaînes ou indépendants, ces hôtels doivent avoir répondu positivement à 80 critères. Tarif de la candidature : entre 800 et 2 000 euros.
Ainsi, Valérie Hoffenberg, sensibilisée au sujet par son métier et aux attentes non satisfaites des femmes dans le secteur touristique, vient de créer The She Travel Club, une entreprise bien décidée à inciter tous les hôtels du monde à avoir une offre particulièrement destinée aux femmes.
Sans pour autant les ghettoïser. Pour cela, elle s’est appuyée sur plusieurs études auxquelles ont répondu clientes et personnel de l’hôtellerie. Car, oui, Valérie Hoffenberg tient à ce que le bien-être du personnel féminin soit pris en compte dans sa démarche. Elle n’est pas aussi pour rien la créatrice du Think-Tank : « Agir pour l’égalité ».
Encore mieux, elle lance cette année, les prix : « Awards Best Hotels for Women » à l’occasion de la journée des femmes.
Avec déjà 300 hôtels labellisés, elle a pour objectif d’en avoir labellisé un millier à la fin 2023. Hôtels de chaînes ou indépendants, ces hôtels doivent avoir répondu positivement à 80 critères. Tarif de la candidature : entre 800 et 2 000 euros.
Les adolescentes : les copains d’abord
Elles voyagent (soit en colo), soit encore en compagnie de leurs parents pour les plus jeunes, et le vivent souvent mal.
Soucieuses de s’émanciper au plus vite de leur contrôle, elles recherchent dans les stations ou villages de vacances des espaces et des moments à partager avec des adolescents de leur âge.
En matière d’activités, elles s’accommodent de toutes les offres y compris sportives, pourvu qu’elles ne soient pas chaperonnées par papa et maman. Evidemment, très connectées, elles abandonnent rarement le contact avec leurs réseaux sociaux.
Toute la difficulté consiste donc à les déconnecter et à leur proposer, afin de rassurer les parents, des activités physiques et ludiques.
Soucieuses de s’émanciper au plus vite de leur contrôle, elles recherchent dans les stations ou villages de vacances des espaces et des moments à partager avec des adolescents de leur âge.
En matière d’activités, elles s’accommodent de toutes les offres y compris sportives, pourvu qu’elles ne soient pas chaperonnées par papa et maman. Evidemment, très connectées, elles abandonnent rarement le contact avec leurs réseaux sociaux.
Toute la difficulté consiste donc à les déconnecter et à leur proposer, afin de rassurer les parents, des activités physiques et ludiques.
Les fillettes : des disciplines plus artistiques
Elles ont plus de 8 ans et partent en vacances avec leurs parents ou en colonies de vacances et n’ont qu’une influence limitée sur les décisions de vacances.
Mais, avez-vous remarqué que filles et garçons souhaitent avant tout rencontrer d’autres enfants du même âge sur leur lieu de vacances ? Les copines, c’est donc sacré pour les fillettes.
Cependant, elles ne recherchent pas les mêmes activités. Elles continuent d’avoir des activités de loisirs différentes de celles des garçons. Question de genre ? En partie.
Voilà pourquoi de plus en plus de fillettes jouent au foot, font de la plongée, du surf, etc.
Mais, qu’on le veuille ou non, elles sont aussi plus ouvertes à des activités artistiques, en particulier la danse et le chant alors que la musique instrumentale est pratiquée en plus grand nombre par les garçons…
Elles se suffisent aussi à elles-mêmes, en se réunissant pour simplement « bavarder » et consulter des sites internet dédiés au maquillage, vêtements, musique…
Mais, avez-vous remarqué que filles et garçons souhaitent avant tout rencontrer d’autres enfants du même âge sur leur lieu de vacances ? Les copines, c’est donc sacré pour les fillettes.
Cependant, elles ne recherchent pas les mêmes activités. Elles continuent d’avoir des activités de loisirs différentes de celles des garçons. Question de genre ? En partie.
Voilà pourquoi de plus en plus de fillettes jouent au foot, font de la plongée, du surf, etc.
Mais, qu’on le veuille ou non, elles sont aussi plus ouvertes à des activités artistiques, en particulier la danse et le chant alors que la musique instrumentale est pratiquée en plus grand nombre par les garçons…
Elles se suffisent aussi à elles-mêmes, en se réunissant pour simplement « bavarder » et consulter des sites internet dédiés au maquillage, vêtements, musique…
Journaliste, consultante, conférencière, Josette Sicsic observe depuis plus de 25 ans, les mutations du monde afin d’en analyser les conséquences sur le secteur du tourisme.
Après avoir développé pendant plus de 20 ans le journal Touriscopie, elle est toujours sur le pont de l’actualité où elle décode le présent pour prévoir le futur. Sur le site www.tourmag.com, rubrique Futuroscopie, elle publie plusieurs fois par semaine les articles prospectifs et analytiques.
Contact : 06 14 47 99 04
Mail : touriscopie@gmail.com
Après avoir développé pendant plus de 20 ans le journal Touriscopie, elle est toujours sur le pont de l’actualité où elle décode le présent pour prévoir le futur. Sur le site www.tourmag.com, rubrique Futuroscopie, elle publie plusieurs fois par semaine les articles prospectifs et analytiques.
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TourMaG lance le 1er "Guide Partez en France des nouveautés et projets touristiques"
Préfacé par Olivia Grégoire, Ministre déléguée auprès du ministère de l’Economie, chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme? IL EST EN VENTE ICi
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