Lauriano Azinheirinha : "Ce qui est très important à Nice, c’est que la politique de développement du territoire soit cohérente avec les usages de la population résidente et ceux de la population touristique" (@DR/Office de tourisme Métropolitain Nice Cote d'Azur)
Depuis les premières migrations de l’aristocratie vers des cieux hivernaux plus cléments, l’ex-petite bourgade a vu converger vers son site paradisiaque entre mer et montagne tout ce que l’Europe comptait de personnalités, écrivains, artistes, têtes couronnées et leur cour.
Passer les mois d’hiver sur les bords de la Méditerranée entre France et Italie devint d’autant plus vite un « must » que la ville rattachée à la France en 1860 a assuré son développement grâce à des embellissements architecturaux, paysagers, floraux qui lui ont donné un charme inimitable.
Quelque cent cinquante ans après son entrée sur la scène touristique, la ville a-t-elle cependant encore un avenir ?
C’est ce que nous avons demandé au nouveau directeur de l’Office de tourisme : Lauriano Azinheirinha.
Passer les mois d’hiver sur les bords de la Méditerranée entre France et Italie devint d’autant plus vite un « must » que la ville rattachée à la France en 1860 a assuré son développement grâce à des embellissements architecturaux, paysagers, floraux qui lui ont donné un charme inimitable.
Quelque cent cinquante ans après son entrée sur la scène touristique, la ville a-t-elle cependant encore un avenir ?
C’est ce que nous avons demandé au nouveau directeur de l’Office de tourisme : Lauriano Azinheirinha.
Autres articles
-
Le futur n’a-t-il plus d’avenir ? [ABO]
-
JO - 5 : bons baisers de Paris ! 🔑
-
Futuroscopie - Cent mille lieux sous les mers, la plongée étend son empire et son emprise 🔑
-
Futuroscopie - Wellness festivals, une nouvelle façon de lier vacances et bien-être 🔑
-
Futuroscopie - Le merchandising des JO en pleine effervescence🔑
Le tourisme à Nice pèse 20 milliards d’euros et emploie 75 000 personnes
Futuroscopie. Une ville comme Nice a-t-elle un avenir sur la scène touristique mondiale ?
Lauriano Azinheirinha : En fait, Nice a un passé de ville touristique. Elle a donc une expérience, un patrimoine, un savoir-faire à exploiter qui lui donnent forcément un avenir touristique. En particulier un avenir consistant à revenir sur son passé et à surfer sur les imaginaires de la Côte d’Azur, toujours très présents dans l’esprit de nombreux visiteurs qui viennent nous voir.
Pour consacrer cette destinée assez exceptionnelle, j’insiste sur le fait que la ville vient d’être inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco, ce qui constitue une reconnaissance indéniable de son histoire touristique. Mais surtout, encore plus important, elle a été inscrite avec les termes suivants : « ville de villégiature d’hiver de riviera ».
Ce qui signifie qu’elle ne se contente pas d’afficher des monuments exceptionnels, elle signe aussi, et c’est cela qui est important, un nouveau modèle de villégiature telle qu’on l’a inventée dès le dix-huitième siècle à l’intention des premiers adeptes du Grand tour et d’une population fortunée cherchant à la fois la douceur du climat, mais aussi des paysages et des activités de loisirs.
Comme quelques autres cités françaises et italiennes, Nice a été d’emblée une sorte de laboratoire où s’est construit au fil des années un tourisme d’hiver puis d’été qui, aujourd’hui est toujours présent et qui devrait d’autant plus se prolonger que les saisons touristiques se décaleront sous l’effet du changement climatique.
Futuroscopie. Avec quelles stratégies en termes d'aménagement et environnement la ville va-t-elle assurer son avenir ?
Lauriano Azinheirinha :En fait, ce qui est très important à Nice, c’est que la politique de développement du territoire soit cohérente avec les usages de la population résidente et ceux de la population touristique.
Pour les raisons exposées plus haut, nous ne pouvons pas cliver notre développement donc notre population. Je vous donne un exemple, quand on a créé le tramway, on a prolongé la ligne jusqu’à l’aéroport afin que les touristes puissent l’emprunter facilement. Autre exemple : quand on développe des pistes cyclables c’est à la fois pour les Niçois et nos visiteurs.
Lire aussi : Nice : "Notre Luxury Collection va renforcer notre attractivité sur les ailes de saisons"
Le tourisme à Nice pèse 20 milliards d’euros et emploie 75 000 personnes. C’est une économie indispensable aux Niçois que nous gardons toujours en ligne de mire. A l’avenir, nous comptons donc bien continuer à peaufiner cette cohabitation.
Lauriano Azinheirinha : En fait, Nice a un passé de ville touristique. Elle a donc une expérience, un patrimoine, un savoir-faire à exploiter qui lui donnent forcément un avenir touristique. En particulier un avenir consistant à revenir sur son passé et à surfer sur les imaginaires de la Côte d’Azur, toujours très présents dans l’esprit de nombreux visiteurs qui viennent nous voir.
Pour consacrer cette destinée assez exceptionnelle, j’insiste sur le fait que la ville vient d’être inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco, ce qui constitue une reconnaissance indéniable de son histoire touristique. Mais surtout, encore plus important, elle a été inscrite avec les termes suivants : « ville de villégiature d’hiver de riviera ».
Ce qui signifie qu’elle ne se contente pas d’afficher des monuments exceptionnels, elle signe aussi, et c’est cela qui est important, un nouveau modèle de villégiature telle qu’on l’a inventée dès le dix-huitième siècle à l’intention des premiers adeptes du Grand tour et d’une population fortunée cherchant à la fois la douceur du climat, mais aussi des paysages et des activités de loisirs.
Comme quelques autres cités françaises et italiennes, Nice a été d’emblée une sorte de laboratoire où s’est construit au fil des années un tourisme d’hiver puis d’été qui, aujourd’hui est toujours présent et qui devrait d’autant plus se prolonger que les saisons touristiques se décaleront sous l’effet du changement climatique.
Futuroscopie. Avec quelles stratégies en termes d'aménagement et environnement la ville va-t-elle assurer son avenir ?
Lauriano Azinheirinha :En fait, ce qui est très important à Nice, c’est que la politique de développement du territoire soit cohérente avec les usages de la population résidente et ceux de la population touristique.
Pour les raisons exposées plus haut, nous ne pouvons pas cliver notre développement donc notre population. Je vous donne un exemple, quand on a créé le tramway, on a prolongé la ligne jusqu’à l’aéroport afin que les touristes puissent l’emprunter facilement. Autre exemple : quand on développe des pistes cyclables c’est à la fois pour les Niçois et nos visiteurs.
Lire aussi : Nice : "Notre Luxury Collection va renforcer notre attractivité sur les ailes de saisons"
Le tourisme à Nice pèse 20 milliards d’euros et emploie 75 000 personnes. C’est une économie indispensable aux Niçois que nous gardons toujours en ligne de mire. A l’avenir, nous comptons donc bien continuer à peaufiner cette cohabitation.
"Nous allons re travailler les marchés asiatiques"
Futuroscopie : Peut-on dire que Nice est engagée dans la voie du durable ?
Lauriano Azinheirinha : Bien-sûr. Depuis 2008, le choix des élus est de faire de Nice « la ville verte de la Méditerranée ». Donc ces sujets sont abordés et traités depuis 15 ans et fédèrent l’ensemble des acteurs du territoire.
Outre ses jardins traditionnels et ses multiples espaces verts, sachez que sur l’ensemble des 51 communes que gère l’OT, le sol de 80% d’entre elles n’est pas artificialisé.
Le PLU rend plus de terres agricoles qu’il n’en conserve et acquiert. Près de l’aéroport : les matériaux utilisés doivent être aux normes environnementales. L’énergie va être puisée dans la géothermie…Globalement, notre politique de décabonation sert l’intérêt du tourisme et des résidents et nous oblige à développer un éco tourisme notamment sur les communes de l’intérieur qui constitue un excellent terrain de jeu pour les visiteurs.
A lire aussi : Nice, reliée à 10 destinations long-courrier cet été
Quant aux normes durables dans l’hébergement, nous incitons les hébergeurs à obtenir le label Clé verte… C’est un début mais l’effort s’intensifiera.
Futuroscopie. Sur quels marchés prioritaires engagez-vous la ville ?
Lauriano Azinheirinha : Nos filières prioritaires sont des marchés internationaux. Comme c’est le cas depuis longtemps, l’Amérique du nord avec les USA et le Canada compte parmi nos principaux marchés et devrait le rester grâce à des liaisons aériennes de plus en plus nombreuses.
New-York sera accessible avec jusqu’à 3 vols par jour, opérés par United Airlines, Delta Airlines et La Compagnie. Enfin, grande nouveauté de la saison, Delta Airlines nous relie à nouveau par un vol direct à son hub d’Atlanta, en quotidien, de mai à septembre. L’Amérique latine avec surtout le Mexique et le Brésil nous intéresse aussi.
Bien entendu, les Européens notamment les Anglais, historiquement très attachés à la ville mais aussi des Allemands et des Scandinaves de plus en plus nombreux, répondent toujours présents tandis que les Italiens pour des raisons historiques également ont adopté Nice. On les voit très nombreux venir pour les fêtes et les week-ends où ils résident dans de grands hôtels, étant habitués chez eux à ce type d’hébergement.
En fait, Nice est très italienne. Mais, ne pensez pas que nous boudions les marchés asiatiques. Au contraire, nous allons re travailler les marchés chinois, coréens, japonais. D’ailleurs, en 2024, nous célébrons l’année culturelle franco chinoise. Et puis, les Moyen Orientaux en particulier les Émirats et l’Arabie saoudite restent un marché prioritaire.
Quant aux Français, ils constituent entre 35 et 40% de notre clientèle. Ce qui est loin d’être négligeable.
Avec de tels marchés, nous sommes véritablement sur une stratégie de désaisonalisation.
N’oubliez pas non plus que nous sommes une destination gay friendly. Le slogan : « Nice irisé naturellement » est de plus en plus connu. Et pour nous, cette clientèle constitue une filière très active, et très porteuse d’image : informelle, transgressive, décontractée qui, en plus, dispose de revenus confortables lui permettant de faire la fête, fréquenter de bons hôtels, bars, spas…
Nous avons d’ailleurs une « Pink Parade » en juillet qui attire pas mal de monde et nous avons relancé un « Queer carnaval » pour afficher notre intérêt pour les clientèles LGBT.
Lauriano Azinheirinha : Bien-sûr. Depuis 2008, le choix des élus est de faire de Nice « la ville verte de la Méditerranée ». Donc ces sujets sont abordés et traités depuis 15 ans et fédèrent l’ensemble des acteurs du territoire.
Outre ses jardins traditionnels et ses multiples espaces verts, sachez que sur l’ensemble des 51 communes que gère l’OT, le sol de 80% d’entre elles n’est pas artificialisé.
Le PLU rend plus de terres agricoles qu’il n’en conserve et acquiert. Près de l’aéroport : les matériaux utilisés doivent être aux normes environnementales. L’énergie va être puisée dans la géothermie…Globalement, notre politique de décabonation sert l’intérêt du tourisme et des résidents et nous oblige à développer un éco tourisme notamment sur les communes de l’intérieur qui constitue un excellent terrain de jeu pour les visiteurs.
A lire aussi : Nice, reliée à 10 destinations long-courrier cet été
Quant aux normes durables dans l’hébergement, nous incitons les hébergeurs à obtenir le label Clé verte… C’est un début mais l’effort s’intensifiera.
Futuroscopie. Sur quels marchés prioritaires engagez-vous la ville ?
Lauriano Azinheirinha : Nos filières prioritaires sont des marchés internationaux. Comme c’est le cas depuis longtemps, l’Amérique du nord avec les USA et le Canada compte parmi nos principaux marchés et devrait le rester grâce à des liaisons aériennes de plus en plus nombreuses.
New-York sera accessible avec jusqu’à 3 vols par jour, opérés par United Airlines, Delta Airlines et La Compagnie. Enfin, grande nouveauté de la saison, Delta Airlines nous relie à nouveau par un vol direct à son hub d’Atlanta, en quotidien, de mai à septembre. L’Amérique latine avec surtout le Mexique et le Brésil nous intéresse aussi.
Bien entendu, les Européens notamment les Anglais, historiquement très attachés à la ville mais aussi des Allemands et des Scandinaves de plus en plus nombreux, répondent toujours présents tandis que les Italiens pour des raisons historiques également ont adopté Nice. On les voit très nombreux venir pour les fêtes et les week-ends où ils résident dans de grands hôtels, étant habitués chez eux à ce type d’hébergement.
En fait, Nice est très italienne. Mais, ne pensez pas que nous boudions les marchés asiatiques. Au contraire, nous allons re travailler les marchés chinois, coréens, japonais. D’ailleurs, en 2024, nous célébrons l’année culturelle franco chinoise. Et puis, les Moyen Orientaux en particulier les Émirats et l’Arabie saoudite restent un marché prioritaire.
Quant aux Français, ils constituent entre 35 et 40% de notre clientèle. Ce qui est loin d’être négligeable.
Avec de tels marchés, nous sommes véritablement sur une stratégie de désaisonalisation.
N’oubliez pas non plus que nous sommes une destination gay friendly. Le slogan : « Nice irisé naturellement » est de plus en plus connu. Et pour nous, cette clientèle constitue une filière très active, et très porteuse d’image : informelle, transgressive, décontractée qui, en plus, dispose de revenus confortables lui permettant de faire la fête, fréquenter de bons hôtels, bars, spas…
Nous avons d’ailleurs une « Pink Parade » en juillet qui attire pas mal de monde et nous avons relancé un « Queer carnaval » pour afficher notre intérêt pour les clientèles LGBT.
L’aéroport Nice Côte d'Azur est le deuxième aéroport de France après Paris. En 2022, il a enregistré un trafic passagers de 12,12 millions, contre 14,5 millions en 2019. Il propose un réseau de 111 destinations dont 90 internationales et 11 long-courrier.
Un nouveau palais des congrès à Nice
Futuroscopie. Quelles sont les principales menaces selon vous ?
Lauriano Azinheirinha : Le contexte géopolitique est évidemment notre principale préoccupation. Nous avions beaucoup de Russes, une clientèle historique aussi, qui s’est tarie du jour au lendemain. C’est donc préoccupant.
En revanche, même si durant le Carnaval et autres courtes périodes festives, beaucoup de monde vient à Nice, nous n’avons pas de problèmes de sur tourisme donc d’hostilité de la part de la population locale qui, j’insiste, reste privilégiée dans le développement de la ville.
Futuroscopie. Quelles sont les villes concurrentes de Nice au niveau européen ?
Lauriano Azinheirinha : Je ne suis pas certain que nous ayons une grande concurrence en Europe. Barcelone, Gênes sont des villes portuaires construites à partir de leur port. C’est aussi le cas de Marseille que l’on compare souvent avec Nice alors que les deux villes ne sont pas comparables du tout.
Nos visiteurs y vont pour la journée mais n’y séjournent pas. Sur la Côte d’Azur, la destination c’est Nice, avec toutes les communes alentours, notamment dans les hauteurs. Car n’oublions pas que nous avons la montagne juste derrière nous et que l’on peut y aller aussi pour la journée. En matière de tourisme d’affaires, on a plus de concurrents, c’est vrai : Milan, Gênes et puis Cannes, Monaco…nos voisines, mieux dotées pour le moment en hôtellerie de luxe. Mais, nous sommes en train de rattraper le retard cette année.
Futuroscopie. D’ailleurs, parlez-nous de votre Palais des congrès en cours de destruction, ce qui n'est pas banal du tout…
Lauriano Azinheirinha : Ce Palais se situait sur le lit d’un fleuve qui a démontré qu’il pouvait être dangereux. De plus, c’était un bâtiment très énergivore qui ne répondait plus aux normes de demain en matière de consommation énergétique.
Le nouveau sera situé sur le Port et comptera aussi un parc d’exposition. Mieux situé, ce nouvel équipement où sera accueilli en 2025 : « iL’Ocean Summit] urlblank:https://ocean-climate.org/unoc2025-fr/ » offrira un lieu de prestige et permettra de dégager sur l’ancien site de nouveaux espaces verts qui permettront aux Niçois et à nos visiteurs de venir se rafraîchir durant ces mois d’été que l’on craint particulièrement chauds.
… Je suis donc optimiste par rapport à l’avenir.
Lauriano Azinheirinha : Le contexte géopolitique est évidemment notre principale préoccupation. Nous avions beaucoup de Russes, une clientèle historique aussi, qui s’est tarie du jour au lendemain. C’est donc préoccupant.
En revanche, même si durant le Carnaval et autres courtes périodes festives, beaucoup de monde vient à Nice, nous n’avons pas de problèmes de sur tourisme donc d’hostilité de la part de la population locale qui, j’insiste, reste privilégiée dans le développement de la ville.
Futuroscopie. Quelles sont les villes concurrentes de Nice au niveau européen ?
Lauriano Azinheirinha : Je ne suis pas certain que nous ayons une grande concurrence en Europe. Barcelone, Gênes sont des villes portuaires construites à partir de leur port. C’est aussi le cas de Marseille que l’on compare souvent avec Nice alors que les deux villes ne sont pas comparables du tout.
Nos visiteurs y vont pour la journée mais n’y séjournent pas. Sur la Côte d’Azur, la destination c’est Nice, avec toutes les communes alentours, notamment dans les hauteurs. Car n’oublions pas que nous avons la montagne juste derrière nous et que l’on peut y aller aussi pour la journée. En matière de tourisme d’affaires, on a plus de concurrents, c’est vrai : Milan, Gênes et puis Cannes, Monaco…nos voisines, mieux dotées pour le moment en hôtellerie de luxe. Mais, nous sommes en train de rattraper le retard cette année.
Futuroscopie. D’ailleurs, parlez-nous de votre Palais des congrès en cours de destruction, ce qui n'est pas banal du tout…
Lauriano Azinheirinha : Ce Palais se situait sur le lit d’un fleuve qui a démontré qu’il pouvait être dangereux. De plus, c’était un bâtiment très énergivore qui ne répondait plus aux normes de demain en matière de consommation énergétique.
Le nouveau sera situé sur le Port et comptera aussi un parc d’exposition. Mieux situé, ce nouvel équipement où sera accueilli en 2025 : « iL’Ocean Summit] urlblank:https://ocean-climate.org/unoc2025-fr/ » offrira un lieu de prestige et permettra de dégager sur l’ancien site de nouveaux espaces verts qui permettront aux Niçois et à nos visiteurs de venir se rafraîchir durant ces mois d’été que l’on craint particulièrement chauds.
… Je suis donc optimiste par rapport à l’avenir.
Journaliste, consultante, conférencière, Josette Sicsic observe depuis plus de 25 ans, les mutations du monde afin d’en analyser les conséquences sur le secteur du tourisme.
Après avoir développé pendant plus de 20 ans le journal Touriscopie, elle est toujours sur le pont de l’actualité où elle décode le présent pour prévoir le futur. Sur le site www.tourmag.com, rubrique Futuroscopie, elle publie plusieurs fois par semaine les articles prospectifs et analytiques.
Contact : 06 14 47 99 04
Mail : touriscopie@gmail.com
Après avoir développé pendant plus de 20 ans le journal Touriscopie, elle est toujours sur le pont de l’actualité où elle décode le présent pour prévoir le futur. Sur le site www.tourmag.com, rubrique Futuroscopie, elle publie plusieurs fois par semaine les articles prospectifs et analytiques.
Contact : 06 14 47 99 04
Mail : touriscopie@gmail.com