11. D. comme déclassement : ce n’est pas bon pour le moral

Inflation, perte de pouvoir d’achat, aggravation des injustices sociales... Tous ces facteurs ne font qu’accentuer la sensation qu’éprouvent bon nombre de Français de ne pas être à leur place, de ne pas être écoutés et de ne pas être reconnus. - Depositphotos.com Auteur studiostoks
Le sentiment de déclassement n’est pas nouveau. Mais, comme d’autres évolutions sociétales, il s’accentue parmi les couches les plus modestes de la société.
Inflation, perte de pouvoir d’achat, aggravation des injustices sociales, creusement du fossé entre riches et pauvres, panne de l’ascenseur social dans les milieux moins favorisés alors que son fonctionnement est assuré par les déciles les plus favorisés, morosité endémique, précarisation des métiers, violence sous-jacente …
Tous ces facteurs ne font qu’accentuer la sensation qu’éprouvent bon nombre de Français de ne pas être à leur place, de ne pas être écoutés et de ne pas être reconnus. Frappées de plein fouet, les classes moyennes qui constituent l’essentiel de la société française et incarnent plus des valeurs qu’un niveau de revenus, ont déjà exprimé leur colère dans des mouvements comme les Gilets Jaunes et les mouvements sociaux contre la réforme des retraites.
Retrouvez notre série sur les tendances 2024
Pire ! une enquête réalisée pour la Fondation Jean Jaurès par l’Ifop, indique que plus de 50% de la population toutes classes sociales confondues, considèrent que ses enfants vivront moins bien que leurs parents. Y compris les classes les plus aisées. Le sentiment de déclassement est donc particulièrement mordant.
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