Pierre Josse et Josette Sicsic ont co-écrit l'ouvrage "Voyages : c’était mieux avant ?" à paraître le 27 juin - Photo DR
TourMaG - Pierre Josse et Josette Sicsic, apparemment, votre ouvrage arrive à point. Quel en est le concept ?
Josette Sicsic : C’est simple. J’ai voulu transmettre aux jeunes générations les souvenirs d’une époque, celle des Trente Glorieuses, où l’on voyageait lentement, sans téléphone portable, réseaux sociaux, vols low-cost et cartes de crédit. Nous partions souvent le nez au vent et découvrions un monde qui était bien différent de celui d’aujourd’hui. Mais, pas forcément en mieux.
Grâce à nos souvenirs des voyages que nous avons effectués depuis un demi-siècle, de la route des Indes à l’Afrique du Sud, en passant par la Chine, l’Afrique ou tout simplement Londres et Venise… nous avons choisi avec mon co-auteur Pierre Josse d’additionner nos expériences pour tenter de comprendre le passé et le devenir du secteur touristique dans un monde en perpétuelle mutation.
Un genre de bilan provisoire en quelque sorte, à travers l’histoire touristique d’une vingtaine de pays particulièrement emblématiques, se révélant fort variés dans leur rapport au tourisme, développant souvent des pratiques très commerciales (parfois trop) ou alors quasiment pas, se contentant de surfer sur d’extraordinaires atouts naturels ou archéologiques, propres à créer les fantasmes les plus fous. Bilan d’autant plus nécessaire aujourd’hui que les années Covid ont démontré que l’avenir n’est pas forcément radieux.
Mais attention, pas de malentendu, ce livre n’est pas un énième pamphlet sur les nuisances du tourisme de masse et les ravages du sur tourisme. Il raconte à la fois sur un ton très personnel notre jeunesse et celle d’un monde qui croyait au progrès et en l’avenir.
A PARAITRE LE 27 JUIN : VOYAGES. C’ÉTAIT MIEUX AVANT ?
Des années soixante aux années Covid
Pierre Josse : J’insisterai aussi pour ma part sur le fait que nous sommes contre ce nouveau « tourist bashing » qui empoisonne le secteur.
Certains journalistes en viennent à dénigrer le tourisme dans sa globalité et jouent la carte d’un épouvantable futur apocalyptique. Ce qui n’est pas le cas. Nous sommes, tout à la fois, optimistes et pessimistes. Nous tentons juste, à partir de nos vécus complémentaires, de confronter nos idées, d’analyser lucidement les situations et de donner quelques pistes de réflexion.
Cependant, on s’est d’abord fait plaisir en évoquant des souvenirs de voyage heureux que les « boomers » pourront partager, j’en suis sûr, et quelques galères qui, avec le temps ont acquis leurs lettres de noblesse et un côté finalement plutôt positif et émouvant. Et l’on espère que les lecteurs et lectrices y trouveront aussi du plaisir par procuration et que, pourquoi pas, cela suscitera des désirs et provoquera des vocations et des projets de voyage.
Josette Sicsic : C’est simple. J’ai voulu transmettre aux jeunes générations les souvenirs d’une époque, celle des Trente Glorieuses, où l’on voyageait lentement, sans téléphone portable, réseaux sociaux, vols low-cost et cartes de crédit. Nous partions souvent le nez au vent et découvrions un monde qui était bien différent de celui d’aujourd’hui. Mais, pas forcément en mieux.
Grâce à nos souvenirs des voyages que nous avons effectués depuis un demi-siècle, de la route des Indes à l’Afrique du Sud, en passant par la Chine, l’Afrique ou tout simplement Londres et Venise… nous avons choisi avec mon co-auteur Pierre Josse d’additionner nos expériences pour tenter de comprendre le passé et le devenir du secteur touristique dans un monde en perpétuelle mutation.
Un genre de bilan provisoire en quelque sorte, à travers l’histoire touristique d’une vingtaine de pays particulièrement emblématiques, se révélant fort variés dans leur rapport au tourisme, développant souvent des pratiques très commerciales (parfois trop) ou alors quasiment pas, se contentant de surfer sur d’extraordinaires atouts naturels ou archéologiques, propres à créer les fantasmes les plus fous. Bilan d’autant plus nécessaire aujourd’hui que les années Covid ont démontré que l’avenir n’est pas forcément radieux.
Mais attention, pas de malentendu, ce livre n’est pas un énième pamphlet sur les nuisances du tourisme de masse et les ravages du sur tourisme. Il raconte à la fois sur un ton très personnel notre jeunesse et celle d’un monde qui croyait au progrès et en l’avenir.
A PARAITRE LE 27 JUIN : VOYAGES. C’ÉTAIT MIEUX AVANT ?
Des années soixante aux années Covid
Pierre Josse : J’insisterai aussi pour ma part sur le fait que nous sommes contre ce nouveau « tourist bashing » qui empoisonne le secteur.
Certains journalistes en viennent à dénigrer le tourisme dans sa globalité et jouent la carte d’un épouvantable futur apocalyptique. Ce qui n’est pas le cas. Nous sommes, tout à la fois, optimistes et pessimistes. Nous tentons juste, à partir de nos vécus complémentaires, de confronter nos idées, d’analyser lucidement les situations et de donner quelques pistes de réflexion.
Cependant, on s’est d’abord fait plaisir en évoquant des souvenirs de voyage heureux que les « boomers » pourront partager, j’en suis sûr, et quelques galères qui, avec le temps ont acquis leurs lettres de noblesse et un côté finalement plutôt positif et émouvant. Et l’on espère que les lecteurs et lectrices y trouveront aussi du plaisir par procuration et que, pourquoi pas, cela suscitera des désirs et provoquera des vocations et des projets de voyage.
TourMaG - Vous traitez de la période qui va des années soixante aux années Covid : En quoi donc les années Covid ont-t-elles été une étape fondamentale pour votre réflexion ?
Josette Sicsic : Les années Covid ont sérieusement remis les pendules à l’heure et permettent aujourd’hui une vraie réflexion.
Avec les fermetures de frontières, l’arrêt des voyages de loisirs et d’affaires, l’écroulement du tourisme dans de nombreux pays dont l’économie dépendait, nous nous sommes tous aperçus de l’importance de l’industrie touristique mondiale qui, la démographie aidant, ne peut que continuer à se développer, mais devrait se développer d’une autre façon puisque des erreurs ont été commises partout et que le dérèglement climatique en embuscade n’est pas près de nous laisser tranquilles.
Nous déplorons donc la situation de destinations comme le Brésil, la Chine, le Mexique, le Sri Lanka, la Grèce mais aussi l’Espagne, une partie de l’Italie... qui ne parlent plus que de reconquête et conquête de nouveaux clients, y compris les plus envahissants, peu respectueux pour les populations locales.
La « machine touristique » s’emballe encore, vous le savez, sans considérations écologiques. Pire, on continue de chasser sans ménagement autochtones, tribus et ethnies gênant le développement des infrastructures touristiques.
Pierre Josse : En Tanzanie par exemple, les pouvoirs publics ont lancé récemment une vaste politique de déménagement de dizaines de villages massaï des parcs nationaux du Serengeti et du Masaï Mara, exilant des milliers d’éleveurs de leur terres traditionnelles, pour le seul profit d’une nouvelle et opulente clientèle à safari.
Dont, bien sûr, de riches chasseurs, venant principalement des Émirats, prêts à dépenser une fortune pour abattre des espèces pourtant… jusqu’à présent protégées ! Sans compter que moins de 10% des recettes vont aux pays du Sud, le reste remontant aux grandes compagnies de voyage du Nord.
Et je préfère ne pas m’attarder sur les ambitions des pays du Golfe ou de l’Arabie Saoudite ainsi que sur la situation politique de certains pays aux régimes autoritaires ou sur celle du narco trafic qui empoisonne et met en danger la vie des voyageurs et des autochtones., y compris dans nos pays européens…
Josette Sicsic : Les années Covid ont sérieusement remis les pendules à l’heure et permettent aujourd’hui une vraie réflexion.
Avec les fermetures de frontières, l’arrêt des voyages de loisirs et d’affaires, l’écroulement du tourisme dans de nombreux pays dont l’économie dépendait, nous nous sommes tous aperçus de l’importance de l’industrie touristique mondiale qui, la démographie aidant, ne peut que continuer à se développer, mais devrait se développer d’une autre façon puisque des erreurs ont été commises partout et que le dérèglement climatique en embuscade n’est pas près de nous laisser tranquilles.
Nous déplorons donc la situation de destinations comme le Brésil, la Chine, le Mexique, le Sri Lanka, la Grèce mais aussi l’Espagne, une partie de l’Italie... qui ne parlent plus que de reconquête et conquête de nouveaux clients, y compris les plus envahissants, peu respectueux pour les populations locales.
La « machine touristique » s’emballe encore, vous le savez, sans considérations écologiques. Pire, on continue de chasser sans ménagement autochtones, tribus et ethnies gênant le développement des infrastructures touristiques.
Pierre Josse : En Tanzanie par exemple, les pouvoirs publics ont lancé récemment une vaste politique de déménagement de dizaines de villages massaï des parcs nationaux du Serengeti et du Masaï Mara, exilant des milliers d’éleveurs de leur terres traditionnelles, pour le seul profit d’une nouvelle et opulente clientèle à safari.
Dont, bien sûr, de riches chasseurs, venant principalement des Émirats, prêts à dépenser une fortune pour abattre des espèces pourtant… jusqu’à présent protégées ! Sans compter que moins de 10% des recettes vont aux pays du Sud, le reste remontant aux grandes compagnies de voyage du Nord.
Et je préfère ne pas m’attarder sur les ambitions des pays du Golfe ou de l’Arabie Saoudite ainsi que sur la situation politique de certains pays aux régimes autoritaires ou sur celle du narco trafic qui empoisonne et met en danger la vie des voyageurs et des autochtones., y compris dans nos pays européens…
C’était mieux ou moins bien avant ? tout dépend des destinations !
TourMaG - Donc, finalement, c’était mieux ou moins bien avant ?
Josette Sicsic : vous avez raison de revenir à la question majeure que pose le livre. En effet, selon notre vécu et nos analyses, certains pays offraient il y a un demi-siècle une qualité de tourisme résolument plus appréciable puisque le tourisme industriel tel que nous le connaissons aujourd’hui n’existait pas.
Sri Lanka dans les années quatre-vingt ou Goa et Phuket, c’était indiscutablement génial. On dormait dans des hamacs ou de petites guest-houses, on mangeait du poisson frais, on écoutait JJ Cale et Leonard Cohen sur la plage... le paradis pour les « routards » occidentaux qui y passaient parfois plusieurs mois.
Je pense aussi aux îles grecques telles que les décrivait Henry Miller dans « Le colosse de Maroussi » ou à Marrakech où les petits ânes ont été remplacés par des voitures aux carrosseries étincelantes et où Zara et LVMH ont remplacé les petits cafés du Guéliz…
En revanche, en Grèce, malgré les tavernes où coulait l’ouzo, c’étaient les colonels qui étaient au pouvoir ! En Amérique latine, il y avait également des dictatures du nord au sud. J’ai ainsi connu le coup d’état en Argentine du général Videla et le Brésil des « escadrons de la mort ».
Sans parler du Chili sous la coupe de Pinochet où les Chiliens qui n’avaient pu s’exiler étaient si heureux que des Français viennent leur rendre visite. On ne peut pas dire que l’ambiance y était joyeuse ! Nous avons également visité une Espagne dirigée par un dictateur mais un Mexique plus « aimable » qu’aujourd’hui où le trafic de drogue existait mais ne provoquait pas les tragédies qu’il provoque désormais.
Quant à la Chine et les pays du bloc de l’Est, rappelons aux jeunes générations que nous n’y allions pas. Ou difficilement. Le monde était globalement moins ouvert au tourisme et conservait l’authenticité qu’on lui reproche aujourd’hui d’avoir perdu. Évidemment, l’avion était un luxe et les vols charters commençaient seulement à décoller.
Sinon, c’était le train, les « Magic bus » qui faisaient Londres-New Delhi en 2 semaines (parfois le double à cause des pannes !), les cargos et autres embarcations parfois un tantinet dangereuses. Ou encore les autocars afghans dont les chauffeurs défoncés au hachich nous faisaient frôler la mort à chaque virage ! A moins qu’ils ne menacent les jeunes femmes parfois inconscientes que nous étions !
Il faut donc savoir nuancer et étudier chaque pays au cas par cas, en tenant compte de ses spécificités géopolitiques, son économie, son histoire et avoir en tête que le monde, en proie à ses tourments, ne se développe pas toujours dans le bon sens. Comme je m’évertue à l’écrire dans Futuroscopie.
Josette Sicsic : vous avez raison de revenir à la question majeure que pose le livre. En effet, selon notre vécu et nos analyses, certains pays offraient il y a un demi-siècle une qualité de tourisme résolument plus appréciable puisque le tourisme industriel tel que nous le connaissons aujourd’hui n’existait pas.
Sri Lanka dans les années quatre-vingt ou Goa et Phuket, c’était indiscutablement génial. On dormait dans des hamacs ou de petites guest-houses, on mangeait du poisson frais, on écoutait JJ Cale et Leonard Cohen sur la plage... le paradis pour les « routards » occidentaux qui y passaient parfois plusieurs mois.
Je pense aussi aux îles grecques telles que les décrivait Henry Miller dans « Le colosse de Maroussi » ou à Marrakech où les petits ânes ont été remplacés par des voitures aux carrosseries étincelantes et où Zara et LVMH ont remplacé les petits cafés du Guéliz…
En revanche, en Grèce, malgré les tavernes où coulait l’ouzo, c’étaient les colonels qui étaient au pouvoir ! En Amérique latine, il y avait également des dictatures du nord au sud. J’ai ainsi connu le coup d’état en Argentine du général Videla et le Brésil des « escadrons de la mort ».
Sans parler du Chili sous la coupe de Pinochet où les Chiliens qui n’avaient pu s’exiler étaient si heureux que des Français viennent leur rendre visite. On ne peut pas dire que l’ambiance y était joyeuse ! Nous avons également visité une Espagne dirigée par un dictateur mais un Mexique plus « aimable » qu’aujourd’hui où le trafic de drogue existait mais ne provoquait pas les tragédies qu’il provoque désormais.
Quant à la Chine et les pays du bloc de l’Est, rappelons aux jeunes générations que nous n’y allions pas. Ou difficilement. Le monde était globalement moins ouvert au tourisme et conservait l’authenticité qu’on lui reproche aujourd’hui d’avoir perdu. Évidemment, l’avion était un luxe et les vols charters commençaient seulement à décoller.
Sinon, c’était le train, les « Magic bus » qui faisaient Londres-New Delhi en 2 semaines (parfois le double à cause des pannes !), les cargos et autres embarcations parfois un tantinet dangereuses. Ou encore les autocars afghans dont les chauffeurs défoncés au hachich nous faisaient frôler la mort à chaque virage ! A moins qu’ils ne menacent les jeunes femmes parfois inconscientes que nous étions !
Il faut donc savoir nuancer et étudier chaque pays au cas par cas, en tenant compte de ses spécificités géopolitiques, son économie, son histoire et avoir en tête que le monde, en proie à ses tourments, ne se développe pas toujours dans le bon sens. Comme je m’évertue à l’écrire dans Futuroscopie.
Le tourisme ne peut plus faire l’économie d’un développement très vertueux.
TourMaG - Donc, optimistes ou pessimistes ?
Josete Sicsic : Pour moi, les deux. Optimiste parce que je juge positif que le tourisme se développe et compte de plus en plus d’adeptes. Pessimiste parce qu’entre terrorisme, épidémies, conflits divers, catastrophes climatiques, le tourisme ne peut plus faire l’économie d’un développement très vertueux.
Pierre Josse : Tout n’est pas fichu pour moi non plus, mais il est enfin temps que tous les acteurs du tourisme réagissent et trouvent des moyens de voyager et de recevoir des voyageurs qui ne mettent plus en danger la planète ! Et cela, pour se préserver et préserver le bien être du visiteur…
Mais, j’avais dit que je ne voulais pas insister sur cet horrible surtourisme qui fait tant de mal au tourisme en général !
Enfin, je voudrais préciser que nous aurions pu aborder d’autres destinations comme l’Egypte, le Portugal, la Thaïlande ou l’Afrique du sud que l’apartheid rendait totalement inhospitalière… Mais, notre message aurait été sans doute redondant. A moins que nous poursuivions dans un autre ouvrage ce tour d’un monde en partie, mais en partie seulement, révolu !
Josete Sicsic : Pour moi, les deux. Optimiste parce que je juge positif que le tourisme se développe et compte de plus en plus d’adeptes. Pessimiste parce qu’entre terrorisme, épidémies, conflits divers, catastrophes climatiques, le tourisme ne peut plus faire l’économie d’un développement très vertueux.
Pierre Josse : Tout n’est pas fichu pour moi non plus, mais il est enfin temps que tous les acteurs du tourisme réagissent et trouvent des moyens de voyager et de recevoir des voyageurs qui ne mettent plus en danger la planète ! Et cela, pour se préserver et préserver le bien être du visiteur…
Mais, j’avais dit que je ne voulais pas insister sur cet horrible surtourisme qui fait tant de mal au tourisme en général !
Enfin, je voudrais préciser que nous aurions pu aborder d’autres destinations comme l’Egypte, le Portugal, la Thaïlande ou l’Afrique du sud que l’apartheid rendait totalement inhospitalière… Mais, notre message aurait été sans doute redondant. A moins que nous poursuivions dans un autre ouvrage ce tour d’un monde en partie, mais en partie seulement, révolu !
VOYAGES. C’ÉTAIT MIEUX AVANT ?
Des années soixante aux années Covid
Josette Sicsic
Pierre Josse
Collection : Gestion de la culture
Thématique :
- Tourisme > Sociologie du tourisme
- Géographie physique, sociale et humaine > Géographie humaine
- Sociologie et questions de société > Sociologie (discipline)
Livre papier :
24 €
À paraître le 27 juin 2024
Des années soixante aux années Covid
Josette Sicsic
Pierre Josse
Collection : Gestion de la culture
Thématique :
- Tourisme > Sociologie du tourisme
- Géographie physique, sociale et humaine > Géographie humaine
- Sociologie et questions de société > Sociologie (discipline)
Livre papier :
24 €
À paraître le 27 juin 2024
Josette Sicsic - DR
Journaliste, consultante, conférencière, Josette Sicsic observe depuis plus de 25 ans, les mutations du monde afin d’en analyser les conséquences sur le secteur du tourisme.
Après avoir développé pendant plus de 20 ans le journal Touriscopie, elle est toujours sur le pont de l’actualité où elle décode le présent pour prévoir le futur. Sur le site www.tourmag.com, rubrique Futuroscopie, elle publie plusieurs fois par semaine les articles prospectifs et analytiques.
Contact : 06 14 47 99 04
Mail : touriscopie@gmail.com
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