Le mois de novembre pourrait bien être compliqué dans les transports en France.
Après les cheminots qui ont annoncé une mobilisation pour le 21 novembre 2024 pour protester contre l'ouverture à la concurrence et le démantèlement de Fret SNCF, la lutte est amenée à se poursuivre dans le ciel français.
Depuis quelques jours, la rumeur se faisait de plus en plus insistante dans les rédactions, le SNPL va bien passer à l'action.
Le Syndicat national des pilotes de lignes (SNPL) a décidé de déposer un préavis de grève pour la journée du 14 novembre 2024.
Les pilotes souhaitent faire entendre leurs voix dans le cadre de l'examen du Projet de loi de finances 2025.
L'ensemble du secteur s'inquiète notamment de la très forte hausse de la taxe Chirac, à l'image de la FNAM qui enchaîne les conférences de presse pour partager son point de vue sur la question.
Le syndicat s'inquiète que les finances de l'Etat entrainent avec elles toute une industrie.
Après les cheminots qui ont annoncé une mobilisation pour le 21 novembre 2024 pour protester contre l'ouverture à la concurrence et le démantèlement de Fret SNCF, la lutte est amenée à se poursuivre dans le ciel français.
Depuis quelques jours, la rumeur se faisait de plus en plus insistante dans les rédactions, le SNPL va bien passer à l'action.
Le Syndicat national des pilotes de lignes (SNPL) a décidé de déposer un préavis de grève pour la journée du 14 novembre 2024.
Les pilotes souhaitent faire entendre leurs voix dans le cadre de l'examen du Projet de loi de finances 2025.
L'ensemble du secteur s'inquiète notamment de la très forte hausse de la taxe Chirac, à l'image de la FNAM qui enchaîne les conférences de presse pour partager son point de vue sur la question.
Le syndicat s'inquiète que les finances de l'Etat entrainent avec elles toute une industrie.
Grève du 14 novembre 2024 : les raisons du mouvement ?
Le SNPL est vent debout contre la très forte hausse de la taxe de solidarité sur les billets d'avion, dite Chirac.
L'actuel Exécutif entend faire passer les recettes de 460 millions d’euros à près d'un milliard d'euros dès 2025. Cette hausse est jugée "irrationnelle" par un syndicat qui fustige le comportement du gouvernement.
Il dénonce qu'aucune "consultation des acteurs du secteur n’ait eu lieu, pas plus que la réalisation d’une étude d'impacts pour analyser les conséquences économiques et sociales de cette mesure."
D'ores et déjà, plusieurs compagnies ont décidé d'acter le triplement de cette taxe, en augmenter les prix de leurs billets d'avion en conséquence, à l'image d'Air France (information exclusive de TourMaG.com ou encore du groupe Dubreuil.
Alors même que le texte n'est toujours pas voté et que son avenir est incertain, il pourrait passer par un énième 49.3.
Pour le SNPL, la mesure est "catastrophique", il en demande le retrait, pur et simple. Des négociations devraient avoir lieu dans les prochains jours, avec des émissaires du gouvernement, pour plaider son abandon.
Un échange qui pourrait être vain, puisque le président de la FNAM, nous a encore confirmé que l'entourage de Michel Barnier se montrait ferme sur le sujet.
L'actuel Exécutif entend faire passer les recettes de 460 millions d’euros à près d'un milliard d'euros dès 2025. Cette hausse est jugée "irrationnelle" par un syndicat qui fustige le comportement du gouvernement.
Il dénonce qu'aucune "consultation des acteurs du secteur n’ait eu lieu, pas plus que la réalisation d’une étude d'impacts pour analyser les conséquences économiques et sociales de cette mesure."
D'ores et déjà, plusieurs compagnies ont décidé d'acter le triplement de cette taxe, en augmenter les prix de leurs billets d'avion en conséquence, à l'image d'Air France (information exclusive de TourMaG.com ou encore du groupe Dubreuil.
Alors même que le texte n'est toujours pas voté et que son avenir est incertain, il pourrait passer par un énième 49.3.
Pour le SNPL, la mesure est "catastrophique", il en demande le retrait, pur et simple. Des négociations devraient avoir lieu dans les prochains jours, avec des émissaires du gouvernement, pour plaider son abandon.
Un échange qui pourrait être vain, puisque le président de la FNAM, nous a encore confirmé que l'entourage de Michel Barnier se montrait ferme sur le sujet.
Grève du 14 novembre 2024 : vers une journée noire ?
Autres articles
-
EXCLUSIF - Outre-mer et Corse : exit l'exonération de la taxe Chirac ! [ABO]
-
Taxe Chirac : "la réaction du métier est réactionnaire et désuète" [ABO]
-
Voyage d'affaires : l'attentisme est de mise
-
Taxe sur les billets d’avion : un manque à gagner pour l'Etat ?
-
Grève 14 novembre : vers un jeudi noir dans l'aérien ?
Le SNPL craint un désastre social et un affaiblissement du chancelant pavillon français, alors même que le cours de bourse d'Air France perd plus de 10%, à 14h.
La compagnie a dévoilé des résultats en dessous des attentes du marché. Elle estime à 280 millions d'euros l'alourdissement de sa facture fiscale en 2025, de quoi éloigner un peu plus la dérive tricolore de ses objectifs de rentabilité.
Dans le même temps, les autres compagnies ne font pas mieux et certains sont en souffrance.
Le syndicat craint donc pour l'emploi, avec une désaffection des clients et des transporteurs qui auront donc une ardoise plus salée, d'autant plus pour ceux qui attendent de la répercuter aux passagers.
Concernant les perturbations prévues le 14 novembre 2024, il est encore trop tôt pour en parler, d'autant que les différentes parties prenantes attendent un retour positif des ministères.
D'autres syndicats pourraient rejoindre le mouvement, nous dit-on.
Une chose est sûre, le SNPL prend cette taxe comme une attaque massive contre le secteur et la base se sent très concernée, par son avenir. Reste donc à savoir, si le gouvernement fera un geste ou si les cordons de la bourse prévalent, sur la desserte aérienne des territoires français.
A noter que le site Transport & Environment juge que le niveau de taxation pratiqué en France est dérisoire, par rapport à nos voisins européens. Il sera 10 à 15 fois supérieur dans des pays comme le Royaume-Uni et les Pays-Bas.
La compagnie a dévoilé des résultats en dessous des attentes du marché. Elle estime à 280 millions d'euros l'alourdissement de sa facture fiscale en 2025, de quoi éloigner un peu plus la dérive tricolore de ses objectifs de rentabilité.
Dans le même temps, les autres compagnies ne font pas mieux et certains sont en souffrance.
Le syndicat craint donc pour l'emploi, avec une désaffection des clients et des transporteurs qui auront donc une ardoise plus salée, d'autant plus pour ceux qui attendent de la répercuter aux passagers.
Concernant les perturbations prévues le 14 novembre 2024, il est encore trop tôt pour en parler, d'autant que les différentes parties prenantes attendent un retour positif des ministères.
D'autres syndicats pourraient rejoindre le mouvement, nous dit-on.
Une chose est sûre, le SNPL prend cette taxe comme une attaque massive contre le secteur et la base se sent très concernée, par son avenir. Reste donc à savoir, si le gouvernement fera un geste ou si les cordons de la bourse prévalent, sur la desserte aérienne des territoires français.
A noter que le site Transport & Environment juge que le niveau de taxation pratiqué en France est dérisoire, par rapport à nos voisins européens. Il sera 10 à 15 fois supérieur dans des pays comme le Royaume-Uni et les Pays-Bas.