Bernard Croise, le directeur de l'agence 123 Voyages, Martine Biragnet, qui devient la directrice du pôle groupes et Jean Dionnet, le PDG d'Univairmer - DR : LAC
Nouvelle acquisition pour Jean Dionnet.
Le PDG du réseau Univairmer, qui avait annoncé lors de sa dernière convention dans le Var son intention de doubler son périmètre d’agences d’ici trois ans, vient d’ajouter une nouvelle corde à son arc.
Il s’agit du groupiste 123 Voyages, spécialisé depuis 29 ans dans les voyages pour les comités d’entreprises et les incentives.
Basé entre Paris et Nantes, il compte 10 salariés pour un chiffre d’affaires de 7 millions d’euros l’an passé, et une marge brute de 17%.
Le PDG du réseau Univairmer, qui avait annoncé lors de sa dernière convention dans le Var son intention de doubler son périmètre d’agences d’ici trois ans, vient d’ajouter une nouvelle corde à son arc.
Il s’agit du groupiste 123 Voyages, spécialisé depuis 29 ans dans les voyages pour les comités d’entreprises et les incentives.
Basé entre Paris et Nantes, il compte 10 salariés pour un chiffre d’affaires de 7 millions d’euros l’an passé, et une marge brute de 17%.
Doubler le volume d'affaires groupes en 18 mois
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Près de 160 groupes sont partis avec lui pour un total de 6 500 clients. Il compte dans son portefeuille des grandes entreprises (TF1, EDF, Airbus…) dont beaucoup de fidèles.
« Le marché du voyage de groupes reste stable, mais cela fait maintenant quatre ans que nous affichons une progression annuelle de 8% », souligne Bernard Croisé, son directeur.
Souhaitant partir à la retraite, le dirigeant a cherché un futur repreneur. Le projet de Jean Dionnet l’a séduit parce qu'il était le plus plausible quant au développement de l’entreprise.
Grâce à cette acquisition, Jean Dionnet espère constituer un pôle groupes, et doubler son volume d’affaires sur cette niche pour atteindre les 14 millions d’euros d’ici 18 mois.
Pour ce faire, les équipes de 123 Voyages vont former et conseiller les membres d'Univairmer. Aujourd’hui, parmi les 60 agences du réseau, seules une dizaine vendent régulièrement des séjours groupes.
Jean Dionnet veut désormais que chacune réalise un minimum de 60 000 euros de chiffre d’affaires groupes par an.
« Nous allons partir à la rencontre des agences pour les aider à se développer sur un secteur très rémunérateur », explique Martine Biragnet, qui restera la directrice associée de l’agence 123 voyages.
Un troisième bureau devrait ouvrir à Lyon, certainement au sein de l'une des agences d'Univairmer.
« Le marché du voyage de groupes reste stable, mais cela fait maintenant quatre ans que nous affichons une progression annuelle de 8% », souligne Bernard Croisé, son directeur.
Souhaitant partir à la retraite, le dirigeant a cherché un futur repreneur. Le projet de Jean Dionnet l’a séduit parce qu'il était le plus plausible quant au développement de l’entreprise.
Grâce à cette acquisition, Jean Dionnet espère constituer un pôle groupes, et doubler son volume d’affaires sur cette niche pour atteindre les 14 millions d’euros d’ici 18 mois.
Pour ce faire, les équipes de 123 Voyages vont former et conseiller les membres d'Univairmer. Aujourd’hui, parmi les 60 agences du réseau, seules une dizaine vendent régulièrement des séjours groupes.
Jean Dionnet veut désormais que chacune réalise un minimum de 60 000 euros de chiffre d’affaires groupes par an.
« Nous allons partir à la rencontre des agences pour les aider à se développer sur un secteur très rémunérateur », explique Martine Biragnet, qui restera la directrice associée de l’agence 123 voyages.
Un troisième bureau devrait ouvrir à Lyon, certainement au sein de l'une des agences d'Univairmer.
Nouvelles acquisitions dans le business travel et les nouvelles technos
Malgré ce rachat, Jean Dionnet est encore loin d'être rassasié.
Il cherche actuellement à acquérir un plateau de voyages d’affaires, qui réalise entre 8 et 20 millions d’euros de chiffre.
5 ou 6 dossiers sont aujourd'hui à l'étude et le processus devrait aboutir avant octobre prochain.
Coté numérique, il planche sur l’achat de start-ups, peut-être pour ouvrir un incubateur sur le modèle de la Papinière, lancée par François Piot.
« Nous avons besoin de nous entourer de jeunes pousses pour progresser au niveau technologique, car ce n’est pas du tout notre métier », explique Jean Dionnet. Il compte notamment sur le soutien de la BPI, l’un de ses actionnaires, pour lui présenter des jeunes entrepreneurs à la recherche d’un business angel.
Il cherche actuellement à acquérir un plateau de voyages d’affaires, qui réalise entre 8 et 20 millions d’euros de chiffre.
5 ou 6 dossiers sont aujourd'hui à l'étude et le processus devrait aboutir avant octobre prochain.
Coté numérique, il planche sur l’achat de start-ups, peut-être pour ouvrir un incubateur sur le modèle de la Papinière, lancée par François Piot.
« Nous avons besoin de nous entourer de jeunes pousses pour progresser au niveau technologique, car ce n’est pas du tout notre métier », explique Jean Dionnet. Il compte notamment sur le soutien de la BPI, l’un de ses actionnaires, pour lui présenter des jeunes entrepreneurs à la recherche d’un business angel.
Une stratégie offensive sur la distribution
Enfin, le réseau réactive son projet d’agences franchisées, avec le recrutement d’un spécialiste pour étoffer son portefeuille.
Jean Dionnet espère en compter 30 dans les 12 prochains mois, contre une dizaine actuellement.
« La période est particulièrement propice à ce développement, entre les agences Havas qui veulent quitter le réseau et celles de Selectour Afat qui se posent des questions. Il y a un noyau d’indépendants qui vont avoir besoin de se fédérer autour d’un nouveau projet ».
Une stratégie offensive qui lui permet d’afficher d’ambitieux objectifs 2016.
Le réseau table sur un volume d'affaires de 94 M€, pour un chiffre d’affaires à 18,5 M€. Son résultat d'exploitation devrait atteindre le million d’euros grâce à l’intégration des agences Thomas Cook.
Jean Dionnet espère en compter 30 dans les 12 prochains mois, contre une dizaine actuellement.
« La période est particulièrement propice à ce développement, entre les agences Havas qui veulent quitter le réseau et celles de Selectour Afat qui se posent des questions. Il y a un noyau d’indépendants qui vont avoir besoin de se fédérer autour d’un nouveau projet ».
Une stratégie offensive qui lui permet d’afficher d’ambitieux objectifs 2016.
Le réseau table sur un volume d'affaires de 94 M€, pour un chiffre d’affaires à 18,5 M€. Son résultat d'exploitation devrait atteindre le million d’euros grâce à l’intégration des agences Thomas Cook.