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Guide conférencier : l’homme qui sait tout, sur tout, partout...

Les fiches métiers de TourMaG.com


Quels métiers choisir ? Avec les fiches métiers de TourMaG.com, retrouvez toutes les informations utiles à votre orientation, avec en bonus le témoignage d'un professionnel. Cette semaine, découvrez : Guide conférencier.


Rédigé par le Mardi 4 Septembre 2012

Missions

Selon son accréditation, le guide-conférencier aura accès à certains sites pour lesquels il a passé une qualification ou plus rarement à tous les sites historiques de France - DR : JDL
Selon son accréditation, le guide-conférencier aura accès à certains sites pour lesquels il a passé une qualification ou plus rarement à tous les sites historiques de France - DR : JDL
Le guide-conférencier accompagne, oriente et commente les visites des sites historiques.

Selon son accréditation, il aura accès à certains sites pour lesquels il a passé une qualification ou plus rarement à tous les sites historiques de France.

Le plus souvent vacataire et rarement salarié, il peut être attaché à un site particulier et recevoir des groupes successifs, ou accompagner un même groupe en itinérant et lui faire visiter plusieurs sites.

C’est un métier précaire et saisonnier mais riche de rencontres et d’acquisition permanente de connaissances.

Il est chargé en particulier de :

- Prendre le relais de l’accompagnateur du groupe à l’entrée d’un site

- Assurer la visite et le commentaire culturel du site

- Répondre aux curiosités des visiteurs et pour cela maîtriser son sujet à fond

- Assurer l’équilibre entre les contraintes imposées par l’administration des sites et le besoin de souplesse qu’exige la conduite d’un groupe en vacances

- Représenter l’image d’un pays ou d’un site devant la clientèle étrangère

- Défendre les engagements de son agence devant les pratiques courantes des agences asiatiques de plus en plus nombreuses sur les sites (fausses réservations, coupe-file, etc.)

- Occuper le plus agréablement possible les temps morts à l’entrée des sites, gérer les embouteillages et les temps de stress dans les sites encombrés comme Versailles ou le Louvre

- Veiller à la sécurité de ses clients en permanence

- Aider et conseiller les clients pour occuper leurs temps libres

- Connaître l’actualité culturelle et artistique de l’environnement pour pouvoir la transmettre

Points forts

- L’intérêt des sites et environnement de travail

- La liberté, la maîtrise de son temps de travail en tant qu’indépendant

- Les primes et enveloppes dues à votre seule compétence

- La variété des clients, de l’étudiant aux palaces, du bus à la Bentley

Formation

Pour le moment, Bac +4 et une solide expérience du terrain et de l’accompagnement de groupes. Ou un 2e cycle à l’Ecole du Louvre en histoire de l’art.

Un examen professionnel est en cours d’élaboration… qui devrait voir le jour en mars 2013.

L’ancienne carte sera abandonnée, ce qui simplifiera les trop nombreuses définitions de poste actuelles (guide national, régional, Arts & Histoire, conférencier, 1re catégorie, définitif, temporaire, auxiliaire, etc.) et remplacée par un seul statut. Il faudra alors absolument entrer dans la classification pour pouvoir exercer.

En attendant, le diplôme de guide est nécessaire pour obtenir l’habilitation et la carte pour pénétrer dans les monuments et y guider un groupe.

Des écoles préparent aux métiers du patrimoine, comme l’EAC, l’Icart, l’Iesa…

Des examens particuliers peuvent être mis en place par les communes propriétaires d’un site, pour répondre à leurs propres besoins.

L’association des Villes d’Art et d’Histoire propose une formation qui permet de travailler au niveau local.

Rémunération

Entre 80 et 130€ la prestation d’une demi-journée environ, avec prise en charge des frais.

Les pourboires à la discrétion des clients sont une pratique courante.

Le salaire d’un conférencier des Musées nationaux va de 1 900 à 2 800 bruts en fin de carrière.

Compétences

- Diplôme d’histoire, d’art ou une spécificité attachée au site décrit

- Grand sens pédagogique

- Adaptation relationnelle

- Techniques de communication, de dynamique de groupes

- Plusieurs langues seront un plus pour les groupes internationaux

Comme la plupart des guides sont indépendants, ce sont la compétence et la personnalité qui feront la différence lors du choix par le client.

Qualités bienvenues

Vous êtes passionné d’art et d’histoire et vous aimez partager vos connaissances avec les autres.

Vous êtes à l’aise en public et vous aimez convaincre.

Vous êtes en outre doté :

- Du sens de l’animation pour rendre la transmission non rébarbative

- D’une bonne santé pour assurer les visites en continu si besoin

- D’une vraie personnalité

- De disponibilité horaire et familiale

- De curiosité et d’envie de toujours apprendre

Débouchés et évolution professionnelle

Un bon guide-conférencier peut accéder à des sites de plus en plus prestigieux, ou se spécialiser sur des niches plus intéressantes financièrement ou culturellement pour lui.

Mais un guide-conférencier le reste en général jusqu’à la fin de sa carrière, à moins de changer radicalement de direction.

Les Musées Nationaux recrutent des salariés CDI mais les postes à temps plein sont rares.


Témoignage de pro


Laurent Pesneaud, guide-conférencier indépendant

Guide conférencier : l’homme qui sait tout, sur tout, partout...
C’est une remise à niveau permanente où la rapidité d’adaptation est primordiale.

« Pour faire ce métier, aimer et avoir beaucoup voyagé est indispensable pour comprendre les difficultés que rencontrent les clients. J’ai voyagé moi-même dans ma jeunesse, un peu en routard. Pour gagner un peu de confort, j’ai travaillé comme accompagnateur. L’expérience aidant, j’ai contacté des agences et j’ai fini par entrer au Club Med, au service Découverte bien sûr.

Plus tard, j’ai géré de gros budgets pour des agences incentives, mais j’étais derrière un bureau et c’était moins mon truc. J’ai donc passé tous les examens nécessaires pour devenir guide-conférencier, plus trois années de cours au Louvre pour ma culture personnelle, et je suis retourné sur le terrain.

L’important n’est pas vraiment le diplôme, c’est d’être capable de le faire. On peut valider son expérience et ses capacités qui remplaceront les examens de départ (BTS) avant une vraie formation. Mais le nouveau statut à venir va peut-être changer les choses pour ceux qui démarrent.

J’ai toujours aimé dans ce métier la diversité des intérêts qu’il m’a apporté. Variété entre les clients, les sites, les cultures… On évite totalement la monotonie. Il faut travailler sur des thématiques nouvelles à chaque groupe ou voyage nouveau.

J’aime aussi la faculté qu’il me donne de m’exprimer pour conquérir un public. C’est une remise à niveau permanente où la rapidité d’adaptation est primordiale. Il faut saisir au premier coup d’œil les demandes encore non exprimées du client, qu’il s’agisse d’un circuit comme d’un city tour. C’est là que s’exprime la vraie personnalité du guide.

Actuellement, le métier se complique à cause de l’arrivée massive d’agences étrangères qui ne respectent pas les mêmes règles que nous à l’entrée des sites. Versailles ou Le Louvre deviennent des métros à l’heure de pointe et les clients stressés ne sont plus réceptifs à ce qu’on essaie de leur transmettre.

A cause aussi de petits problèmes divers mais qui s’accumulent pour gâcher l’image de marque de notre pays, comme l’entretien des lieux, les difficultés d’accès et les longues files d’attente, le surcoût dû à des expositions temporaires qui drainent un nouvel afflux de clientèle non touristique sur des lieux déjà bien encombrés, l’accroissement des problèmes de sécurité, pickpockets, cohues dans les passages en entonnoir, absence de « Quiet Vox » chez certains groupes qui montent les décibels à côté du vôtre.

Nous sommes nombreux à tirer la sonnette d’alarme et à penser qu’il faudrait un système de régulation dans le nombre et la tenue des groupes, afin de respecter notre patrimoine.

En dehors de ça, c’est un métier passionnant, varié, enrichissant, toujours renouvelé et qui peut nourrir toute une vie ! La preuve ! 
»

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