Plus d'une année après le début de ses ennuis, Havila Voyages entrevoit enfin le bout du tunnel.
Courant avril 2022, la compagnie norvégienne voyait l'un de ses navires à l'arrêt à cause des sanctions à l'encontre des avoirs russes. Per Sævik le créateur du croisiériste avait alors financé "sa flotte grâce au financement de la société de leasing contrôlée par la Russie, GTLK Europe."
Une solution a été enfin trouvée, via l'obtention d'une licence de la Banque centrale d’Irlande. Elle doit permettre le refinancement de l'entreprise et aussi de régler ses dettes avec les prêteurs initiaux.
A lire : Croisières Havila Castor : une première navigation zéro émission en Norvège
"La situation dans laquelle nous nous trouvons est très complexe et exigeante. Les licences sont nécessaires pour que nous puissions mettre en œuvre légalement nos solutions de financement.
Heureusement, la licence irlandaise est maintenant en place, ce qui nous permet de financer légalement nos navires ," a déclaré Bent Martini, le PDG de Havila Voyages.
Courant avril 2022, la compagnie norvégienne voyait l'un de ses navires à l'arrêt à cause des sanctions à l'encontre des avoirs russes. Per Sævik le créateur du croisiériste avait alors financé "sa flotte grâce au financement de la société de leasing contrôlée par la Russie, GTLK Europe."
Une solution a été enfin trouvée, via l'obtention d'une licence de la Banque centrale d’Irlande. Elle doit permettre le refinancement de l'entreprise et aussi de régler ses dettes avec les prêteurs initiaux.
A lire : Croisières Havila Castor : une première navigation zéro émission en Norvège
"La situation dans laquelle nous nous trouvons est très complexe et exigeante. Les licences sont nécessaires pour que nous puissions mettre en œuvre légalement nos solutions de financement.
Heureusement, la licence irlandaise est maintenant en place, ce qui nous permet de financer légalement nos navires ," a déclaré Bent Martini, le PDG de Havila Voyages.
Havila Pollux et Havila Polaris entrent en service en juin 2023
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Avec la licence norvégienne et l'autre irlandaise, il est possible pour le croisiériste d'obtenir un financement juridique des pays de l’UE et de la Scandinavie.
De plus, des demandes ont été faites au Royaume-Uni et aux USA, pour aller chercher des investisseurs locaux.
"Les licences sont cruciales pour que nos facilitateurs puissent travailler librement sur les marchés pertinents afin que nous puissions régler nos dettes envers le prêteur initial sur un compte gelé conformément aux règlements de sanction et libérer la garantie dans les navires," explique le PDG.
Alors que les deux navires sont prêts à être livrés, le démarrage des opérations est encore retardé.
La croisière inaugurale du Havila Polaris est fixée au 12 juin, tandis que celle du Havila Pollux est prévue pour le 18juin 2023.
"Nous avons un volume de trafic élevé, à la fois vers notre centre client et via notre site Web, et nous avons eu un taux d’occupation de près de 70 % au premier trimestre, avec 50 % de la capacité totale pour les quatre navires vendus pour l’année.
C’est en avance sur ce que nous attendions pour l’année," conclut Bent Martini.
De plus, des demandes ont été faites au Royaume-Uni et aux USA, pour aller chercher des investisseurs locaux.
"Les licences sont cruciales pour que nos facilitateurs puissent travailler librement sur les marchés pertinents afin que nous puissions régler nos dettes envers le prêteur initial sur un compte gelé conformément aux règlements de sanction et libérer la garantie dans les navires," explique le PDG.
Alors que les deux navires sont prêts à être livrés, le démarrage des opérations est encore retardé.
La croisière inaugurale du Havila Polaris est fixée au 12 juin, tandis que celle du Havila Pollux est prévue pour le 18juin 2023.
"Nous avons un volume de trafic élevé, à la fois vers notre centre client et via notre site Web, et nous avons eu un taux d’occupation de près de 70 % au premier trimestre, avec 50 % de la capacité totale pour les quatre navires vendus pour l’année.
C’est en avance sur ce que nous attendions pour l’année," conclut Bent Martini.