Après une hausse de son chiffre d'affaires (CA) de 40 % entre 2005 et 2011, le secteur de l'hôtellerie de plein air commence à s’essouffler.
Selon des prévisions du cabinet Xerfi, son CA ne devrait progresser que de 1,9 % en 2014 et 2,5 % en 2015. Depuis 2011, le taux d'occupation des emplacements locatifs plafonne d'ailleurs à 52 %.
L'étude approfondie baptisée « L'hôtellerie de plein air en France et en régions – Pressions tarifaires, maturité de l'offre, succès du e-tourisme : quelles perspectives pour l'activité et les marges en 2015 ? » montre également que les stratégies de conquête de nouveaux clients montrent leur limites.
Surtout que, les exploitants de campings subissent le succès des services de locations entre particuliers comme Abritel ou Airbnb et la percée des agences de voyages en ligne comme Booking et Expedia dont les commissions atteignent 15 % à 20 % du CA.
Selon des prévisions du cabinet Xerfi, son CA ne devrait progresser que de 1,9 % en 2014 et 2,5 % en 2015. Depuis 2011, le taux d'occupation des emplacements locatifs plafonne d'ailleurs à 52 %.
L'étude approfondie baptisée « L'hôtellerie de plein air en France et en régions – Pressions tarifaires, maturité de l'offre, succès du e-tourisme : quelles perspectives pour l'activité et les marges en 2015 ? » montre également que les stratégies de conquête de nouveaux clients montrent leur limites.
Surtout que, les exploitants de campings subissent le succès des services de locations entre particuliers comme Abritel ou Airbnb et la percée des agences de voyages en ligne comme Booking et Expedia dont les commissions atteignent 15 % à 20 % du CA.
Baisse de la capacité d'investissement
Ainsi, les performances d'exploitations des sites d'hébergement de plein air se sont dégradées. Tout en restant confortable, leur taux d'EBE (excédent brut d'exploitation) a reculé de près de 4 points depuis 2006.
En 2014, il ne représentera « que » 19,8 % du CA en 2014, selon les experts de Xerfi.
En effet, des recrutements ont été effectués pour conserver de la compétitivité et monter en gamme. La masse salariale des entreprises du secteur a donc augmenté alors que, dans un même temps, les tarifs ont peu progressé : +2,6 % en 2013 et +1,5 % en 2014.
Une situation qui conduit à un ralentissement des investissements et à une diminution des implantations de nouveaux mobil-homes (13 500 en 2013 contre 19 000 en 2012).
En 2014, il ne représentera « que » 19,8 % du CA en 2014, selon les experts de Xerfi.
En effet, des recrutements ont été effectués pour conserver de la compétitivité et monter en gamme. La masse salariale des entreprises du secteur a donc augmenté alors que, dans un même temps, les tarifs ont peu progressé : +2,6 % en 2013 et +1,5 % en 2014.
Une situation qui conduit à un ralentissement des investissements et à une diminution des implantations de nouveaux mobil-homes (13 500 en 2013 contre 19 000 en 2012).
Economies d'échelle pour les chaînes
En réaction, chaque catégorie a trouvé ses propres solutions. Les exploitants indépendants (90 % du parc en France) ont ainsi choisi d'accroître et de renforcer leur visibilité.
Pour cela, certains ont rejoint des réseaux de franchises comme Flower Camping ou Yelloh !. D'autres ont opté pour des groupements volontaires comme Les Castels ou Airotel. De quoi bénéficier d'une notoriété plus importante et, parfois, d'une centrale d'achat.
Une solution qui permet également de réduire la dépendance commerciale aux agences de voyages en ligne.
Pour d'autres indépendants, le choix s'est porté sur la labellisation afin de se différencier et de mettre en valeur une identité ou un certain niveau de qualité.
De leur côté, les chaînes préfèrent poursuivre leur développement et cherchent à réaliser des économies d'échelle. Elles comptent également tirer parti de la professionnalisation de l'hôtellerie indépendante, comme l'a fait par exemple Vacalians Group en lançant l'offre Vacalians Pro en octobre 2014.
Pour cela, certains ont rejoint des réseaux de franchises comme Flower Camping ou Yelloh !. D'autres ont opté pour des groupements volontaires comme Les Castels ou Airotel. De quoi bénéficier d'une notoriété plus importante et, parfois, d'une centrale d'achat.
Une solution qui permet également de réduire la dépendance commerciale aux agences de voyages en ligne.
Pour d'autres indépendants, le choix s'est porté sur la labellisation afin de se différencier et de mettre en valeur une identité ou un certain niveau de qualité.
De leur côté, les chaînes préfèrent poursuivre leur développement et cherchent à réaliser des économies d'échelle. Elles comptent également tirer parti de la professionnalisation de l'hôtellerie indépendante, comme l'a fait par exemple Vacalians Group en lançant l'offre Vacalians Pro en octobre 2014.