La crise et des clients consolidateurs qui font faux bond
Autres articles
-
EXCLUSIF - Laurent Magnin (ex-XL Airways) : "On ne remonte pas une pente après un atterrissage plein champ !"
-
IATA, maître de ballet au bal des faux-culs…
-
Le SNPL XL Airways appelle tous les pilotes à manifester
-
ChargeBack : et si la "Caisse de garantie de l’aérien" existait déjà ?
-
XL Airways : le tribunal place la compagnie en liquidation
Mais comment Marsans en est-il arrivé là : un concours de circonstances ?
La loi des séries ? Une mauvaise gestion ? C'est en peu tout cela à la fois qui a mené à la faillite le voyagiste français.
La crise économique impacte dès 2008 le chiffre d'affaires de l'entreprise, avec des réservations qui chutent de 30%.
Ensuite c'est la descente aux enfers : des clients consolidateurs qui font faux bond au dernier moment (Switch, Promovacances) et des engagements aériens fermes qu'il faudra, malgré tout, honorer.
Le tout se soldera par plus de 2,5 millions d'euros de perte.
Pourtant, Bruno Gallois fanfaronne toujours dans les conférences de presse. "Si le CA de Marsans France (102 millions d’€ pour 90.000 pax) est en recul de 15% - ce qui est « conforme » aux grandes tendances de la profession -, son résultat d’exploitation reste, lui, positif..."
La "bonne tenue" de la République dominicaine aurait permis de limiter les dégâts : « Avec 45.000 clients, nous sommes en position de leader français et européen », triomphe-t-il encore mi-février (Lire)
La concurrence se fait féroce et l'engrenage de la vente à perte se met en place. La grippe A donne un coup de grâce à la destination Mexique, fleuron de la marque avec plus de 15 000 passagers qui chutera de... 50% !
La loi des séries ? Une mauvaise gestion ? C'est en peu tout cela à la fois qui a mené à la faillite le voyagiste français.
La crise économique impacte dès 2008 le chiffre d'affaires de l'entreprise, avec des réservations qui chutent de 30%.
Ensuite c'est la descente aux enfers : des clients consolidateurs qui font faux bond au dernier moment (Switch, Promovacances) et des engagements aériens fermes qu'il faudra, malgré tout, honorer.
Le tout se soldera par plus de 2,5 millions d'euros de perte.
Pourtant, Bruno Gallois fanfaronne toujours dans les conférences de presse. "Si le CA de Marsans France (102 millions d’€ pour 90.000 pax) est en recul de 15% - ce qui est « conforme » aux grandes tendances de la profession -, son résultat d’exploitation reste, lui, positif..."
La "bonne tenue" de la République dominicaine aurait permis de limiter les dégâts : « Avec 45.000 clients, nous sommes en position de leader français et européen », triomphe-t-il encore mi-février (Lire)
La concurrence se fait féroce et l'engrenage de la vente à perte se met en place. La grippe A donne un coup de grâce à la destination Mexique, fleuron de la marque avec plus de 15 000 passagers qui chutera de... 50% !