Saison hiver 2009 : plus de 3,5 millions d'euros de pertes !
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A partir de ce moment, c'est la fuite en avant pour faire face aux allotements aériens. Marsans s'enfonce toujours plus dans le déficit et achève la saison hiver 2009 au 30 avril avec une perte qui dépasse les... 3,5 millions d'euros !
Et toujours rien en vue du côté du mystérieux fonds espagnol Agroinversiones Montejurra (Dinaqua) à qui Viajes Marsans en Espagne, a vendu (?) en janvier 2010 sa filiale française.
A l'époque, Bruno Gallois avait joué les pompiers pour rassurer la profession. Pour lui c'était un simple changement dans la continuité.
Bien entendu, "Dinaqua poursuivrait l'exploitation sous la marque actuelle en France et sa collaboration commerciale avec des sociétés de l'ex-maison-mère."
Et demain on rase gratis ?, pourrait-on ajouter.
Car aussitôt arrivé, le nouveau propriétaire s'empresse de débarquer Bruno Gallois. Il le remplace un mois plus tard (février) par l'espagnole Isabelle Escrig Juan. L'ex gérant se garde bien d'en parler à quiconque et agit comme s'il détenait toujours la responsabilité pleine et entière de l'entreprise.
Mme Escrig Juan, s'en plaint d'ailleurs dans un communiqué récent, après l'annonce du redressement judiciaire. Elle ne disposait "pour accomplir sa tâche, de la part de l’ancien gérant, toujours salarié de la société, que d’un accès limité, voire peu fiable, aux informations nécessaires à une issue favorable..."
Mauvaise foi ou volonté de charger l'ancien gérant ? Peut-être les deux ? Mais les faits démontrent le contraire, comme nous le verrons plus loin.
Pendant ce temps là, les déficits se creusent et les difficultés et les incidents de trésorerie se succèdent.
Acculé, Bruno Gallois n'a d'autre alternative que de s'adresser au Tribunal de commerce le 14 avril dernier. Il veut faire constater la cessation de paiements de l'entreprise.
Et toujours rien en vue du côté du mystérieux fonds espagnol Agroinversiones Montejurra (Dinaqua) à qui Viajes Marsans en Espagne, a vendu (?) en janvier 2010 sa filiale française.
A l'époque, Bruno Gallois avait joué les pompiers pour rassurer la profession. Pour lui c'était un simple changement dans la continuité.
Bien entendu, "Dinaqua poursuivrait l'exploitation sous la marque actuelle en France et sa collaboration commerciale avec des sociétés de l'ex-maison-mère."
Et demain on rase gratis ?, pourrait-on ajouter.
Car aussitôt arrivé, le nouveau propriétaire s'empresse de débarquer Bruno Gallois. Il le remplace un mois plus tard (février) par l'espagnole Isabelle Escrig Juan. L'ex gérant se garde bien d'en parler à quiconque et agit comme s'il détenait toujours la responsabilité pleine et entière de l'entreprise.
Mme Escrig Juan, s'en plaint d'ailleurs dans un communiqué récent, après l'annonce du redressement judiciaire. Elle ne disposait "pour accomplir sa tâche, de la part de l’ancien gérant, toujours salarié de la société, que d’un accès limité, voire peu fiable, aux informations nécessaires à une issue favorable..."
Mauvaise foi ou volonté de charger l'ancien gérant ? Peut-être les deux ? Mais les faits démontrent le contraire, comme nous le verrons plus loin.
Pendant ce temps là, les déficits se creusent et les difficultés et les incidents de trésorerie se succèdent.
Acculé, Bruno Gallois n'a d'autre alternative que de s'adresser au Tribunal de commerce le 14 avril dernier. Il veut faire constater la cessation de paiements de l'entreprise.