a l'IFTM-Top Resa, la course contre la montre de la reprise est engagée. Mais comme dans toutes les compétitions, beaucoup de concurrents resteront sur le bord de la route... /crédit DepositPhoto
“On se voit à Top Resa ?”, "Hâte de te retrouver à Paris”, “Tu viens à la soirée de trucmouche ?”... les messages de ce type fleurissent maintenant depuis quelques semaines dans les messageries et sur les réseaux sociaux. Le silence actuel est assourdissant. Tout le monde est concentré et busy car les resa sont de retour. L’espoir aussi !
Quand on appelle les copains ils ne vous gardent plus de longs moments pour se plaindre de la conjoncture, des fonds de solidarité en retard, des remboursements des avoirs et du come back de l’Urssaf.
Et quand vous leur demandez “comment ça va”, ils vous disent maintenant : “Heu, excuse-moi, je te rappelle, chuis sous le feu, là !”
Whaou. Je bois du petit lait.
Rien ne fait plus plaisir que d’entendre ça (plutôt que d’être sourd) après le désastre des derniers mois et les longs monologues où tout un chacun vaticinait sur l’avenir du métier, celui de son entreprise et, last but not least, sur son propre sort. On est du nombre ;O))
L’extraordinaire résilience du tourisme est, une fois encore, au rendez-vous. Merci la France !
Bien entendu, pas de fausse joie. De la casse il y en a déjà eu. Et il y en aura encore dans les prochains mois. On ne surnage pas dans un tel cataclysme sans pertes conséquentes.
Malgré la béquille qu’a constitué le remarquable dispositif de soutien des pouvoirs publics, certains ne s’en relèveront pas. La claque a été énorme et on n'a pas fini de mesurer les effets sur tous les plans : économique, social, individuel, familial.
Quand on appelle les copains ils ne vous gardent plus de longs moments pour se plaindre de la conjoncture, des fonds de solidarité en retard, des remboursements des avoirs et du come back de l’Urssaf.
Et quand vous leur demandez “comment ça va”, ils vous disent maintenant : “Heu, excuse-moi, je te rappelle, chuis sous le feu, là !”
Whaou. Je bois du petit lait.
Rien ne fait plus plaisir que d’entendre ça (plutôt que d’être sourd) après le désastre des derniers mois et les longs monologues où tout un chacun vaticinait sur l’avenir du métier, celui de son entreprise et, last but not least, sur son propre sort. On est du nombre ;O))
L’extraordinaire résilience du tourisme est, une fois encore, au rendez-vous. Merci la France !
Bien entendu, pas de fausse joie. De la casse il y en a déjà eu. Et il y en aura encore dans les prochains mois. On ne surnage pas dans un tel cataclysme sans pertes conséquentes.
Malgré la béquille qu’a constitué le remarquable dispositif de soutien des pouvoirs publics, certains ne s’en relèveront pas. La claque a été énorme et on n'a pas fini de mesurer les effets sur tous les plans : économique, social, individuel, familial.
La claque a été énorme et on n'a pas fini d'en mesurer les effets
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Oui, aucune crise n’avait jamais secoué l’industrie comme ça. Et si les Français arborent la devise scout, il n’est pas sûr que dans les destinations on soit prêts à repartir comme en 14, après de longs mois de disette.
Pour certaines (Asie, Océanie, notamment) elle n’est pas terminée, même si la pandémie de coronavirus reflue partout dans le monde.
Notamment pour les réceptifs et leur personnel, revenus à la “terre” et chez les parents, parce que le tourisme ne nourrissait plus son homme. Et sa femme non plus.
Mais comme la nature a horreur du vide, cela devrait être comblé, vaille que vaille, dans les prochaines semaines voire les prochains mois.
Pour autant, il ne faut pas se bercer d’illusions : pour certains, la reprise en dents de scie, aura un goût amer. Elle ne suffira pas à recoller les morceaux car la casse a été sévère. Du vrai petit bois.
Autrement dit, il ne faudra pas leur retirer la béquille trop vite. Nous savons que c’est une préoccupation du Gouvernement de nos instances professionnelles, EdV tête, qui s’y sont attelées.
Pour certaines (Asie, Océanie, notamment) elle n’est pas terminée, même si la pandémie de coronavirus reflue partout dans le monde.
Notamment pour les réceptifs et leur personnel, revenus à la “terre” et chez les parents, parce que le tourisme ne nourrissait plus son homme. Et sa femme non plus.
Mais comme la nature a horreur du vide, cela devrait être comblé, vaille que vaille, dans les prochaines semaines voire les prochains mois.
Pour autant, il ne faut pas se bercer d’illusions : pour certains, la reprise en dents de scie, aura un goût amer. Elle ne suffira pas à recoller les morceaux car la casse a été sévère. Du vrai petit bois.
Autrement dit, il ne faudra pas leur retirer la béquille trop vite. Nous savons que c’est une préoccupation du Gouvernement de nos instances professionnelles, EdV tête, qui s’y sont attelées.
Un dispositif cadre d’aide et de soutien aux agences
Oui, Bruno Le Maire, ministre de l’économie et Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’Etat au tourisme, sont conscients que si l’incoming, même majoritairement hexagonal a parfois performé au-delà de ses meilleures années, tel n’est pas le cas des agences de voyages.
Dieu merci, (il n’est pas de mal dont ne vienne un bien…) nos ministres font maintenant le distinguo !
Celles-ci ont rongé leur frein, faute d’ouverture, de personnel, de perspective et de produits. Bref, il y a encore loin de la coupe aux lèvres.
Voilà pourquoi les Pouvoirs publics devraient annoncer prochainement, à la veille ou à l’occasion (?) de Top Resa, les grandes lignes d’un dispositif cadre d’aide et de soutien destiné à accompagner la Distribution sur le sentier (encore) semé d’embûches de la reprise.
Autre préoccupation : la garantie professionnelle qui a fait couler beaucoup d’encre au cours des derniers mois. Là encore, il se dit que l’immeuble de l’APST pourrait être vendu “dans les prochains jours”, selon une source proche du dossier.
Voilà qui devrait contribuer à solder le catastrophique dossier Thomas Cook:, véritable bâton merdeux qui nuit à l’image, à la crédibilité et au sérieux de l’ensemble de la profession. Et partant, débloquer l’aide de l’Etat promise à l’Association, puisque ce dernier en faisait une condition sinequanone.
Que des bonnes nouvelles en fait ? Allez, ça part de là !
Le stand de TourMaG.com est le F099 (le brouillard en moins). Je vous y attend avec plaisir.
Alors, on se voit à Top Résa ? Chiche !
Dieu merci, (il n’est pas de mal dont ne vienne un bien…) nos ministres font maintenant le distinguo !
Celles-ci ont rongé leur frein, faute d’ouverture, de personnel, de perspective et de produits. Bref, il y a encore loin de la coupe aux lèvres.
Voilà pourquoi les Pouvoirs publics devraient annoncer prochainement, à la veille ou à l’occasion (?) de Top Resa, les grandes lignes d’un dispositif cadre d’aide et de soutien destiné à accompagner la Distribution sur le sentier (encore) semé d’embûches de la reprise.
Autre préoccupation : la garantie professionnelle qui a fait couler beaucoup d’encre au cours des derniers mois. Là encore, il se dit que l’immeuble de l’APST pourrait être vendu “dans les prochains jours”, selon une source proche du dossier.
Voilà qui devrait contribuer à solder le catastrophique dossier Thomas Cook:, véritable bâton merdeux qui nuit à l’image, à la crédibilité et au sérieux de l’ensemble de la profession. Et partant, débloquer l’aide de l’Etat promise à l’Association, puisque ce dernier en faisait une condition sinequanone.
Que des bonnes nouvelles en fait ? Allez, ça part de là !
Le stand de TourMaG.com est le F099 (le brouillard en moins). Je vous y attend avec plaisir.
Alors, on se voit à Top Résa ? Chiche !
Pensez-vous que l'IFTM-Top Resa sera le booster de la reprise ?
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L'éditorial de Jean Da Luz
Directeur de la rédaction - TourMaG.com
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