En dépit de la consolidation des achats d’aérien dont Jet tours et le Club Med se partagent les bénéfices, Jet tours est-il la réussite financière que le succès commercial laissait à penser ?
Et dans ce cas-là, vendre l’affaire au prix où elle a été achetée en 1999, (75 millions d’euros si l’on en croit la Tribune) n'est-ce pas un aveu de faiblesse?
Si d’autres opérateurs ont renoncé au rachat l’année dernière, jugeant la transaction trop chère, une proposition à 40 ou 50 millions d’euros ne serait-elle pas plus réaliste sachant que des coûts d’intégration viendrontt se greffer nécessairement au coût du rachat ?
Par ailleurs, le groupe Thomas Cook a été assez vague sur la ligne de crédit de 1,8 milliard qu’il a annoncé la semaine dernière. Il prévoit le rachat d’actions à hauteur de 375 millions d’euros. Le solde devrait servir « à des acquisitions »…
En attendant la conclusion de la transaction française, les distributeurs ont entamé la réflexion. Jet tours chez Thomas Cook, cela peut modifier sensiblement la liste de leurs fournisseurs. Selectour ne veut rien dire avant la vente effective. Ce n’est pas le cas des présidents d’Afat Voyages et Tourcom.
Et dans ce cas-là, vendre l’affaire au prix où elle a été achetée en 1999, (75 millions d’euros si l’on en croit la Tribune) n'est-ce pas un aveu de faiblesse?
Si d’autres opérateurs ont renoncé au rachat l’année dernière, jugeant la transaction trop chère, une proposition à 40 ou 50 millions d’euros ne serait-elle pas plus réaliste sachant que des coûts d’intégration viendrontt se greffer nécessairement au coût du rachat ?
Par ailleurs, le groupe Thomas Cook a été assez vague sur la ligne de crédit de 1,8 milliard qu’il a annoncé la semaine dernière. Il prévoit le rachat d’actions à hauteur de 375 millions d’euros. Le solde devrait servir « à des acquisitions »…
En attendant la conclusion de la transaction française, les distributeurs ont entamé la réflexion. Jet tours chez Thomas Cook, cela peut modifier sensiblement la liste de leurs fournisseurs. Selectour ne veut rien dire avant la vente effective. Ce n’est pas le cas des présidents d’Afat Voyages et Tourcom.
''Si Jet tours perd sa touche française (...) cela ne conviendra plus à nos clients...
Richard Vainopoulos, pour Tourcom estime que : "Tout dépend l’acheteur et de l’orientation qu’il voudra bien donner au tour-opérateur qu‘il rachète. Quelle l’impulsion Thomas Cook donnera à Jet tours ?
Si la politique commerciale reste autonome alors nous continuerons à vendre Jet tours comme par le passé. Mais si, au contraire, Thomas Cook cherche à rentabiliser au maximum en uniformisant le produit, un peu à l’allemande, si Jet tours perd sa touche française avec la mise en place de produits de masse, alors cela ne conviendra plus à nos clients.
De toutes façons, le paysage des TO va se réduire dans les années qui viennent. Tourcom se prépare à cet état de fait avec Tourcom à la carte et Tourcom Group qui permet aux adhérents de fabriquer en direct avec les réceptifs locaux."
Pour Jean-Pierre Mas, Afat Voyages : "Dans le cadre du G4, Thomas Cook est notre allié. Nous avons d’excellentes relations avec ce groupe. Pour autant, lorsqu’un fournisseur devient la propriété d’un concurrent, cela fait l’objet d’une attention vigilante. C’est le cas de TUI et c’est aussi un peu le cas de Fram.
Si Jet tours rejoint Thomas Cook, sa politique commerciale nécessitera plus d’attention qu’aujourd’hui. Mais il est inimaginable de se passer d’un fournisseur comme Jet tours. Quant aux enseignes Jet tours dont nombre de nos adhérents sont porteurs, c’est un autre problème.
Ils devront eux-mêmes trouver un terrain d’entente avec le nouveau propriétaire. On voit les tensions que cela peut créer parmi les franchisés NF et même les franchisés Thomas Cook. Mais au final, c’est le propriétaire de la marque qui a le dernier mot."
Si la politique commerciale reste autonome alors nous continuerons à vendre Jet tours comme par le passé. Mais si, au contraire, Thomas Cook cherche à rentabiliser au maximum en uniformisant le produit, un peu à l’allemande, si Jet tours perd sa touche française avec la mise en place de produits de masse, alors cela ne conviendra plus à nos clients.
De toutes façons, le paysage des TO va se réduire dans les années qui viennent. Tourcom se prépare à cet état de fait avec Tourcom à la carte et Tourcom Group qui permet aux adhérents de fabriquer en direct avec les réceptifs locaux."
Pour Jean-Pierre Mas, Afat Voyages : "Dans le cadre du G4, Thomas Cook est notre allié. Nous avons d’excellentes relations avec ce groupe. Pour autant, lorsqu’un fournisseur devient la propriété d’un concurrent, cela fait l’objet d’une attention vigilante. C’est le cas de TUI et c’est aussi un peu le cas de Fram.
Si Jet tours rejoint Thomas Cook, sa politique commerciale nécessitera plus d’attention qu’aujourd’hui. Mais il est inimaginable de se passer d’un fournisseur comme Jet tours. Quant aux enseignes Jet tours dont nombre de nos adhérents sont porteurs, c’est un autre problème.
Ils devront eux-mêmes trouver un terrain d’entente avec le nouveau propriétaire. On voit les tensions que cela peut créer parmi les franchisés NF et même les franchisés Thomas Cook. Mais au final, c’est le propriétaire de la marque qui a le dernier mot."