Il est grand temps de réagir. On ne peut pas compter sur les pouvoirs publics qui sont d’ailleurs les premiers responsables de la situation actuelle et qui sont dans l’incapacité de proposer une date crédible de sortie de cette situation ubuesque. Alors les dirigeants des organismes que j’ai cités plus haut doivent prendre les affaires en main, avant qu’il ne soit trop tard. Depositphotos.com shefkate
Les effets économiques de la pandémie se révèlent beaucoup plus désastreux que ce qu’attendaient les plus pessimistes prévisionnistes. On attendait un début de reprise à partir de la rentrée de septembre et il faut bien constater qu’il n’en est rien.
Les pays poursuivent avec un étonnant acharnement leurs politiques individuelles sans aucune coordination entre eux. Certes tous les secteurs d’activité sont touchés, mais ceux reliés aux déplacements le sont plus que les autres. Il est donc urgent de réagir fortement.
La seule action positive et réalisable consiste à mobiliser les populations pour qu’elles soutiennent la nécessité de la libéralisation des déplacements. Pour ce faire il convient d’occuper les médias et de leur fournir la matière à une communication positive c’est-à-dire exactement l’inverse de ce qui se passe.
Cela conduit à mobiliser tous les acteurs concernés et ils sont nombreux.
Depuis les constructeurs d’avions jusqu’aux agents de voyages en passant par les grands motoristes et les équipementiers, les sous-traitants de la construction aéronautique, les aéroports et toutes les sociétés qui gravitent autour : assistants aéroportuaires, commerces, sociétés de maintenance, les compagnies aériennes bien entendu, mais aussi les hôteliers, les tour-opérateurs, les compagnies d’assurances, les sociétés de leasing, jusqu’à la DGAC et le contrôle aérien et j’en oublie certainement. C’est d’ailleurs ce qui a commencé dans les pays du Golfe.
Les pays poursuivent avec un étonnant acharnement leurs politiques individuelles sans aucune coordination entre eux. Certes tous les secteurs d’activité sont touchés, mais ceux reliés aux déplacements le sont plus que les autres. Il est donc urgent de réagir fortement.
La seule action positive et réalisable consiste à mobiliser les populations pour qu’elles soutiennent la nécessité de la libéralisation des déplacements. Pour ce faire il convient d’occuper les médias et de leur fournir la matière à une communication positive c’est-à-dire exactement l’inverse de ce qui se passe.
Cela conduit à mobiliser tous les acteurs concernés et ils sont nombreux.
Depuis les constructeurs d’avions jusqu’aux agents de voyages en passant par les grands motoristes et les équipementiers, les sous-traitants de la construction aéronautique, les aéroports et toutes les sociétés qui gravitent autour : assistants aéroportuaires, commerces, sociétés de maintenance, les compagnies aériennes bien entendu, mais aussi les hôteliers, les tour-opérateurs, les compagnies d’assurances, les sociétés de leasing, jusqu’à la DGAC et le contrôle aérien et j’en oublie certainement. C’est d’ailleurs ce qui a commencé dans les pays du Golfe.
Chaque type d’activité agit en ordre dispersé
Or que voyons-nous ? Chaque type d’activité agit en ordre dispersé, personne ne se préoccupe des autres.
Rien qu’en France 3 organismes se battent pour représenter les compagnies aériennes : la FNAM, le SCARA et l’UNCAF. De leur côté les aéroports sont représentés par l’UAF, mais ADP fait un peu chambre à part. On entend un peu Airbus mais pas ATR et Safran ou Thalès sont peu audibles. Et les agents de voyages, le maillon le plus faible de la chaîne car trop atomisé, sont en train d’agoniser.
Bref on ne voit aucune coordination entre tous ceux qui sont en train de crever à petit feu.
Il est grand temps de réagir. On ne peut pas compter sur les pouvoirs publics qui sont d’ailleurs les premiers responsables de la situation actuelle et qui sont dans l’incapacité de proposer une date crédible de sortie de cette situation ubuesque. Alors les dirigeants des organismes que j’ai cités plus haut doivent prendre les affaires en main, avant qu’il ne soit trop tard.
Car l’enjeu est non seulement la réouverture des frontières et l’accès aux libres déplacements, mais aussi et peut-être surtout la reconquête du public.
Rien qu’en France 3 organismes se battent pour représenter les compagnies aériennes : la FNAM, le SCARA et l’UNCAF. De leur côté les aéroports sont représentés par l’UAF, mais ADP fait un peu chambre à part. On entend un peu Airbus mais pas ATR et Safran ou Thalès sont peu audibles. Et les agents de voyages, le maillon le plus faible de la chaîne car trop atomisé, sont en train d’agoniser.
Bref on ne voit aucune coordination entre tous ceux qui sont en train de crever à petit feu.
Il est grand temps de réagir. On ne peut pas compter sur les pouvoirs publics qui sont d’ailleurs les premiers responsables de la situation actuelle et qui sont dans l’incapacité de proposer une date crédible de sortie de cette situation ubuesque. Alors les dirigeants des organismes que j’ai cités plus haut doivent prendre les affaires en main, avant qu’il ne soit trop tard.
Car l’enjeu est non seulement la réouverture des frontières et l’accès aux libres déplacements, mais aussi et peut-être surtout la reconquête du public.
Matraquage jamais vu destiné à lui instiller la peur de voyager
Celui-ci est soumis à un matraquage jamais vu destiné à lui instiller la peur de voyager pour toutes raisons et d’abord la crainte des effets du virus. S’ajoute à cette communication pesante, car on ne peut pas ouvrir un canal radio ou télévision sans y avoir droit, la crainte de la part des dirigeants de se faire trainer devant les tribunaux par un collaborateur atteint de la Covid 19 lors d’un déplacement professionnel, sous prétexte d’un défaut de soins et de l’application du sacrosaint principe de précaution.
Alors il ne faut pas s’étonner que les déplacements professionnels qui font tout de même vivre nombre d’acteurs : transporteurs, hôteliers, aéroports, commerces et j’en passe, soient réduits à leur plus simple expression.
Je suggère donc que les dirigeants des grandes entreprises et des organisations concernées se rencontrent au plus tôt pour décider des actions de « lobbying » à mettre en place sur le champ. Il faut organiser l’Union Sacrée de tous les acteurs du déplacement. La question reste tout de même de savoir qui pourra prendre une telle initiative ?
En bonne logique, ce devrait être les dirigeants des compagnies aériennes car ils sont au milieu du circuit, ils sont en relation avec les constructeurs, les aéroports et les distributeurs. En allant un peu plus loin, on pourrait imaginer une action commune entre les 3 organismes représentatifs des compagnies aériennes en souhaitant que devant l’adversité, les dirigeants fassent taire certaines inimitiés. Certes il faudra mettre un peu d’argent sur la table et sans doute employer un spécialiste reconnu du « lobbyisme », mais l’enjeu vaut bien quelques sacrifices. Si cela est nécessaire, mon petit cabinet conseil JLB Conseil est prêt à s’investir dans une telle action sans bien entendu en tirer aucun profit.
Il s’agit ni plus ni moins de redonner confiance dans la valeur des échanges pour non seulement développer l’économie, mais tout simplement pour nourrir la planète. Si une telle initiative n’est pas prise, il ne faudra pas s’étonner que les écologistes prennent le contrôle de la communication, et ce ne sera bon pour personne.
Alors il ne faut pas s’étonner que les déplacements professionnels qui font tout de même vivre nombre d’acteurs : transporteurs, hôteliers, aéroports, commerces et j’en passe, soient réduits à leur plus simple expression.
Je suggère donc que les dirigeants des grandes entreprises et des organisations concernées se rencontrent au plus tôt pour décider des actions de « lobbying » à mettre en place sur le champ. Il faut organiser l’Union Sacrée de tous les acteurs du déplacement. La question reste tout de même de savoir qui pourra prendre une telle initiative ?
En bonne logique, ce devrait être les dirigeants des compagnies aériennes car ils sont au milieu du circuit, ils sont en relation avec les constructeurs, les aéroports et les distributeurs. En allant un peu plus loin, on pourrait imaginer une action commune entre les 3 organismes représentatifs des compagnies aériennes en souhaitant que devant l’adversité, les dirigeants fassent taire certaines inimitiés. Certes il faudra mettre un peu d’argent sur la table et sans doute employer un spécialiste reconnu du « lobbyisme », mais l’enjeu vaut bien quelques sacrifices. Si cela est nécessaire, mon petit cabinet conseil JLB Conseil est prêt à s’investir dans une telle action sans bien entendu en tirer aucun profit.
Il s’agit ni plus ni moins de redonner confiance dans la valeur des échanges pour non seulement développer l’économie, mais tout simplement pour nourrir la planète. Si une telle initiative n’est pas prise, il ne faudra pas s’étonner que les écologistes prennent le contrôle de la communication, et ce ne sera bon pour personne.
Jean-Louis Baroux - DR
Jean-Louis Baroux est l'ancien président d'APG (Air Promotion Group) et le créateur du CAF (Cannes Airlines Forum) devenu le World Air Forum.
Grand spécialiste de l'aérien, il a signé aux éditions L'Archipel ''Compagnies Aériennes : la faillite du modèle'', un ouvrage que tous les professionnels du tourisme devraient avoir lu.
Les droits d'auteur de l'ouvrage seront reversés à une association caritative. On peut l'acquérir à cette adresse : www.editionsarchipel.com.
Grand spécialiste de l'aérien, il a signé aux éditions L'Archipel ''Compagnies Aériennes : la faillite du modèle'', un ouvrage que tous les professionnels du tourisme devraient avoir lu.
Les droits d'auteur de l'ouvrage seront reversés à une association caritative. On peut l'acquérir à cette adresse : www.editionsarchipel.com.