Cela faisait maintenant plus deux ans et demi que les Entreprises du Voyage n'avaient pas organisé de congrès.
Après deux ans de combat pour maintenir en vie les entreprises, il est temps "comme au judo, de transformer la force défensive, en force offensive", a lancé Jean-Pierre Mas, Président des Entreprises du Voyage à l'occasion de la clôture du congrès qui réunissait plus de 400 participants à Punta Cana en République Dominicaine.
"Nous allons maintenant montrer ce que nous savons faire pour entrer dans l'avenir", a poursuivi le Président du syndicat.
Les Entreprises du Voyage veulent en effet s'armer pour anticiper : "la crise a été un accélérateur des changements de comportements".
Difficultés de recrutement, manque d'attractivité du secteur... les agents de voyages et les tour-opérateurs font déjà face "à une relation au travail complètement modifiée", bousculée notamment par l'accélération du télétravail.
"Cette organisation de la vie a des conséquences sur nos entreprises. Nous ne pouvons pas aborder les années 2020 avec les outils du siècle passé", ajoute Jean-Pierre Mas.
Après deux ans de combat pour maintenir en vie les entreprises, il est temps "comme au judo, de transformer la force défensive, en force offensive", a lancé Jean-Pierre Mas, Président des Entreprises du Voyage à l'occasion de la clôture du congrès qui réunissait plus de 400 participants à Punta Cana en République Dominicaine.
"Nous allons maintenant montrer ce que nous savons faire pour entrer dans l'avenir", a poursuivi le Président du syndicat.
Les Entreprises du Voyage veulent en effet s'armer pour anticiper : "la crise a été un accélérateur des changements de comportements".
Difficultés de recrutement, manque d'attractivité du secteur... les agents de voyages et les tour-opérateurs font déjà face "à une relation au travail complètement modifiée", bousculée notamment par l'accélération du télétravail.
"Cette organisation de la vie a des conséquences sur nos entreprises. Nous ne pouvons pas aborder les années 2020 avec les outils du siècle passé", ajoute Jean-Pierre Mas.
Un programme en 3 points
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Pour regarder devant, les EDV souhaitent s'appuyer sur un programme en 3 points basé d'une part sur la digitalisation.
"La digitalisation est inévitable. L'e-commerce a pris 10 ans d'avance pendant la crise. Notre secteur d’activité est la cible idéale du commerce en ligne et en même temps, pendant les deux ans de crise, les voyageurs ont eu besoin de réassurance.
On peut associer ces deux mouvements en modifiant nos comportements et en proposant des outils et une organisation qui permettent de répondre aux voyageurs quand il en ont besoin".
Le programme s'appuie d'autre part sur l'écoresponsabilité : "le voyage sera marqué par l’empreinte carbone. Nous sommes ciblés par l'empreinte carbone et il nous faut trouver des réponses positives."
Et Jean-Pierre Mas ne croit pas si bien dire, puisque plusieurs post sur LinkedIn ont pointé du doigt l'organisation de ce congrès en République Dominicaine.
Il prévient : "surtout ne tenez pas le discours qui consiste à dire : "aucun de mes clients ne me parle de l'impact voyage de son séjour". Car ceux qui ne voyagent pas, voyagent moins ou différemment en raison de leurs convictions, ne sont pas nos clients. Il faut donc que nous prenions à cœur cette notion d'éco-responsabilité".
"La digitalisation est inévitable. L'e-commerce a pris 10 ans d'avance pendant la crise. Notre secteur d’activité est la cible idéale du commerce en ligne et en même temps, pendant les deux ans de crise, les voyageurs ont eu besoin de réassurance.
On peut associer ces deux mouvements en modifiant nos comportements et en proposant des outils et une organisation qui permettent de répondre aux voyageurs quand il en ont besoin".
Le programme s'appuie d'autre part sur l'écoresponsabilité : "le voyage sera marqué par l’empreinte carbone. Nous sommes ciblés par l'empreinte carbone et il nous faut trouver des réponses positives."
Et Jean-Pierre Mas ne croit pas si bien dire, puisque plusieurs post sur LinkedIn ont pointé du doigt l'organisation de ce congrès en République Dominicaine.
Il prévient : "surtout ne tenez pas le discours qui consiste à dire : "aucun de mes clients ne me parle de l'impact voyage de son séjour". Car ceux qui ne voyagent pas, voyagent moins ou différemment en raison de leurs convictions, ne sont pas nos clients. Il faut donc que nous prenions à cœur cette notion d'éco-responsabilité".
Quid de l'attractivité ?
Enfin, dernier point : l'attractivité du secteur.
"On ne fait plus rêver, il faut réenchanter notre métier. Nous avons une feuille de route : le télétravail, la flexibilité, l'intéressement, l'épargne salariale...
Dans notre convention collective, les deux premiers niveaux de salaire catégorie A et B sont tous les deux depuis le 1er mai (date de la revalorisation du SMIC, ndlr) en-dessous du SMIC.
Il va falloir avoir une politique salariale plus dynamique et réfléchir sur la participation et le partage de la richesse avec les collaborateurs."
Pour le président des EDV, digitalisation, écoresponsabilité et attractivité doivent entrer dans une démarche globale de RSE. Pour mettre en œuvre ce programme, Jean-Pierre Mas souhaite mener le chantier de la modernisation du syndicat.
"Nous devons collecter beaucoup d'informations, notamment économiques. Nous avons beaucoup travaillé pendant la crise sur ce volet. Nous souhaitons également élargir la palette de services qui seront proposés à différents niveaux en fonction des besoins des adhérents et de leur profil."
Pour conclure, Jean-Pierre Mas appelle à l'unité : "Nous devons rester solidaires et aussi unis que pendant la crise. Jouons collectif, travaillons ensemble. Il y a des marches à monter et soyez sûrs de ma détermination pour les monter ensemble."
"On ne fait plus rêver, il faut réenchanter notre métier. Nous avons une feuille de route : le télétravail, la flexibilité, l'intéressement, l'épargne salariale...
Dans notre convention collective, les deux premiers niveaux de salaire catégorie A et B sont tous les deux depuis le 1er mai (date de la revalorisation du SMIC, ndlr) en-dessous du SMIC.
Il va falloir avoir une politique salariale plus dynamique et réfléchir sur la participation et le partage de la richesse avec les collaborateurs."
Pour le président des EDV, digitalisation, écoresponsabilité et attractivité doivent entrer dans une démarche globale de RSE. Pour mettre en œuvre ce programme, Jean-Pierre Mas souhaite mener le chantier de la modernisation du syndicat.
"Nous devons collecter beaucoup d'informations, notamment économiques. Nous avons beaucoup travaillé pendant la crise sur ce volet. Nous souhaitons également élargir la palette de services qui seront proposés à différents niveaux en fonction des besoins des adhérents et de leur profil."
Pour conclure, Jean-Pierre Mas appelle à l'unité : "Nous devons rester solidaires et aussi unis que pendant la crise. Jouons collectif, travaillons ensemble. Il y a des marches à monter et soyez sûrs de ma détermination pour les monter ensemble."
Une campagne de communication en juin
Après la campagne décalée lancée après le 1er tour de l'élection présidentielle et mettant en scène les candidats, les EDV lanceront une autre opération de communication en juin sur les ondes radio, les réseaux sociaux et en presse magazine (Paris Match, le Point, Télérama, l'Obs, etc.).
"Quand on fait quelque chose, ça sert à tout le monde, mais je voulais différencier cette fois les adhérents et les non adhérents.
Un site dédié permettra de géolocaliser uniquement les agences des adhérents".
"Quand on fait quelque chose, ça sert à tout le monde, mais je voulais différencier cette fois les adhérents et les non adhérents.
Un site dédié permettra de géolocaliser uniquement les agences des adhérents".
Plan Destination France : une enveloppe de 1,9 milliard d'euros à aller chercher
Le Plan Destination France consacré au tourisme prévoit une enveloppe de 1,9 milliard d'euros traités régionalement. "Si on dort, les autres les prendrons. Les grandes entreprises sauront les utiliser.
Nos grandes entreprises, les représentants régionaux, doivent être présents dans ces échanges qui seront organisés à travers des comités État-Région pour accéder à une partie de ce milliard", a lancé Jean-Pierre Mas.
Nos grandes entreprises, les représentants régionaux, doivent être présents dans ces échanges qui seront organisés à travers des comités État-Région pour accéder à une partie de ce milliard", a lancé Jean-Pierre Mas.
Les EDV saluent le travail du CDMV
A l'occasion du congrès, Jean-Pierre Mas a salué le travail du CDMV qui est une association créée par des salariés bénévoles dont les membres peuvent adhérer aux Entreprises du Voyage.
Le président est Jean-Charles Franchomme. L'association a particulièrement été active lors de la crise.
Pour en savoir davantage : rendez-vous sur Facebook.
Le président est Jean-Charles Franchomme. L'association a particulièrement été active lors de la crise.
Pour en savoir davantage : rendez-vous sur Facebook.